jeudi 9 juin 2022

L’inflation. Comment la contrer.

Un sujet qui est sur toutes les lèvres, sauf sur celles des politiciens.  On sait pourquoi.  L’argent rentre comme jamais.  Pourquoi? Parce que les produits et services sont taxés en pourcentage.  Résultat, plus les prix augmentent et plus ça rapporte.

C’est du moins ce qu’on nous enseigne à l’école élémentaire.  Et à tous ceux qui prétendent le contraire, je leur dis MENSONGE.

En plus on nous dit qu’il n’y a rien à faire pour régler le problème.  MENSONGE encore une fois.

La solution pour contrer l'inflation est simple, il suffit de taxer les profits. À commencer par les profits des pétrolières qui frisent l’indécence. Quand les pétrolières verront que leurs profits ne servent qu’à remplir les coffres de l’État plutôt que les leurs, elles cesseront de vouloir faire autant de profit.

Qu’on arrête de nous bassiner avec « c’est une question d’offre et de demande, que c’est à cause de la covid-19, de la guerre en Ukraine, de la rareté, etc. »  L’essence, il y en a toujours autant et elle ne coûte pas plus cher à produire.  Alors, tout ça n’explique pas pourquoi le prix de l’essence à la pompe, est en passe de coûter deux fois plus cher qu’il y a 1 an.

Voir : Les pétrolières font le plein… de profits | La Presse 

La pétrolière intégrée Imperial Oil, connue des automobilistes canadiens pour son réseau de 2400 postes d’essence Esso et Mobil, a présenté ses résultats pour le premier trimestre 2022, avec un bénéfice net en hausse de 198 % – presque triplé – à 1,17 milliard de dollars. Il s’agit d’un montant de bénéfice record « en plus de 30 ans » chez Imperial Oil, lors d’un premier trimestre de l’année.

Plus récemment, le 9 mai, c’était au tour de Suncor, qui extrait du pétrole des sables bitumineux en Alberta, et exploite le réseau de 1,584 postes d’essence Petro-Canada, a annoncé un bénéfice net trimestriel en hausse spectaculaire de 259 % à 2,95 milliards de dollars. Trouvez-vous ça normal?

Je pourrais vous citer d’autres exemples, mais à quoi bon, puisque chacun sait que c’est comme ça pour l’ensemble de l’industrie pétrolière, partout autour du globe. Enfin presque partout car, figurez-vous que les automobilistes vénézuéliens payent en moyenne 0,025 euro pour un litre de SP95, alors qu’en France il coûte plus de 2 euros.  Mais c’est à Hong Kong que le prix moyen au litre est le plus élevé au monde, avec 2,83 euros le litre. Pourquoi une telle disparité? Essentiellement à cause de deux choses : la marge des profits et des taxes.

La solution, une nouvelle taxe sur les géants pétroliers pour contrer l’inflation.  Voir Royaume-Uni | Une nouvelle taxe sur les géants pétroliers pour contrer l’inflation | La Presse

Londres s’est résolu, jeudi, à instaurer une taxe sur les bénéfices des géants pétroliers, pour financer des milliards de livres (£) d’aide face à la flambée du coût de la vie, après avoir refusé de le faire pendant des semaines.

Une taxe « temporaire de 25 % sur les bénéfices énergétiques pour les entreprises de pétrole et gaz, reflétant leurs profits extraordinaires », depuis le début de la guerre en Ukraine.

Tout ce qu’on produit et transporte utilise du pétrole et/ou du gaz. En taxant les profits on va, à coup sûr, faire baisser le coût de l’énergie et, par ricochet, le prix des biens de consommation. En plus quand l’essence, les loyers et le panier d’épicerie, augmentent plus vite que les revenus on risque la récession. 

Et oui le panier d’épicerie, parlons-en, car les pétrolières ne sont pas à elles seules responsables de la flambée des prix. On devrait aussi dénoncer les grandes bannières de l’alimentation. Dans bien des cas, ce ne sont pas des augmentations de 8%, comme on essaie de nous le faire croire dans les médiats, mais de 50% voire plus. Pour l'expliquer on nous dit que c’est à cause des ruptures dans la chaine d’approvisionnement, mais c’est faux la plupart de temps. La vérité c’est que certains profitent de la situation. On assiste à ce que j’appellerai « UNE CUPIDE FLATION ». 

La solution : instaurer une taxe pour combattre les taxes. Ça a l’air fou dit comme ça, mais vous allez voir que c’est logique.  Comme je vous le disais d’entrée de jeu, « les produits et services sont taxés en pourcentage.  Résultat, plus les produits et services augmentent et plus la taxe de ceux-ci rapporte à l’État. L’inverse est aussi vrai. Si par une taxe sur les profits on fait baisser le prix des biens et services, la taxe rapportera moins à l’État. Et cette taxe qui n’est pas prélevé est autant d’argent en plus dans vos poches. C’est, en d’autres mots, une façon de rétablir votre pouvoir d’achat.  L’État aura moins d’argent mais, en contrepartie, il n’aura plus à vous promettre un chèque en compensation de l’augmentation du coût de la vie, si vous votez pour lui aux prochaines élections.

Les bienfaits d’une telle politique ne s’arrêtent pas là. Car plus d’argent dans vos poches, c’est aussi une dépendance moins grande aux banques alimentaires, du coup moins de sans-abris et moins de violence.  Tout est lié, qu’on le veuille ou non.

Mise à jour 30-11-2022 Des frigos et des ventres presque vides pour les Fêtes (msn.com)

Le problème, c’est la pauvreté qui augmente, et le fait que, bien souvent, la seule dépense compressible dans le budget des ménages soit l’alimentation. « Il y a trop de monde en situation d’insécurité alimentaire. C’est ça, malheureusement, la situation. »

Mise à jour 18-12-2022 : Finalement on ne peut pas parler d’inflation sans parler du prix des loyers.

Aux dernières nouvelles on apprend que c’est à Gatineau, la ville où les loyers sont les plus chers au Québec (msn.com), devant Montréal, Laval et Québec.

Dans plusieurs cas les locataires finissent par payer plus de 50 % de leurs revenus pour se loger. « C'est tout à fait inquiétant ». Une tendance qui se poursuit et qui n’étonne personne. Gatineau étant voisine d’Ottawa, la capitale fédérale, où la location d'un logement d’une chambre coûte 1939 $ par mois et de 2300 $ pour un logement de deux chambres.

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