vendredi 12 février 2016

Information, désinformation, théorie du complot. Et la vérité dans tout ça?

Information, se défini, entre autre, comme : l’action d’informer quelqu’un, un groupe, de le tenir au courant des évènements. La presse est un moyen d’information. 

Désinformer : Utiliser les médias pour faire passer un message susceptible de tromper ou d’influencer l’opinion publique.

Conspiration : Un exemple pourrait-être « Les avions nous empoisonnent »


Les longues traînées blanches que laissent les avions sur leur passage ne sont pas anodines. Ces trainées blanches, que certains appellent « chemtrails » un néologisme obtenu par la contraction de l'anglais «chemical» et «trails», soit « traînée de produits chimiques » par opposition avec « contrail » traînées de condensation.


Les tenants de la théorie du complot prétendent que les « chemtrails » sont des produits chimiques délibérément répandus en haute altitude par diverses agences gouvernementales servant peut-être à empoisonner ou à contrôler la population. Mais si c’était vrai, ceux qui les répandent en seraient aussi les victimes.
Cette théorie est rejetée par la communauté scientifique qui considère qu'il s'agit de simples traînées de condensation.

Ces traînées de condensation se forment lorsque la vapeur d'eau se condense et gèle autour de petites particules émises avec les gaz d'échappement.  La vapeur d'eau vient de l'atmosphère autour de l'avion, mais aussi des gaz d'échappement eux-mêmes.  Ces sillages de condensation se forment normalement à haute altitude, au-dessus de 8000 mètres, où la température est de l'ordre de -40 degrés Celsius.  Ils peuvent aussi se former à plus basse altitude si l'air est très humide. Comme les conditions hygroscopiques peuvent varier d'un endroit à l'autre, il arrive que ces sillages de condensation soient interrompus pour reprendre plus loin. On remarque aussi que le sillage ne commence pas juste derrière les réacteurs mais plus loin.  Cela vient du fait que les changements d'état de la vapeur d'eau en liquide prennent un certain temps.

 Théorie du complot :

Dès qu’un évènement violent ou dramatique se produit quelque part, ils s’en trouvent toujours pour y voir l’existence d’un improbable complot.
Pour appuyer leur théorie il leur suffit de dire que : rien n’arrive par hasard, que c’est le résultat de volontés cachées et que rien n’est  tel qu’il paraît être.  Finalement que tout est lié mais de façon occulte.
 
La démarche pour en prouver l’existence part du principe qu’il ne peut en être autrement.  Puis de citer quelques exemples de complot avéré, pour que bon nombre de récalcitrant à l’ordre établi se rallient à cette idée.
Après ils accumulent des faits sur ce qu’ils veulent dénoncer et font le tri.
Les faits qui vont dans le sens de ce qu’il faut démontrer sont conservés et interprétés dans le sens voulu, alors que les autres sont éliminés.
Un bon exemple est « Le 11 septembre était un complot intérieur »

Il existe bien des théories conspirationnistes sur les attentats du 11 septembre 2001. Les deux plus populaires parlent d’un complot de la part du gouvernent américain. L’une stipule que le gouvernement était au courant de ce qui allait arriver et que rien n’a été fait pour prévenir la catastrophe. L’autre accuse l’administration Bush d’être totalement responsable de l’attentat. Cette théorie suggère même que les tours jumelles ont été victimes de démolitions contrôlées causées par l’installation d’explosifs dans des points stratégiques du World Trade Center. 

La vérité : est généralement définie comme la conformité ou la fidélité d'une idée ou d'un jugement avec son objet, autrement dit comme la conformité de ce que l'on dit ou pense avec ce qui est réel. ...


Qui croire, quoi croire? Il devient de plus en plus difficile de se faire une idée juste à propos de tout et de rien. 
Nous sommes littéralement noyés sous un flot d’informations, parfois, contradictoires.
Des informateurs, certains sans scrupules, qui pour ajouter au sensationnalisme, nous servent leur soupe, un mélange de vérité, de rumeur et de fiction.
Après il y a ceux qui, pour se faire entendre, prétendent être experts ou vulgarisateurs, et nous abreuvent de leur interprétation, pas toujours très cohérente, pour ne pas dire plutôt boiteuse.

Comment savoir si ce qu’on nous propose est une information fiable ou de la désinformation?
Comment reconnaitre un fait vérifié d’un fait falsifié?
Comment savoir si l’on nous manipule, et qui, et pourquoi, quand l’être ne paraît pas?

Et pour tenter de comprendre et donner un sens à ce qu’on nous envoi, nous spéculons par une imagination débridée. Et au rythme des marées, le vrai recule, le faux avance.

Quoi faire et surtout comment vivre avec ces incertitudes?

Rien pour certains, cela ne fait pas partie de leurs préoccupations.
Pour les autres, tout dépend de leurs besoins.

Mais quoi qu’on en pense, force est d’admettre que ce qui nous semble être « LA VÉRITÉ » dépend en grande partie de notre point de vue, de nos croyances et de notre éducation. Cette vérité à laquelle nous tenons étant cultuelle, elle peut de ce fait, être appréhendée de façon différente par d’autres et mérite, néanmoins, notre respect.

L’important, n'est pas ce que nous croyons mais ce qui est, sans que personne ne puisse l’affirmer.  Devant cette impasse, où chercher?

À mon humble avis, en soi.  Et pour y trouver quoi?  Avec le bon sens et le recul qui convient, une certaine vérité qui permet d’y trouver un équilibre entre ce qui est bon et nécessaire.  Ce sera votre vérité.

(p.v.1502)

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