Qu’espéraient-ils? Une
diminution des frais de scolarité? Sût été le cas avec le gel des frais.
L’indexation qu’ils doivent subir ne devrait pas être considérée comme une
augmentation.
Les études c’est important, tout le monde est d’accord avec le principe. Mais les études représentent un coût pour la société, alors que pour les étudiants c’est un investissement.
Les études c’est important, tout le monde est d’accord avec le principe. Mais les études représentent un coût pour la société, alors que pour les étudiants c’est un investissement.
En 2012, les droits de
scolarité paient 12 % de l'aide financière aux études, contre 28 % pour le
gouvernement provincial et 60 % pour le gouvernement fédéral. La hausse des droits de scolarité prévue de 2012 à 2016, désormais
annulée, aurait
fait passer le pourcentage de l'aide financière aux études assumé par les
étudiants à 28 %, alors que le gouvernement provincial aurait payé 15 % des
coûts.
Chacun sait qu’un investissement, contrairement à une dépense, rapporte
avec le temps. Les étudiants ne le savent pas? Mais qu’est-ce qu’on leur
enseigne ? Ne savent-il pas non plus que les frais de scolarité québécois
sont les deuxième plus faibles au Canada après Terre-Neuve-Labrador? Voir les 2
tableaux ci-dessous, fourni par Statistique Canada
Chacun doit faire sa part dans une société. Pourquoi en serait-il
autrement des étudiants?
Les étudiants ne sont qu’un groupe parmi d’autres dans la société. Et
toute société organisée a ses priorités. Procédons par analogie pour mieux
comprendre les intérêts de chacun des groupes :
Schématisons donc les revenus de l’État sous forme de tarte. Cette tarte coupée en pointes, chacunes de taille proportionnelle aux différents groupes que composent la société et de l’argent qui leur est redistribué.
Si l’État cède aux revendications des étudiants, il devra soit s’endetter davantage, soit diminuer l’allocation d’un ou plusieurs de ces groupes (changeant ainsi la dimension des pointes de tarte touchées). La question est de savoir lequel ou lesquelles? La santé, les garderies, les bas salaires, etc…?
Schématisons donc les revenus de l’État sous forme de tarte. Cette tarte coupée en pointes, chacunes de taille proportionnelle aux différents groupes que composent la société et de l’argent qui leur est redistribué.
Si l’État cède aux revendications des étudiants, il devra soit s’endetter davantage, soit diminuer l’allocation d’un ou plusieurs de ces groupes (changeant ainsi la dimension des pointes de tarte touchées). La question est de savoir lequel ou lesquelles? La santé, les garderies, les bas salaires, etc…?
Si la santé, les garderies ou les bas salaires pensent que l’État est
trop généreux envers eux, transférons une partie de leur allocation vers les
étudiants. Quant à moi je doute que l’un de ces groupes ou d’autres pensent que
l’État est trop généreux envers eux. La prudence et donc de mise avant de
changer quoi que ce soit pouvant créer des injustices et risquer entrainer le
chaos sociale.
Selon l’Institut de Recherche en Économie contemporaine (IREC),
l'abolition des droits de scolarité au Québec coûterait entre 176 et 405
millions de dollars. Les étudiants pourraient demander des volontaires au sein
de la société québécoise pour les alléger de ces coûts.
Note
aux lecteurs Les données pour 2012-2013 sont
sujettes à révision. Tout changement requis sera fait pour la diffusion des
données de 2013-2014 lorsque celles de 2012-2013 deviendront définitives.
Tableau 1
Moyenne des frais de scolarité des étudiants canadiens du premier cycle inscrits à temps plein, par province Date de modification : 2012-09-12
Moyenne des frais de scolarité des étudiants canadiens du premier cycle inscrits à temps plein, par province Date de modification : 2012-09-12
2011-2012r
|
2012-2013p
|
2011-2012 à 2012-2013
|
|
dollars courants
|
variation en %
|
||
Canada
|
5 313
|
5 581
|
5,0
|
Terre-Neuve-et-Labrador
|
2 649
|
2 649
|
0,0
|
Île-du-Prince-Édouard
|
5 258
|
5 470
|
4,0
|
Nouvelle-Écosse
|
5 722
|
5 934
|
3,7
|
Nouveau-Brunswick
|
5 728
|
5 917
|
3,3
|
Québec
|
2 520
|
2 774
|
10,1
|
Ontario
|
6 815
|
7 180
|
5,4
|
Manitoba
|
3 638
|
3 729
|
2,5
|
Saskatchewan
|
5 734
|
6 017
|
4,9
|
Alberta
|
5 663
|
5 883
|
3,9
|
Colombie-Britannique
|
4 919
|
5 015
|
2,0
|
Tableau 2 :
Moyenne des frais de scolarité des étudiants
canadiens du premier cycle inscrits à temps plein, par province Date de
modification : 2012-09-12
2011-2012r
|
2012-2013p
|
2011-2012 à 2012-2013
|
|
dollars courants
|
variation en %
|
||
Canada
|
5 450
|
5 695
|
4,5
|
Terre-Neuve-et-Labrador
|
2 456
|
2 456
|
0,0
|
Île-du-Prince-Édouard
|
3 992
|
4 100
|
2,7
|
Nouvelle-Écosse
|
7 427
|
7 613
|
2,5
|
Nouveau-Brunswick
|
5 258
|
5 449
|
3,6
|
Québec
|
2 718
|
2 969
|
9,2
|
Ontario
|
7 682
|
8 041
|
4,7
|
Manitoba
|
4 173
|
4 292
|
2,9
|
Saskatchewan
|
3 444
|
3 656
|
6,2
|
Alberta
|
4 676
|
4 746
|
1,5
|
Colombie-Britannique
|
7 442
|
7 593
|
2,0
|
Doit-on
comparer les manifestations étudiantes du printemps 2015 (contre les mesures
d’austérité du Gouvernement Couillard), avec les manifestations du printemps
érable 2012?
Manifestation nationale contre l'austérité.Grève étudiante québécoise de 2012 — Wikipédia
(P.V.374)
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