Pour un cas de covid-19 dans un karaoké, on les ferme tous.
50 cas de covid-19 dans les écoles et non
seulement on les laisse ouvertes, mais en plus on ajoute le volet sport
étude. On a cédé aux critiques. Et comme si ce n’était pas assez, on ajoute
les classes de théâtre. Oui, mais on
crée des bulles, nous dit-on. On
applique le même modèle que les bulles classes.
Qu’est-ce qu’une bulle classe? C’est un groupe d’élève dispensé de porter le
masque, et d’observer les règles de distanciation pourvu qu’ils restent entre
eux.
Ce concept de « Bulle » fait que les
élèves pourront potentiellement être dans 3 bulles : celle de l’école, celle du
sport et celle du théâtre. Ça commence à
faire beaucoup de monde avec qui les élèves auront des contacts. Et forcément quand on augmente les contacts,
on augmente les risques de contamination.
De plus, comme le concept « Bulle » ne
tient pas compte de tous les rapprochements qui ont lieu en dehors du cadre
scolaire, on ne prévient pas la propagation du virus.
La preuve, l’augmentation, dans la population en générale, des cas de covid-19 des deux dernières semaines coïncide avec la reprise économique. C’est ce que tout le monde peut voir. Évidemment, les autorités vous diront que c’est à cause des karaokés, à cause des bars de danseuses et des partys privés, bref du relâchement général. Ce qui sous-entend que c’est de notre faute.
Solution: Il faut sévir. Et pour nous ramener dans le droit chemin,
quoi de mieux que de donner des amendes : de 400 $ à 6 000 $ (excusez du peu),
à ceux qui ne porteront pas de masque dans les lieux publics intérieurs, à compter
de samedi, le 12 septembre 2020. Mais on
ne règlera rien de cette façon.
Je me souviens, comme beaucoup d’entre
vous j’en suis certain. Au début de la pandémie, quand tout le monde cherchait
des masques sans en trouver. Le docteur Arruda disait, pour minimiser ce manque,
qu’il déconseillait le port du masque parce que, selon lui, cela donnait un faux
sentiment de sécurité, d’autant plus que personne ne l’utilisait comme il
faut. Il n’avait pas tort. Et ce qu’il
disait est toujours vrai.
Mais maintenant que la question de
l’approvisionnement en masque est réglée, puisque les gens font leurs propres
masques, et que la plupart des pays l’ont rendu obligatoire, notre gouvernement
s’est, lui aussi, senti obligé de rendre le port du masque obligatoire.
Les gouvernements se copient les uns les
autres. Du coup, ils adoptent plus ou
moins les mêmes mesures, lesquelles provoquent inévitablement les mêmes
effets. Et comme la tendance est à la
hausse, il est facile de conclure que ce qu’on nous force à faire n’est pas la
solution.
La solution est simple et on a pu voir
qu’elle est efficace, car elle avait considérablement ralenti la progression du
virus. Cette solution c’est le
confinement.
Le problème c’est que le confinement ne
peut être qu’une solution temporaire.
Comme je le disais dans mon dernier article: « On ne pouvait pas rester
confiné jusqu’à ce qu’on trouve un vaccin, compte tenu du temps que ça
prend. Et il fallait aussi relancer
l’économie, les gouvernements n’avaient pas les moyens de nous payer à ne rien
faire jusqu’à la fin des temps. »
Résultat, en attendant un vaccin les
gouvernements essaient différentes mesures, et retiennent celles qui
rencontrent l’acceptation sociale du plus grand nombre.
En terminant, le tableau ci-dessous permet de comparer le nombre de cas positifs et le nombre de morts par 100 000 habitants en date du 12 septembre 2020, parmi les pays en liste.
On peut voir, par exemple, que si le Québec était un pays, nous serions au 5e rang ayant eu le plus de cas et au 1er rang pour ce qui est du nombre de morts par 100 000 habitants. La situation est pire au Québec qu’aux États-Unis et au Royaume-Unis, des pays qu’on n’hésite pas à critiquer pour leur gestion de la pandémie.
La cause principale, au Québec, tout le
monde la connait. Elle vient d’une mauvaise gestion dans les CHSLD et les
foyers pour personnes âgées. La deuxième vague appréhendée nous dira si une
solution a été trouvée.
Mise à jour 17-09-2020 Entrer dans une maison sans mandat
Monsieur Legault « C’est difficile, a-t-il reconnu en mêlée de presse. Vous savez qu’au Québec, pour pouvoir entrer dans une maison, ça prend un mandat. Donc, effectivement, ce n’est pas simple, mais on n’exclut rien à ce moment-ci, là. »
Vouloir stopper la propagation du coronavirus est louable mais de là à entrer chez les gens sans mandat? Déjà au mois de mars 2020 plusieurs réclamaient « La loi sur les mesures de guerre ».
Pour info : La loi sur les mesures de guerre a été adoptée
le 18 août 1914 par la 12e législature du Canada dans la foulée de la Première
Guerre mondiale. La loi donnait à la police des pouvoirs d'appréhender et de
chercher les personnes sans justification et de retenir les citoyens durant 90
jours sans donner de raisons.
Il y a 50 ans, le 16 octobre 1970, le gouvernement fédéral de Pierre Elliott Trudeau promulguait la Loi sur les mesures de guerre. Il s'agit d'une date charnière des événements de la crise d'Octobre 1970 au Québec. Un décret qui suspendait les libertés civiles.
Est-ce cela que nous voulons ?
Personne ne veut voir la police débarquer chez soi sans crier gare. D’autant que le modèle Suédois tend à prouver que la solution est ailleurs. Comme on peut le voir sur tableau, ils ont 57 morts par 100 000 habitants alors qu’au Québec on déplore 68 morts par 100 000 habitants. Il faut savoir que le modèle Suédois favorise l’éducation et la responsabilisation de la population plutôt que l’adoption de mesures contraignantes.
À lire aussi: Taux d'adhésion aux théories du complot par pays (%)
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