jeudi 2 avril 2015

Les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches. Mythe ou réalité?

À la fin de l’exemple simple qui suit, mais oh! combien révélateur, vous aurez votre réponse.
Il s’agit en l’occurrence d’une prestation retraite, mais si j’avais pris une fiche de paie pour exemple, le résultat aurait été semblable.
Détails mensuels d’un chèque de pension et de ses retenues.

En résumé, même si la pension, montant brut, a augmentée de 1,7% avec l'indexation,  la pension, montant net, a diminuée 0,7%.  Et c’est sans parler du coût de la vie qui augmente à chaque année d’environ 2,5%.
Ce qui revient à dire que les retraités, de même que la classe ouvrière s’appauvrie (dans les mêmes proportions), de 3,2% année après année.
Aussi quand les gens disent qu’ils ont de plus en plus de difficulté à joindre les deux bouts ce n’est pas nécessairement parce qu’ils dépensent plus mais bien parce que tout coût plus cher.

Et quand on sait qu’il y a  présentement un montréalais sur 6 qui a faim (1/6).  En d’autres mots 16.6% de la population Montréalaise ne mange pas à sa faim.  Qu'on ne s’étonne  plus du nombre grandissant d’enfants qui arrivent en classe le ventre creux. Difficile de se concentrer l'estomac vide, essayez pour voir.    La pauvreté à Montréal

Toutefois si les petites gens : les retraités et la classe ouvrière s’appauvrissent, Il en va tout autrement des dirigeants d’entreprises, des hauts fonctionnaires et de la classe politique qui ne cessent d’augmenter leurs revenus et ce, de façon exponentielle. Et quand ça ne suffit pas, ils démissionnent, gratifiés d’une prime de départ qui frise l’indécence.
 
Le plus frustrant, c’est de voir comment certains politiciens nous disent de se serrer la ceinture en même temps qu’ils se votent des augmentations de salaire, et augmentent leur compte de dépenses.  De voir comment ils coupent dans toutes sortes de services à la population, en même temps qu’ils augmentent les missions de guerre ici et là.
 
Je pourrais poursuivre en vous donnant d’autres exemples d’aberrations, mais à quoi bon puisqu’au bout du compte le résultat serait le même.
Dans les « pays pauvres », les gouvernements sont souvent renversés par un coup d’état. Les gens n’ont rien, ils n’ont donc rien à perdre en se soulevant.  Ils ont leur vie, me direz-vous, mais quelle vie?  Aussi, quand vient le temps de choisir entre mourir, faute de n’avoir rien fait, ou mourir en combattant, ils n’hésitent pas très longtemps. Les pauvres ont leur dignité.

Si rien n’est fait par les gouvernements des « pays riches » pour redresser la tendance, d’ici quelques années, la population qui jusqu’ici se tient tranquille, de peur de perdre le peu qu’elle a, finira à son tour, par ne plus rien avoir à perdre. 
 
Ceci étant dit, un changement de gouvernement par la force n’est peut-être pas ce qu’il faut craindre le plus. 
Ce qu’il faut craindre le plus, à mon humble avis, c’est la violence et l’instabilité qui précèdent. Plus les gens sont pauvres et plus ils ont recours à la violence, c’est une question de survie. Les exemples ne manquent pas.

  Mise à jour : 22 janvier 2016
Et comme si ce n’était pas assez, voilà que notre bon Ministre Sam Hamad veut réformer l’aide sociale avec son projet de loi 70 qui selon un expert « pousserait des gens à la rue »










Mise à jour : 15 novembre 2016   Le recours aux banques alimentaires à la hausse.

Qui s’en étonne? Pas moi en tout cas, car comme vous pouvez le voir plus haut, j’en parlais déjà en avril 2015. 

Ces nouvelles statistiques nous indiquent que la situation continue de se détériorer.
Pourcentage d’augmentation par province :
·         Nouvelle-Écosse 20,9%
·         Alberta 17,6%
·         Saskatchewan 17,5%
·         Î-P.-É. 6,9%
·         Québec 5,3%
·         T.-N-L. 5,3%
·         Nouveau-Brunswick 4,1%
·         Colombie-Britannique 3,4%
Messieurs du gouvernement, messieurs qu'on nomme Grand, Qu'attendez-vous pour agir? Vous en avez le pouvoir, faites en une volonté, une priorité, c’est aussi pour ça qu’on vous a élu.

Mise à jour au 14-01-2020 Le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté au Canada serait « encore bien trop élevé »
Trente ans après la résolution de la Chambre des communes de sortir tous les enfants canadiens de la pauvreté pour l’année 2000, le Canada est loin du compte avec encore 1,35 million d’enfants vivant dans la précarité, selon une étude de l’organisme Campagne 2000.  (Radio Canada)

(P.V.1286)

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