Ce changement de cap du gouvernement expliquerait-il la raison nébuleuse des démissions au CA d'Hydro-Québec? Ce n’est certainement pas faute d’avoir fait des profits, puisqu’Hydro-Québec a effectivement haussé ses profits de 15 % à 3,38 milliards $ en 2014 et versé un dividende en hausse de 15 %, à 2,5 milliards $, au gouvernement du Québec. Malgré tout, les clients résidentiels d'Hydro-Québec verront une fois de plus leur facture d'électricité grimper, puisque la Régie de l'Énergie permet à la société d'État de hausser ses tarifs de 2,9 pour cent à compter du 1er avril 2015. Et tant pis si de plus en plus de gens à faible revenu ne peuvent déjà plus payer leur compte d’électricité. En effet, puisqu’Hydro Québec a dû procéder à quelques 70 000 débranchements en 2014 en raison de défaut de paiement. Une tendance qui risque de s’accentuer en 2015 avec cette nouvelle augmentation.
Mise à jour du 16 avril 2015
La saga se poursuit chez Hydro-Québec avec cet autre mystérieux départ.
Après les démissions successives du PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, de Marie-José Nadeau considérée comme la numéro deux de la société d'État et de Georges Abiad, le grand responsable de l'implantation des compteurs intelligents, c'est au tour de Paméla McGovern, l'avocate en chef d'Hydro-Québec, de tirer sa révérence.
Des tarifs d’électricité modulés? Je ne rêve pas, je fais un cauchemar!
- Le gouvernement Couillard veut moduler les tarifs d'électricité en fonction de la taille des maisons ou autres.
- Amir Khadir, député de Québec solidaire voudrait quant à lui, les moduler en fonction du revenu.
C’est quoi encore cette nouvelle astuce pour toujours aller chercher plus d’argent dans nos poches? Parce que nous ne sommes pas dupes, les changements sont rarement à l’avantage des consommateurs. Qu’Hydro Québec réalise des profits d’accord. Par contre une société d’État ne devrait pas devenir une couverture pour prélever des nouvelles taxes.
À ma connaissance, les québécois paient en fonction de leur consommation, non?
Un système juste, plus on consomme et plus on paie, un système qui a fait ses preuves. C’est aussi selon moi le meilleur incitatif à l’économie.
Les gens se plaignent parfois des tarifs élevés, mais pas de la méthode de calcul, pourquoi en changer? Changer de système, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire et compliquer une chose simple.
La société d'État Hydro Québec elle-même a fait je ne sais combien de campagnes visant à réduire notre consommation pour payer moins. Hydro Québec suggérait, entre autre, de diminuer le chauffage la nuit et pendant les heures passées hors de la maison. Éviter de faire le lavage et toutes autres activités, pouvant être reportées en dehors des heures de pointe, durant les périodes de grand froid ou d’extrême chaleur, pour ne pas surcharger le réseau et risquer des pannes, entre autre chose.
On pourrait aussi mentionner tous ces dépliants, qu’Hydro Québec joignait à l’envoi de la facture d’électricité et qui expliquaient, par exemple, comment mieux isoler pour réduire sa consommation. En somme, des mesures simples mais efficaces où tout le monde y gagnait.
Le bon sens le dit : « On ne change pas ce qui va bien ».
Voici ce qui va se passer si vous, Messieurs les biens pensants, optez pour un système qui ne tient pas compte de la consommation.
Les gens n’auront plus aucun intérêt à faire attention à leur consommation, puisqu’ils ne paieront pas plus en bout de ligne. On peut imaginer tous les inconvénients inévitables que cette façon de faire entraînera :
ð Explosion de la consommation;
ð Bris d’équipement;
ð Moins d’électricité disponible pour la revente à Hydro Ontario, les États-Unis etc.
Petite anecdote basée sur mon expérience. J’ai vu des locataires, pour qui l’électricité étant compris dans le prix du loyer, n’avaient aucun scrupule à ouvrir les fenêtres plutôt que de baisser le chauffage.
Comme le chauffage représente plus ou moins 50% de la consommation, que prévoit faire le gouvernement avec les gens qui ont opté pour une autre source de chauffage : bois, mazout, gaz etc…?
Finalement, pourquoi avoir dépensé des millions de dollars pour installer des compteurs de nouvelle génération qui, en bout de ligne, ne serviront à rien. Ces nouveaux compteurs, que certains appellent « intelligent », Hydro Québec dit les avoir installés par nécessité pour:
1. pour remplacer une technologie désuète et qui est arrivée à la fin de sa vie utile.
2. pour faire des économies grâce à une lecture à distance, et tant pis pour ceux qui vont perdre leur emploi.
Si vous voulez continuer dans cette voie, pourquoi continuer à les installer? Avec des tarifs modulés en fonction de la taille des maisons vous n’avez même plus besoin de compteur.
De toute façon personne n’en veut de ces nouveaux compteurs. Faites un sondage pour voir. Hydro Québec a beau prétendre qu’ils sont fiables, qu’ils mesurent la consommation réelle d'électricité des clients et que ses appareils ont été approuvés par Mesures Canada. Certains clients jurent avoir constaté des variations à la hausse importantes de leur facture.
Selon Jean-François Blain analyste indépendant en énergie. Dans une partie des situations qui sont soumises, même si l’on ne peut pas accuser les compteurs, la variation est trop importante pour être attribuable : soit à des changements d’équipement (surtout quand il n’y en a pas) et/ou à des changements de comportement. Et quand des tests sont réclamés, c’est Hydro Québec, le fournisseur qui vient chercher le compteur, et fait lui-même les vérifications en atelier selon les normes des points de Mesures Canada. On doit de notre côté faire acte de foi puisque Hydro Québec est juge et partie.
Mise à jour du 1er juin 2015 : Retour des primes au rendement chez hydro Québec
Le PDG pourrait encaisser jusqu’à 140 000 $ en primes de rendement.
Au final, ce sont 1768 cadres et hauts dirigeants qui s’enrichiront grâce aux bonis de performance chez Hydro-Québec.
Alors que les clients résidentiels d’Hydro-Québec subissent depuis avril une augmentation de 2,9 % des tarifs d’électricité, les cadres et hauts dirigeants de la société d’État se sont partagé la rondelette somme de 22,8 M$ en primes. http://www.journaldemontreal.com/2015/05/31/des-primes-genereuses-pour-les-cadres-dhydro-quebec
Totalement inacceptable!
Faisons un petit calcul rapide pour bien prendre la mesure de cette absurdité. 22,8 M$ divisé en 1768 cadres et hauts dirigeants ça fait 128 959.27$ par personne. Dois-je ajouter que c’est en plus du salaire? Alors je ne sais pas pour vous mais, personnellement, je me serais contenté de ce montant comme salaire annuel. Et je suis prêt à parier que beaucoup d’entre vous s’en serait contenté aussi. Quand on pense que certains doivent cumuler deux ou 3 boulots pour un maigre 25 000 $ et parviennent tout juste à boucler leurs fins de mois. Quand on pense (selon les dernières statistiques), que plus de 15% des Montréalais ne mangent pas à leur faim. Et nos dirigeants s’étonnent encore qu’on soit désabusés, qu’on ne leur fait plus confiance. Dans quel monde vivent-ils? Dans quel monde vivons-nous?
De cette somme, un montant record de 23 M$ a été versé aux cadres en 2015
Bonis versés aux cadres d’Hydro-Québec depuis 5 ans
- 2011 - 19,5 M$
- 2012 - 18,9 M$
- 2013 - 19 M$
- 2014 - 22,8 M$
- 2015 - 23 M$
C’est scandaleux ! Mais qu’attendent le gouvernement, l’opposition et tous les autres pour mettre de l’ordre dans cette compagnie. On est loin de la fierté qui animait Hydro Québec dans les années 70 « On est six millions, faut se parler » et du point d’honneur qu’HQ se faisait de fournir son électricité aux québécois en leur offrant les meilleurs tarifs de l'industrie.
, de José Nadeau considérée comme la numéro deux de la société d'État, de Georges Abiad, le grand responsable de l'implantation des compteurs intelligents, et finalement de Paméla McGovern, l'avocate en chef d'Hydro-Québec. Après avoir appris au sujet des 35 millions $ en bonis octroyé aux employées. Cette société d’État admet aujourd’hui, 5 avril 2017, avoir perçu 1,4 milliard de dollars en trop auprès de ses abonnés depuis 2008.
Mise à jour le 5 avril 2017
Après les démissions successives et mystérieuses, du PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal (dont l'indemnité de départ se chiffre à 560 000 $, en plus d’être admissible à une rente annuelle de 452 000 $, indexée chaque année, qui dépassera les 750 00 $ en 2040 (La retraite dorée de Thierry Vandal), de José Nadeau considérée comme la numéro deux de la société d'État, de Georges Abiad, le grand responsable de l'implantation des compteurs intelligents, et finalement de Paméla McGovern, l'avocate en chef d'Hydro-Québec. Après avoir appris au sujet des 35 millions $ en bonis octroyé aux employées. Cette société d’État admet aujourd’hui, 5 avril 2017, avoir perçu 1,4 milliard de dollars en trop auprès de ses abonnés depuis 2008.
Les Québécois ont ainsi contribué à équilibrer les finances du gouvernement. À moins que ça n’était pour financer les bonis et la retraite de Thierry Vandal.
Une société qui ne manque pas d’imagination pour faire la « Une de l’actualité ».
Trouvez-vous ça normal???
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