vendredi 21 janvier 2022

Quand la covid-19 a pour effet de semer la zizanie au sein de la population

Je dis bien « la covid-19 » pour rappeler qu’à la base, c’est la covid-19 qui nous a divisée : le gouvernement et sa population.  Qu’on soit vacciné ou pas, qu'on soit pour ou contre, sans la covid-19, personne n’aurait perdu la tête et ses repères.

Au dire du premier ministre, François Legault, dans sa conférence de presse du jeudi 20 janvier 2022, il resterait « 565 000 adultes non vaccinés au Québec ».

Si je fais un calcul rapide (basé sur la population du Québec qui était de 8 604 500 habitants au 1er juillet 2021), pour que tout le monde comprenne :

(565 000 / 8 604 500) X 100 = 6,57% des adultes non vaccinés au Québec et non 10 % comme on n’arrête pas de le dire.

Et pour réduire le taux des non-vaccinés, M Legault disait aussi, dans sa conférence de presse, qu’il allait essayer de rejoindre les non-vaccinés pour leur expliquer les avantages de la vaccination (chacun comprendra que ce n’est pas lui personnellement qui va leur téléphoner), et c’est très bien. Par contre, si c’est juste pour leur expliquer les avantages de la vaccination, c’est inutile et insultant.  Inutile parce que depuis que la vaccination est commencée, on n’arrête pas d’expliquer en long et en large pourquoi on a tous intérêt à se faire vacciner. Ce qui fait qu’à part quelques personnes ici et là, tout le monde est parfaitement au courant.  Alors, de penser que 6,57 % de la population n’est toujours pas vaccinés simplement parce qu’elle ignore les effets de la vaccination est un peu insultant. J’aime croire, au contraire, que cette résistance à se faire vacciner est beaucoup plus profonde. Et c’est ce qu’il faut découvrir si l'on veut vraiment aider ces gens. Ce n’est certainement pas en leur imposant des mesures punitives, comme on le fait présentement, qu’on va y parvenir.  

Et surtout, il faut arrêter de mettre les non-vaccinés et les anti-vax dans le même panier. Tout ce qu’on fait présentement, c’est diaboliser ces deux groupes sans discernement, en disant qu’ils représentent 10 % de la population et qu’ils sont responsables de tous les maux.  Ce qui est totalement faux.  Même si 100 % (ce qui n’arrivera jamais), de la population avait été vaccinée à 2 doses, on aurait quand même eu une cinquième vague.  J’en veux pour preuve toutes ces personnes vaccinées à deux doses qui présentement occupent des lits d’hôpitaux, selon le gouvernement. Et à ceux qui seraient tentés de me dire qu’ils ont été contaminés par des non-vaccinés, je vous répondrais que, même les vaccinés peuvent transmettre la maladie. C’est du moins ce que nous disent les spécialistes.

On mène au Québec une campagne de dénigrement injuste et indigne qui donne comme résultat, selon un sondage Maru (aux dires de Jean-François Lisée, à l’émission, « les Mordus de politique ») que : 

61% des Canadiens et des Québécois sont en faveur d’une taxe de 150 $ par mois pour les non-vaccinés;

31 % veulent qu’ils paient pour ce que leur hospitalisation a coûté;

37 % veulent qu’on les empêche d’aller à l’hôpital;

Et 27 % veulent qu’on les mette en prison jusqu’à 5 jours.

Au lieu de semer la zizanie dans la population, pour détourner l’attention du fait qu’on a perdu le contrôle de la pandémie à force de décisions contradictoires et incohérentes, on ferait mieux de s’occuper de l’inflation galopante qui nous menace avant d’en perdre le contrôle là aussi.

Hausse des prix décembre 2021

Essence + 33.3%

Aliments + 5.2%

Logement + 5.4%

Véhicule + 7.2%

Électroménagers + 8.9%

Assurances + 9.3%

Et si la banque centrale hausse son taux directeur pour freiner l’économie (ce qui est à peu près certain), les gens qui ont emprunté jusqu’à la limite de leur capacité risquent de perdre leur maison et joindre les rangs des sans abris. À ce propos: Mort d’une sans-abri en plein froid | « Ça ne devrait jamais arriver à Montréal » | La Presse

Mise à jour du 24-01-2022. Au téléjournal de 17h à TVA.

Mario Dumont.  « Faut qu’à la fin tout le monde soit vacciné pour s’en sortir. »

1.     Il est utopique de penser qu’on peut vacciner 100 % d’une population.

2.    En plus c'est inutile, s’il est vrai selon la science, que même les gens vaccinés transmettent le virus presque autant que les gens non vaccinés.

3.   Si c’est vrai aussi, toujours selon la science, que même les gens vaccinés à trois doses attrapent la covid-19 presque autant que ceux qui ne sont pas vaccinés.

Bref…si les affirmations 2 et 3 sont vraies, il serait peut-être temps d’admettre, ce qui semble de plus en plus évident aux yeux de tous, les vaccins contre la covid-19 ne sont pas aussi efficaces qu’on le prétend.

Et de dire, oui, mais le risque de complication est plus faible quand on est vacciné. Voilà une autre affirmation qui tient de moins en moins la route quand on voit le nombre de décès, chez les personnes vaccinées.

Au journal télévisé on dit aussi qu’il reste 540 000 non-vaccinés au Québec. Résultat 92% de la population est maintenant vaccinée, nous dit-on du même souffle. C’est impossible quand on sait que la population du Québec était de 8 604 500 habitants, au 1er juillet 2021

(540 000 / 8 604 500) X 100 = 6,28% de non vaccinés, ou à l’inverse 93,72 % de vaccinés.

Il faut arrêter de tarabiscoter les chiffres et continuer à dire que 10 % de la population n’est toujours pas vaccinée et que c’est à cause d’elle qu’on a besoin d’un passeport vaccinal.

Le passeport vaccinal ne fait que semer la grogne dans la population sans protéger qui que ce soit.  Pourquoi? Parce que les employées où l’on impose le passeport vaccinal n’ont pas l’obligation d’être vaccinés, contrairement aux clients.  En plus, le passeport vaccinal nécessite l’ajout de personnel, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et occasionne des coûts supplémentaires qui doivent nécessairement être refilés aux clients. Au bout du compte tout le monde y perd.

Je me souviens, au début de la vaccination, on nous disait, pour nous faire accepter les consignes sanitaires et les sacrifices, qu’avec 75 %, de la population vaccinée on obtiendrait l’immunité collective et que l’on pourrait revenir à une vie normale. Quand le gouvernement a réalisé que 75% ne suffisait pas à obtenir l’immunité collective, il nous a demandé de fournir un effort supplémentaire. Il fallait maintenant que 80% de la population soit vaccinée, puis ce fut 85%.

93,72 % de la population est maintenant vaccinée et non seulement l’immunité n’est toujours pas atteinte, mais la situation est pire que jamais. 

Les hôpitaux nous disent, qu'ils sont tellement débordés, qu’ils pourraient revoir leur façon de dispenser les soins aux patients. (Quand le minimum devient le maximum en fait de quantité et de qualité.)

La situation est telle qu’on a abandonné les tests PCR pour la population en général. Ce qui fait qu’on ignore totalement le nombre de nouveaux cas quotidiens. On nous dit qu’à ce stade-ci, le nombre d'hospitalisations est la meilleure manière d'évaluer l'évolution de la pandémie.  Et l’on compte sur gens pour s’isoler en cas de symptômes apparents à la covid.  Ceci dans un contexte où il est presque aussi difficile de se procurer un test rapide pour s’auto tester, que de gagner à la loterie.  

Même si l’on sait, depuis le début de la pandémie ou presque, que le virus se répand par voie aérienne, on a failli à équiper les écoles de système de ventilation adéquat. À la place on installe des détecteurs de CO2. Un détecteur de co2 nous informe sur la présence de dioxyde de carbone tout comme le passeport vaccinal nous informe sur le statut vaccinal, mais dans un cas comme dans l’autre on ne règle pas le problème. Du coup on s’en remet aux parents pour appliquer des mesures sanitaires tellement compliquées que la plupart ne les comprennent pas.

Concernant les travailleurs essentiels que sont les camionneurs transfrontaliers. On ne peut pas avoir deux poids deux mesures.  On ne peut pas dire que le droit pour l’un n’est pas un droit pour l’autre. Ex. : que les infirmières ont le droit ne pas être vaccinées parce qu’on en manque, mais que les chauffeurs de camion sont obligés de se faire vacciner parce qu’on peut s’en passer. C’est une question de justice, de respect et de reconnaissance envers ces camionneurs qui nous ont desservies tout au long de la pandémie alors que personne n’était vacciné. Et maintenant on leur impose un passeport vaccinal alors que le taux de vaccination est de : 93,72 %? Où est la logique?

On joue au yoyo avec l’ouverture et la fermeture des restaurants, des cinémas, des salles de spectacles, des bars, des gyms, etc. Des mesures souvent discutables aux dires des gens concernés. Le gouvernement semble oublier le coût économique et humain que de telles restrictions entraînent.

Bien sûr il y a eu les variants : Alpha, Beta, Gamma, Delta, Omicron et il y en aura d’autres.  Les questions qui se posent sont :

Combien de fois allons-nous devoir nous faire vacciner?

Pendant combien de temps encore le gouvernement va-t-il continuer à imposer des contraintes dites « sanitaires » qui à terme n’améliorent pas la situation?

Combien de doses vaccinales le gouvernement va-t-il exiger pour garder notre passeport vaccinal valide ? 

Ne serait-il pas mieux d’accepter, pour le bien de tous, le fait qu’on devra apprendre à vivre avec une nouvelle maladie en passe de devenir endémique?

Mise à jour du 25-01-2022 - Conférence de presse de François Legault, premier ministre du Québec.  Assouplissement des mesures sanitaires pour le 31 janvier et le 7 février. Le Québec se redéconfine : « Il faut y aller mollo », prévient Legault | Coronavirus | Radio-Canada.ca

Ce que je retiens c’est que vous pourrez parler à vos proches qui décèdent sans avoir à présenter un passeport vaccinal, mais vous ne pourrez pas parler à Dieu, dans son Église, sans passeport vaccinal.

Le gouvernement ne doit pas s’étonner si l’adhésion aux règles sanitaires commence à s’effriter.

Mise à jour du 01-02-2022 : Le premier ministre François Legault a abandonné l’idée de la taxe covid pour les non-vaccinés.

Un premier ministre qui change d’idée, après avoir constaté son erreur, n’est pas un signe de faiblesse, mais un signe de grandeur.

Et si maintenant il consentait à annuler l’obligation du passeport vaccinal dans les commerces au Québec, il retrouverait le respect de tout un peuple. Tout comme l’Irlande qui a éliminé le passeport vaccinal et se fie au « jugement personnel » pour freiner le coronavirus (msn.com)

Les Québécois ne le disent pas ouvertement, mais ils savent faire la différence entre une mesure sanitaire et une mesure qui emmerde le monde.

La taxe covid pour les non-vaccinés et le passeport vaccinal n’ont jamais été des mesures sanitaires, les retirer ne fera donc pas augmenter le nombre de cas de covid-19.

mercredi 12 janvier 2022

Être ou ne pas être vacciné : telle est la question

Dans les deux cas, on peut en mourir, sachez-le.  Et même si le risque de mourir de la covid-19 est plus grand que le risque de mourir du vaccin, vous pourriez être ce malchanceux, mort du vaccin. Et sans aller jusqu’à en mourir, la vaccination pourrait entrainer des effets secondaires graves. Mais ça on n’en parle pas.

D’ailleurs, même vacciné, vous pouvez toujours attraper la covid-19 et en mourir. C’est notre premier ministre, François Legault, qui nous en fait la preuve.  Mardi 11 janvier, M. Legault disait, lors de sa conférence de presse, que le pourcentage des non-vaccinés est de 10% et qu’il compte pour 50% des gens qui occupent les lits aux soins intensifs. C’est donc dire que l’autre 50% est occupé par des gens vaccinés. Et comme la plupart des gens passent par les soins intensifs avant de mourir, on peut en conclure sans l’ombre d’un doute, que certains parmi ceux qui n’ont pas survécu étaient vaccinés.

Voici pourquoi, fondamentalement, on ne peut pas rendre la vaccination obligatoire. Et c’est sans parler du fait que « tout être humain a le droit de prendre des décisions concernant son corps. »

Aussi, avant de partir à la chasse aux sorcières, on devrait regarder plus loin que le bout de son nez, et ne pas croire aveuglément tout ce qu’on nous dit. Certains n’hésitent pas à exagérer, à surinterpréter et même à déformer les faits pour orienter l’opinion publique. Exemple :  Dire que la cinquième vague est celle des non-vaccinés. Avec 28 757 cas actifs au Canada en date du 11-01-2022 du variant omicron, je dirais que la 5e vague c’est celle du variant omicron.  Ou encore de dire que le Dr Arruda a remis sa démission. Dans sa lettre, le Dr Horacio Arruda écrit « Les propos récents tenus sur la crédibilité de nos avis et sur notre rigueur scientifique causent sans doute une certaine érosion de l’adhésion de la population. Dans un tel contexte, j’estime approprié de vous offrir la possibilité de me remplacer avant l’échéance du terme de mon mandat, du moins à titre de DNSP».  Le Dr Arruda n’a donc pas donné sa démission, contrairement à ce qui est rapporté dans les différents médias, il offre au premier ministre la possibilité de le remplacer.

La liberté.

Dieu nous a donné le libre arbitre, les gouvernements et les hommes veulent nous enlever la liberté de choisir.

Et s’il vous plait, ne me dites pas que « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres », car cette maxime a aussi ses limites.   Pour moi la liberté de pensé, la liberté de choisir et la liberté de religion, font partie des libertés fondamentales et inaliénables.

Et à ceux qui disent, « oui, mais MOI j’ai été cherché mes trois doses, je contribue à l’effort collectif, qu’ils en fassent autant ».  Je vous félicite, mais ça ne vous donne pas le droit de forcer vos semblables à faire comme vous.  Essayer d’inverser les rôles avec quelque chose que vous ne feriez jamais, même au prix de votre vie.

Et à ceux qui disent que les réfractaires à la vaccination devraient payer le coût de leur hospitalisation, s’engager sur cette voie pourrait se retourner contre vous. Certains pourraient en effet ne plus vouloir payer pour vous soigner de votre cancer du fumeur, de votre alcoolisme, de vos vices de jeu, etc. Qui n’a pas un jour été soigné, aux frais de la collectivité, pour quelque chose qui sort du cadre des bonnes mœurs? S’engager sur cette voie conduit à l’arbitraire. Pour éviter ça, le Canada s’est doté d’un système de soins de santé universel. Pour ceux qui ne le savent pas, « le principe d'universalité de la Loi canadienne sur la santé exige que tous les résidents d'une province ou d'un territoire aient droit, selon des modalités uniformes, aux services de santé financés par l'État couverts par les régimes provinciaux territoriaux ».  Êtes-vous prêt à sacrifier ce principe? Moi je préfère m’en orgueillir, car je sais comment ça se passe dans les pays où les gens meurent, faute de pouvoir se payer des soins de santé.

Les non-vaccinés paient parfois de leur vie lorsqu’il contracte la covid-19.  Les vaccinés paient aussi de leur vie lorsque le vaccin est sans effet sur eux ou à cause d’une maladie préexistante et non à cause des non-vaccinés.

La covid-19 nous fait payer le prix fort à tous, mais encore plus aux non-vaccinés. Ex. La fonction publique fédérale les prive de leur emploi, sans possibilité de toucher leurs allocations de chômage! Aux non-vaccinés, on les prive du droit fondamental au travail et de leurs allocations de chômage, un droit qu’ils ont acquis avec leurs cotisations à l’assurance emploi.

À cela s’ajoute l’interdiction d’accès aux commerces dits « non essentiels », dont la liste ne cesse de s’allonger. Et même à des magasins pourtant définis par le gouvernement comme essentiels : la Société des alcools du Québec (SAQ) et la Société Québécoise du Cannabis (SQDC). Soit dit en passant, les employés de la SAQ et de la SQDC doivent s’assurer que les clients sont vaccinés, mais eux-mêmes n’ont pas à l’être.  Comme c’est le cas partout où le passeport vaccinal et requis.

Et ça ne s’arrête pas là, puisque le gouvernement Legault planche aussi sur comment leur imposer une contribution santé « significative » au travers de leur rapport d’impôt.  Si le gouvernement espère regarnir ses coffres avec cette nouvelle taxe covid, il risque d’être déçu, car il faut savoir que 40% des Québécois ne paient pas d’impôt.  Et il y a forcément, parmi ces Québécois, des non-vaccinés. Si encore cette mesure contribuait à réduire les contacts, on pourrait comprendre, mais ce n’est pas le cas.

Tout ce qui ressort de ces mesures c’est : vas te faire vacciner. Tu ne le fais pas, t’es puni. Comme je l’ai déjà dit, les gens qui ne se font pas vacciner ne sont pas tous des complotistes. Il y a parmi eux des itinérants, des gens qui souffrent d’un blocage psychologique, d'autres qui ont des problèmes de communication, de mobilité, ou encore qui ont souffert d’effets secondaires graves lors d’une précédente vaccination. Tous des gens qui souffrent de problèmes non reconnus par le gouvernement, faisant que exemptions médicales sont pratiquement impossibles à obtenir.  Et on va leur demander de l’argent qu’ils n’ont pas. Tout ce que ça va faire c’est de les marginaliser encore plus, faire souffrir des gens qui souffrent déjà. Est-ce que c’est ça qu’on veut? Est-ce que c’est ça la bienveillance du gouvernement envers les exclus du partage?

Au Québec on ne dit pas, comme en France, qu’on veut emmerder les non-vaccinés, mais on fait tout pour, c’est évident. Après l’échec des loteries et des primes, le gouvernement, on le voit, est prêt à tout pour obliger les gens à se faire vacciner. Pourquoi s’acharner ainsi? De plus en plus de gens y voient une tentative du premier ministre pour détourner l’attention vers les non-vaccinés et nous faire oublier tout ce qui aurait dû être fait : l’installation des systèmes de ventilation dans les écoles, la vaccination dans les écoles (Près de 50 % des éclosions avant les fêtes avaient lieux dans les écoles), la distribution des tests rapides et la distribution des masques N95.

On ne déteste pas quelqu’un parce qu’il a fait le choix d’être non vacciné, surtout que nous, les vaccinés, sommes protégés. C’est du moins ce que nous disent les gouvernements.  

Et finalement, quand allons-nous comprendre que le méchant c’est le virus de la covid-19, pas les gens qui en sont victimes. Et pour le combattre selon, les experts en santé et l’OMS, la solution passe par la vaccination de tous les peuples de la terre.  Tant qu’on ne mettra pas suffisamment de vaccins à la disposition des pays pauvres, des nouveaux variants risquent d’apparaitre et nous pourrir la vie. 

Mise à jour du 13-01-2022.  Comment le premier ministre peut-il dire que le pic de la vague est atteint alors qu’on ne fait plus de tests PCR pour la population en générale et que le nombre de décès oscille entre 80 et 100 morts par jour? Il faut remonter a avril et mai 2020, au moment de l’hécatombe dans les CHSLD / RPA pour avoir autant de décès sur une base  quotidienne.  Et c’est sans parler du retour en présentiel des écoliers dont la majorité n’est toujours pas adéquatement vaccinée? Évidemment en l’absence de test PCR, il sera difficile de savoir si le nombre de cas augmente ou diminue.    

 Une situation qui crée du désarroi chez certains et suscite des attentes chez d’autres. Les centres culturels, les restaurants et les établissements sportifs s’impatientent (msn.com) 

Mise à jour du 15-01-2022.  La situation est critique dans les hôpitaux, surtout à cause du manque de personnel. Et pour contrer ce manque de personnel, il y a des régions qui vont faire revenir au travail des travailleurs infectés, c’est le cas en Outaouais. 

Par ailleurs, depuis la nuit dernière la vaccination est obligatoire pour les camionneurs qui entrent au Canada.  Ils doivent être doublement vaccinés sinon c’est la quarantaine qui les attend.  Une industrie qui est déjà durement frappé par la pénurie de main-d’œuvre. En raison de cette mesure un peu plus de 26 000 camionneurs transfrontaliers ne peuvent plus venir ici au Canada.  Ce qui représente environ 15% de tous les routiers qui traversent d’un pays à l’autre chaque semaine. À terme on risque de manquer de certains produits dans les magasins en plus d’accélérer la montée de l’inflation. 

D’un côté on fait revenir au travail des employés de la santé dans des milieux ou le risque de transmission et le plus élevé qui soi, à cause de la multitude de contacts.  D’un autre on se prive de 26 000 camionneurs qui ont très peu de contact.  C’est d’ailleurs pour cette raison que même au plus fort de la pandémie, ils ont toujours pu traverser la frontière qu’on partage avec les États-Unis.  Cherchez l’erreur. 

vendredi 7 janvier 2022

Le Gouvernement à perdu le contrôle avec le variant omicron

Martin Beaumont PDG du CHU de Québec-Université Laval Il est le seul que j’ai entendu dire, à ce jour, qu’on est dans la cinquième vague. Quoiqu’il soit, la direction du CHU de Québec est contrainte de procéder à un important délestage. Dès mercredi 5 janvier 2022 : 27 salles d’opération sur 48 devront fermer.  Résultat 300 opérations devront être annulées chaque semaine. De plus 50% des services ambulatoires seront aussi délestés, ce qui représente 10 000 consultations/rendez-vous d’un jour qui devront être reportés chaque semaine. Tout ça parce qu’il manque 723 intervenants qui sont en isolement ou testés positifs à la covid-19. À l’échelle du Québec, c’est 20 000 travailleurs de la santé qui sont sur la touche.

DÉLESTAGE DANS LES HÔPITAUX. Au 7 janvier 2022, trois autres régions ont atteint le niveau 4 (le niveau maximal), il s’agit de l’Estrie, la Mauricie-et-Centre-du-Québec, et la Montérégie-Est. Et d’autres régions vont atteindre le niveau 4 sous peu soit : Lanaudière, Laurentides, Montérégie-Centre et Montérégie-Ouest. Devant la virulence du variant omicron, il est facile d’imaginer que le délestage risque de se généraliser à l’ensemble de la province.

Du côté de la vaccination, on vaccinerait plus si l’on avait plus de personnel. Pour tenter de remédier à ce manque, 200 militaires seront déployés pour assurer la logistique.

Même chose du côté des cliniques de dépistage. Elles ne fournissent plus à la demande et doivent refuser des gens, même parmi ceux qui ont attendu des heures en ligne, dans la rue, dans des conditions hivernales. Et le manque de personnel n’est pas le seul problème en cause, car il semblerait qu’on commence à manquer de matériel pour analyser les prélèvements.

Plan B. 

Pour diminuer l’affluence aux cliniques de dépistage afin d’obtenir un test PCR, le gouvernement du Québec s’est rangé à l’idée de distribuer, gratuitement, des tests rapides à la population. Les gens qui le désirent peuvent maintenant se rendre à leur pharmacie, et se procurer gratuitement une trousse de 5 tests rapides. Le problème c’est que la distribution en pharmacie se fait au compte-goutte, et que les gens peuvent attendre des semaines avant d’obtenir cette fameuse trousse.

Plan C.

Devant l’échec du plan B on passe au plan C, ce qui veut dire que Québec renonce aux tests PCR offerts à tous. Ils seront désormais réservés au personnel soignant et à risque. Le gouvernement s’en remet aux tests rapides pour la population, mais comme je le disais, ils ne sont pas disponibles pour le moment. Résultat, le nombre de cas quotidiens de COVID-19 ne reflétera plus l’ampleur de la propagation de la maladie dans la province.  Une réalité inquiétante.

Quoi faire pour endiguer la pandémie?

On renforce les mesures sanitaires : fermeture des bars, des restaurants, des gyms, des salles de spectacle, on ferme aussi les épiceries le dimanche (pour 3 semaines) et on réintroduit le couvre-feu.

Par contre, on réduit la période d’isolement.

Québec avait même publié, la semaine dernière, une directive stipulant que les éducatrices en service de garde, et les enfants qui ont été en contact avec une personne ayant contracté la COVID-19, ne sont plus tenus de s’isoler, à moins de présenter des symptômes associés au coronavirus.  Mais le gouvernement s’est ravisé après que la Santé publique de Montréal a jugé plus prudent de suspendre cette directive.

Rien ne va plus. 

Avec le variant OMICRON, le gouvernement a perdu le contrôle de la propagation de la covid-19 puisqu’il n’est même plus en mesure de savoir à quelle vitesse le virus se répand.

Quoi faire quand on ne sait plus quoi faire?

On cherche un coupable.  Le coupable n’est pas difficile à trouver et vous l’aurez deviné, depuis le temps qu’on en parle et qu’on l'ostracise. Il s’agit des non-vaccinés.  À les entendre, au gouvernement, ils sont responsables de la pandémie. Et pendant que le peuple s'acharne sur les non-vaccinés (c'est une façon de détourner l'attention), le gouvernement peut agir à sa guise en minimisant les risques d’être critiqués. Les autorités en disent tellement de mal qu’on assiste à une véritable chasse aux sorcières. Exemple : Dan Bigras « Je te vaccinerais ça à la sarbacane :) » il y en a d’autres comme lui qui se laissent berner par ce qu'on leur raconte.

Et du côté du gouvernement, en France, dans un entretien accordé au Parisien, le 4 janvier, Emmanuel Macron a déclaré vouloir « emmerder les non-vaccinés ».

Au Québec, dans sa conférence de presse du 6 janvier 2022, Christian Dubé, en réponse à un journaliste, disait « Je comprends qu’on pourrait être tenté de dire que ça serait plaisant de les emmerder, je pense que c’est M Macron à qui vous référez là, mais heu…moi je pense que le premier objectif c’est de limiter les contacts, et le deuxième objectif c’est de les protéger contre eux-mêmes ».  Je vous laisse apprécier le « ça serait plaisant de les emmerder » avec un sourire dans la voix.

Pour moi c’est indigne d’un président de dire et de vouloir emmerder les citoyens. Vers quel genre de société se dirige-t ’on lorsqu’on qu’un chef d’État se permet de tels propos.

Et pour ajouter aux mesures déjà en place, Québec exigera le passeport vaccinal à la SAQ et la SQDC à compter du 18 janvier.  « Et dans les prochains jours, on va ajouter des services ou des commerces non essentiels, par exemple les soins personnels, où le passeport vaccinal va être exigé », a également annoncé Christian Dubé.  Comme si ça allait stopper la progression.

On le voit, le système craque de partout.

Et cette nouvelle tendance à vouloir rappeler au travail des travailleurs infectés par la covid-19, mais asymptomatiques n’est pas pour nous rassurer.

Et en attendant que tous ces décideurs du gouvernement et de la santé publique accordent leurs violons, le peuple doit naviguer au milieu de toutes ces contradictions sans faire d’erreur sous peine d’amendes salées. 

Pas étonnant si certains disent en avoir ras le bol.

La solution

Faire le tri parmi les mesures mises en place, et éliminer les incohérences, les exceptions, les changements d’orientation et ne garder que ce qui s’est avéré être efficace dans le passé. Peut-être même un retour au confinement presque total pour 2 semaines, pour casser la 5e vague.  Et tant pis si cela va à l’encontre des intérêts sociaux économiques. 

Note : Le collège des médecins demande que le passeport vaccinal soit étendu pour les commerces non essentiels. On souhaite aussi que le passeport vaccinal soit le plus rapidement possible valide pour seulement ceux qui ont reçu 3 doses. 

Si en date d’aujourd’hui en rendait le passeport vaccinal valide a seulement ceux qui ont reçus 3 doses de vaccins, on détruirait l’économie du Québec. Il faut savoir qu’à ce jour seulement 1 733 122 personnes ont reçus 3 doses (selon l'INSPQ). Ce qui correspond à 20,21% de la population. Résultat, si après la fermeture des bars, des restaurants, des gyms, des salles de spectacle, etc…on devait priver les autres commerces non essentiels de 80% de leur chiffre d’affaires, on les mettrait tous en faillite.