mardi 16 juillet 2024

L’OTAN : 75 ans d’histoire et de défis

 L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN)

Fondée en 1949, L'OTAN demeure une alliance militaire essentielle. Son objectif initial était de contrer la menace d’expansion russe en Europe après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, alors que nous célébrons son 75e anniversaire, l’OTAN reste fidèle à sa mission de défense collective.

« Un pour tous, tous pour un » comme dans l’expression popularisée par les Trois Mousquetaires, d'Alexandre Dumas.

Et c’est justement cette expression qui explique pourquoi l’OTAN n’a pas encore accepté l’Ukraine comme membre. Le fait que l’Ukraine est actuellement en guerre avec la Russie. Si l’Ukraine devenait membre de l’OTAN, cela pourrait déclencher l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui stipule qu’une attaque contre un membre est considérée comme une attaque contre tous. Cela pourrait entraîner tous les pays de l’OTAN dans le conflit.

Le sommet de l’OTAN de 2024, qui s’est tenu à Washington, aux États-Unis, du 9 au 11 juillet, a marqué un moment crucial. Jamais depuis la guerre froide n’avons-nous été aussi proches d’un conflit mondial redouté par tous : la troisième guerre mondiale.

Cependant, adhérer à l’OTAN a un coût élevé. Chacun des 32 pays membres doit consacrer 2 % de son PIB à la défense, conformément aux exigences de l’OTAN.

À titre d’exemple : En 2022, le produit intérieur brut du Canada était d’environ 2137 milliards de dollars. Sa contribution annuelle à l’OTAN devrait donc être de 42,74 milliards. C’est énorme, mais quand on voit comment la Russie a envahi l’Ukraine, on comprend que le Canada doit faire partie de l’OTAN. D’un autre côté, quand on voit exploser le nombre de sans-abris, qui sans la soupe populaire mourraient de faim. On se demande quoi choisir :

Augmenter l’effort d’une défense dissuasive ou mettre un terme à la crise grandissante?  

Pour l’heure les 32 pays membres de l’OTAN ont choisi de consacrer +/- 2% de leur PIB en dépense militaire au dépens de leur population. Pour autant, cela ne garantit en rien que la Russie ne voudra pas s’attaquer à d’autres pays après l’Ukraine. Qui plus est, outre la Russie, d’autres pays pourraient profiter de l’instabilité générale pour s’attaquer leurs voisins.  Tous les signes convergent dans cette direction. L’inflation, menant à la grogne, de celle-ci à la monté du populisme et finalement à l’extrémisme. Parlant d’extrémistes, l’attentat contre Donald Trump est un bon exemple de ce que certains sont prêts à faire, peu importe l’issue.

Comment en sommes arrivés là?

Et si c’était à cause de la vie que nous menons? La perte des valeurs traditionnelles, la course aux biens matériels et une vie de plus en plus débridée? Tout à un prix. Et si ce prix était la covid-19, envoyé pour nous rappeler à l’ordre et nous faire réfléchir sur nos actions?

Rappel sur la covid-19.  Le 5 mai 2023, l’OMS a déclaré que la covid-19 n’était plus une urgence sanitaire. Elle aurait fait 7 millions de morts à travers le monde, mais le directeur général de l’OMS parle d’un bilan sous-estimé. Ce serait plutôt autour de 20 millions.) Cela parait beaucoup, mais c’est peu en comparaison avec peste noire qui entre 1347 et 1351 aurait fait 200 millions de morts, décimant environ 40% de la population terrestre.

L’après-Covid. Après deux ans de privations de toutes sortes et une économie qui tournait au ralenti, les gens avaient hâte de reprendre le cours de leur vie. Et comme beaucoup de mes concitoyens, je pensais que l’après-Covid marquerait le départ vers un monde meilleur. Mais tout le monde a déchanté en voyant que la reprise des affaires a fait exploser les prix. Et comme si ce n’était pas assez, certains fournisseurs dans le secteur de la construction ont cherché à maximiser leurs profits en retenant leur marchandise, prétextant des bris dans la chaîne d’approvisionnement. Le secteur de l’alimentation, flairant la bonne affaire, a emboîté le pas. Dans cette perte de contrôle général, les propriétaires d’habitations locatives ont eux aussi profité de la situation pour augmenter le prix des loyers.

Le dernier clou dans le cercueil a été l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Déclenchée le 24 février 2022, elle a eu pour effet immédiat de faire bondir le prix de l’essence. Mais quand certains s’enrichissent, d’autres se retrouvent à la rue. De nouveaux pauvres, au destin sans issue et prêts à faire n’importe quoi, sont apparus. Cet appauvrissement général se retrouve un peu partout, et il est très difficile de prévoir la suite des événements. Certains évoquent déjà une possible guerre civile aux États-Unis et en France. D’autres conflits potentiels pourraient même s’ajouter à la guerre qui a éclaté le 7 octobre 2023, après une attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël. En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et a lancé une offensive militaire qui a fait jusqu’à présent 38 243 morts, en majorité des civils.

Finalement, les menaces chinoises pesant sur Taïwan sont pour Pékin l’occasion de faire tomber l’île dans son escarcelle autoritaire et de démanteler les alliances américaines dans la région. Le projet de Pékin de conquérir Taïwan par la force si nécessaire répond à plusieurs raisons historiques, stratégiques et géopolitiques.

Nous assistons ainsi à une montée progressive vers ce conflit mondial redouté par tous, dont je parlais dès le début.

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