vendredi 13 septembre 2013

Médecine: pas de postes au Québec pour les finissants


Des jeunes médecins finissants n'ont d'autre choix que de quitter le Québec pour se trouver du travail, faute de poste disponible ici.

Des jeunes médecins qui finissent leurs études doivent quitter la province pour se trouver un poste. Cherchez l’erreur !  Quand on pense au temps d’attente aux urgences et aux listes d’attente en chirurgie. Il y a de quoi s’inquiéter sur la compétence de nos chers dirigeants.
Ceux qui pensaient que la corruption et les magouilles étaient seul responsables du gaspillage de nos impôts, en voici un autre exemple.

Voir : Héloïse Archambault, 28-09-2013  
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2013/09/20130928-011445.html
Une étudiante en médecine interne a confié au Journal de Montréal être inquiète de ne pas avoir de poste en finissant. «Je connais trois médecins qui graduent cette année et qui n'ont pas de poste. Et ce n'est pas parce qu'elles ne sont pas bonnes, raconte-t-elle. On leur suggère de faire des « fellowships dans tel domaine en attendant.»

Voir aussi: Des médecins étrangers refusés, des postes en résidence laissés vacants
 14 avril 2016



Une situation des plus désolante.  Cela fait des années qu’on en entend parler mais apparemment rien ne change.  Il y a une dizaine d’année j’avais vu un reportage sur ces médecins venus d’ailleurs et qui, fatigués de se battre contre le système, devaient se contenter d’être chauffeur de taxi ou autres. Sans vouloir dénigrer la profession des uns et des autres.

Tout le monde s’entend sur l’obtention d’une équivalence de diplôme. Mais il semble que ce soit insuffisant puisque la majorité des médecins étrangers voient leurs demandes refusées même après avoir satisfait à toutes les exigences.

Est-ce vraiment un manque de compétence comme on semble le suggérer ? N’est-ce pas plutôt de la discrimination ? Du protectionnisme ?

Lorsque la question est posée aux autorités compétentes, tous se renvoient la balle.  Il serait peut-être temps que tout ce beau monde se mettre d’accord sur les critères et leurs applications.   Ainsi on pourrait commencer à combler les postes vacants dans le but d’améliorer le système de santé.  Il en a bien besoin.

(P.V.567)

dimanche 9 juin 2013

Expressions à la mode

Phrases toutes faites, galvaudées par tout un chacun à propos de tout et de rien.

Avez-vous remarqué comme à chaque année, ou presque, une nouvelle expression surgit.
Des mots qui deviennent de véritables tics de langage, prononcés à la va-vite, quitte à se voir débarrassés de leur signification première.

Réinventé, tendance, revisité et la dernière en date « intelligent ». Un slogan introduit par les vendeurs de téléphone cellulaire. Et ça marche! Pas étonnant qu’il soit repris par tous les publicitaires. Tout ce qui se fait désormais est « intelligent », même si leurs caractéristiques sont loin de correspondre à la définition de l’intelligence telle que définie par le dictionnaire :
L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir ces relations entre elles et d'aboutir à la connaissance conceptuelle et rationnelle (par opposition à la sensation et à l'intuition). Elle permet de comprendre et de s'adapter à des situations nouvelles et peut en ce sens être également définie comme la faculté d'adaptation. L'intelligence peut être également perçue comme la capacité à traiter l'information pour atteindre ses objectifs.

Le terme est dérivé du latin, intelligentare - « faculté de comprendre ») et dont le préfixe inter (entre), et le radical legere (« choisir, cueillir ») ou ligare (« lier ») suggèrent essentiellement l'aptitude à lier des éléments entre eux.

L'intelligence pratique est la capacité d'agir de manière adaptée aux situations. La compréhension ne peut se concevoir sans un système de codification diversifié. On aboutit donc à l’intelligence conceptuelle, inséparable d'une maîtrise du langage (et donc des « mots ») permettant le raisonnement complexe ; le raisonnement étant l’opération mentale d’analyse permettant d'établir les relations entre les éléments. Enfin, et à ce même niveau, l'objet de l'intelligence est la connaissance conceptuelle et rationnelle[1].

Que les publicitaires se servent de tout ce qui fait vendre c’est bien compréhensible. Mais d’acheter leurs produits sous leur seul mérite qu’on les dit « intelligents » n’est certes pas une preuve d’intelligence.
« Aussi intelligent qu'on soit, on passe une bonne partie de la journée à être idiot. »
Peggy Scott-Adams


(P.V.254)

vendredi 19 avril 2013

L’augmentation exponentielle du coût de la vie

Accommodements raisonnables, augmentations raisonnables ? À vous de choisir!
Mais dans un cas comme dans l’autre, que fait-on quand le raisonnable n’est plus?

Personnellement j’aimerais, comme beaucoup d’entre vous je suppose, que les augmentations restent raisonnables mais ça n’est pas toujours le cas. La vie c’est comme ça, l’on a pas toujours ce qu’on veut.
Avez-vous remarqué que, depuis quelques années, les prix à la consommation augmentent d’une façon qui aurait été inconcevable jusqu’à il y a 5 ou 6 ans. La marche des prix s'accélère ce qui réduit d'autant le pouvoir d'achat des ménages dont le revenu disponible progresse plus lentement.
L’essence a probablement donné le coup d’envoi à cette augmentation effrénée. Il fût un temps, lorsque l’essence subissait une augmentation, c’était de 1, 2, voir 3 cents au maximum. Maintenant c’est de 10, 20, voir 30 cents, pourquoi? Pourquoi le prix à la pompe a-t-il doublé en moins 10 ans.  On est loin du raisonnable, loin de l’augmentation moyenne du coût de la vie.

Même chose pour les produits alimentaires de base : pain, lait, légumes, fruits, sucre, etc., il n’est pas rare que du jour au lendemain, l’un de ces items subisse une augmentation d’un dollar ou plus, pourquoi?
Un exemple :
Le prix du sucre en format 2 kg : prix régulier chez Metro $ 3.39, prix régulier chez Maxi, $ 1.88, laissé en spécial à $ 1.41.  Des différences de prix qui défient toute concurrence.   Tellement que Canadien Tire et Wal-Mart se lancent dans l’alimentation? Est-ce parce qu’ils ont senti que le potentiel de profit à réaliser est meilleur que dans leurs lignes de ventes traditionnelles ? Une chose est sûre,  nous devons manger pour vivre, peu importe le prix.


Personne ne dit rien, personne ne fait rien. Pas nos dirigeants en tout cas. Sont-ils trop occupés à se dénigrer entre eux pour s’occuper des problèmes pour lesquels ils ont été élus?
Quand allons-nous réagir?
Les gens ordinaires doivent concentrer toutes leurs énergies à joindre les deux bouts, pendant que les politiciens vivent dans un monde parallèle, déconnectés de cette réalité. J’en veux pour preuve, les sujets qu’ils abordent, au Québec : la souveraineté, l’indépendance, etc., tous des sujets que personne ne veux plus. 


Le danger à plus ou moins long terme, c’est que si personne ne fait rien, nous allons rejoindre plusieurs pays en termes de criminalité. Il faut bien comprendre qu’en même temps que les prix augmentent, le pouvoir d’achat diminue et les gens s’appauvrissent. Des gens qui, contre leur volonté, seront appelés par instinct de survie à commettre toute sorte de vol et autres larcins, ne serait-ce que pour nourrir leurs enfants.
Mis à jour. En 2015 la tendance se poursuit: Les salaires ne suivent pas la hausse des prix
« Cette année, les chèques de paie des travailleurs québécois ont augmenté en moyenne de 2,4 % alors que les prix des aliments ont progressé de 4,1 % en moyenne, selon deux études séparées du Conseil du patronat du Québec et du Food Institute de l’Université Guelph en Ontario. »

Certains attribuent ces hausses aux changements climatiques.  Selon mes observations l’avidité du secteur de l’alimentation à plus à voir avec ces augmentations que le réchauffement climatique. Sinon comment expliquer qu’a chaque semaine des bannières comme : Metro, Loblaws et tous les autres peuvent se permettre de faire des spéciaux avec des réductions de plus de 50%  sur certains articles? Et même avec de telles réductions ils font encore de l’argent, car n’allez pas croire qu’ils vendent à perte. L’explication de ces augmentations réside donc dans le fait que ce sont les marges de profit qui augmentent et non les produits à la source.  Les fournisseurs de ces chaines de magasins vous le confirmeront.

Pour les nostalgiques, une maison du catalogue de Noël de Montgomery Ward de 1934
(P.V.238)

samedi 16 mars 2013

Vive le CHAMPAGNE !!!

À votre santé!
Ce vin est exceptionnellement riche en sels minéraux : sodium, calcium, magnésium...

Ce composé minéral a la propriété de favoriser la tonicité et la contraction des fibres musculaires lisses et striées.

1.         Il renforce la systole cardiaque.

2.         Riche en phosphore, aliment du système nerveux, il est un euphorisant naturel.

3.         Bactéricide, surtout intestinal.

4.         Il a une action tonique sur l'estomac.

5.         Par son acidité naturelle, combat le colibacille qui se développe.

6.         Par son action désintoxicante, il nettoie les vaisseaux, les dépôts calcaires et les  parois vasculaires, et fait obstacle à la sénescence et aux rhumatismes.

7.         Agit contre l'aérophagie et l'estomac paresseux.

On dit de lui qu'il est le « lait du vieillard ».

On l'utilise contre les affections coronariennes et il aide ceux qui relèvent d'un infarctus.

Également contre l'arthrose et la goutte.

Je ne savais pas tout ça, mais je savais bien que j'avais raison d'en boire... !
Avec tous ces effets bénéfiques, le champagne devrait être prescrit et remboursé par les systèmes de santé!
C’est bien dit et ça fait sourire, j’achète!
Soyons sérieux maintenant, comment une chose peut n’avoir que des bienfaits?
Doit-on en déduire que cette étude a été manipulée, biaisée? Pas nécessairement mais ceci démontre que toute étude peut l’être. Il suffit d’en mentionner les bienfaits et taire les effets néfastes.
Par définition, une analyse ciblée peut difficilement être objective dans ses résultats et voici pourquoi :
Si je voulais vendre un produit quelconque, je ferais ce que je soupçonne certaines compagnies de faire.
1.     Je commencerais par faire une liste exhaustive des bienfaits en lien avec ce que les gens recherchent et qui font vendre.  Exemple : pour un produit alimentaire, je demanderais de rechercher  d’éventuelles traces d’omégas 3, l’absence de gras-transes, etc… En d’autres mots tout ce qui est tendance.
2.    Je soumettrais cette liste à un laboratoire de recherche en leur demandant de prouver ce qui est souhaitable.
3.    J’utiliserais le rapport d’analyse de façon à maximiser les ventes.
Entre nous, il faudrait être bien malchanceux pour ne pas trouver au moins 10%  des bienfaits énumérés sur la liste. Même s’il est plus que probable qu’au cours de ses analyses le laboratoire découvre des contre-indications, à quoi bon les mentionner d’amblé?
Vous pensiez que les compagnies vous disaient toute la vérité? Alors pourquoi découvrons-nous régulièrement que tel produit est rappelé, voir retiré du marché?
Quelquefois c’est une surprise, tant pour les compagnies que les acheteurs, mais pas toujours.  Les analyses de laboratoire  souvent décèlent des effets nuisibles à plus ou moins long terme. Une évaluation du risque décide, en bout de ligne, si les irritants doivent être gardés secret jusqu’à ce que le public ne les découvrent. En attendant, l’argent continu de rentrer.
Même si les compagnies veulent votre bien, n’oublions pas qu’elles doivent avant tout satisfaire leurs actionnaires. Prudence et esprit critique est donc de mise.




(P.V.402)

mercredi 13 mars 2013

Les étudiants déçus du gouvernement Marois


Qu’espéraient-ils? Une diminution des frais de scolarité? Sût été le cas avec le gel des frais. L’indexation qu’ils doivent subir ne devrait pas être considérée comme une augmentation.
Les études c’est important, tout le monde est d’accord avec le principe. Mais les études représentent un coût pour la société, alors que pour les étudiants c’est un investissement.

En 2012, les droits de scolarité paient 12 % de l'aide financière aux études, contre 28 % pour le gouvernement provincial et 60 % pour le gouvernement fédéral. La hausse des droits de scolarité prévue de 2012 à 2016, désormais annulée, aurait fait passer le pourcentage de l'aide financière aux études assumé par les étudiants à 28 %, alors que le gouvernement provincial aurait payé 15 % des coûts.

Chacun sait qu’un investissement, contrairement à une dépense, rapporte avec le temps. Les étudiants ne le savent pas? Mais qu’est-ce qu’on leur enseigne ? Ne savent-il pas non plus que les frais de scolarité québécois sont les deuxième plus faibles au Canada après Terre-Neuve-Labrador? Voir les 2 tableaux ci-dessous, fourni par Statistique Canada

Chacun doit faire sa part dans une société. Pourquoi en serait-il autrement des étudiants?

Les étudiants ne sont qu’un groupe parmi d’autres dans la société. Et toute société organisée a ses priorités. Procédons par analogie pour mieux comprendre les intérêts de chacun des groupes :
Schématisons donc les revenus de l’État sous forme de tarte. Cette tarte coupée en pointes, chacunes de taille proportionnelle aux différents groupes que composent la société et de l’argent qui leur est redistribué.
Si l’État cède aux revendications des étudiants, il devra soit s’endetter davantage, soit diminuer l’allocation d’un ou plusieurs de ces groupes (changeant ainsi la dimension des pointes de tarte touchées). La question est de savoir lequel ou lesquelles? La santé, les garderies, les bas salaires, etc…?

Si la santé, les garderies ou les bas salaires pensent que l’État est trop généreux envers eux, transférons une partie de leur allocation vers les étudiants. Quant à moi je doute que l’un de ces groupes ou d’autres pensent que l’État est trop généreux envers eux. La prudence et donc de mise avant de changer quoi que ce soit pouvant créer des injustices et risquer entrainer le chaos sociale.

Selon l’Institut de Recherche en Économie contemporaine (IREC), l'abolition des droits de scolarité au Québec coûterait entre 176 et 405 millions de dollars. Les étudiants pourraient demander des volontaires au sein de la société québécoise pour les alléger de ces coûts.


Note aux lecteurs Les données pour 2012-2013 sont sujettes à révision. Tout changement requis sera fait pour la diffusion des données de 2013-2014 lorsque celles de 2012-2013 deviendront définitives.

Tableau 1
Moyenne des frais de scolarité des étudiants canadiens du premier cycle inscrits à temps plein, par province Date de modification : 2012-09-12

Moyenne des frais de scolarité des étudiants canadiens du premier cycle inscrits à temps plein, par province
2011-2012r
2012-2013p
2011-2012 à 2012-2013
dollars courants
variation en %
Canada
5 313
5 581
5,0
Terre-Neuve-et-Labrador
2 649
2 649
0,0
Île-du-Prince-Édouard
5 258
5 470
4,0
Nouvelle-Écosse
5 722
5 934
3,7
Nouveau-Brunswick
5 728
5 917
3,3
Québec
2 520
2 774
10,1
Ontario
6 815
7 180
5,4
Manitoba
3 638
3 729
2,5
Saskatchewan
5 734
6 017
4,9
Alberta
5 663
5 883
3,9
Colombie-Britannique
4 919
5 015
2,0

Tableau 2 :
Moyenne des frais de scolarité des étudiants canadiens du premier cycle inscrits à temps plein, par province Date de modification : 2012-09-12

Moyenne des frais de scolarité des étudiants canadiens des deuxième et troisième cycles inscrits à temps plein, par province
2011-2012r
2012-2013p
2011-2012 à 2012-2013
dollars courants
variation en %
Canada
5 450
5 695
4,5
Terre-Neuve-et-Labrador
2 456
2 456
0,0
Île-du-Prince-Édouard
3 992
4 100
2,7
Nouvelle-Écosse
7 427
7 613
2,5
Nouveau-Brunswick
5 258
5 449
3,6
Québec
2 718
2 969
9,2
Ontario
7 682
8 041
4,7
Manitoba
4 173
4 292
2,9
Saskatchewan
3 444
3 656
6,2
Alberta
4 676
4 746
1,5
Colombie-Britannique
7 442
7 593
2,0

Doit-on comparer les manifestations étudiantes du printemps 2015 (contre les mesures d’austérité du Gouvernement Couillard), avec les manifestations du printemps érable 2012?  
Manifestation nationale contre l'austérité.
Grève étudiante québécoise de 2012 — Wikipédia

(P.V.374)