L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN)
Fondée en 1949, L'OTAN demeure une alliance militaire essentielle. Son
objectif initial était de contrer la menace d’expansion russe en Europe après
la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, alors que nous célébrons son 75e
anniversaire, l’OTAN reste fidèle à sa mission de défense collective.
« Un pour tous, tous
pour un » comme dans l’expression popularisée par les Trois Mousquetaires,
d'Alexandre Dumas.
Et c’est justement cette
expression qui explique pourquoi l’OTAN n’a pas
encore accepté l’Ukraine comme membre. Le fait que l’Ukraine est actuellement
en guerre avec la Russie. Si l’Ukraine devenait membre de l’OTAN, cela pourrait
déclencher l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui stipule qu’une
attaque contre un membre est considérée comme une attaque contre tous. Cela pourrait entraîner tous les pays de l’OTAN
dans le conflit.
Le sommet de l’OTAN
de 2024, qui s’est tenu à Washington, aux États-Unis, du 9
au 11 juillet, a marqué un moment crucial. Jamais depuis la guerre froide
n’avons-nous été aussi proches d’un conflit mondial
redouté par tous : la troisième guerre mondiale.
Cependant, adhérer à l’OTAN
a un coût élevé. Chacun des 32 pays membres doit consacrer 2 % de son PIB à la
défense, conformément aux exigences de l’OTAN.
À titre d’exemple : En 2022,
le produit intérieur brut du Canada était d’environ 2137 milliards de dollars.
Sa contribution annuelle à l’OTAN devrait donc être de 42,74 milliards. C’est
énorme, mais quand on voit comment la Russie a envahi l’Ukraine, on comprend
que le Canada doit faire partie de l’OTAN. D’un autre côté, quand on voit
exploser le nombre de sans-abris, qui sans la soupe populaire mourraient de
faim. On se demande quoi choisir :
Augmenter l’effort d’une défense
dissuasive ou mettre un terme à la crise grandissante?
Pour l’heure les 32 pays
membres de l’OTAN ont choisi de consacrer +/- 2% de leur PIB en dépense
militaire au dépens de leur population. Pour autant, cela ne garantit en rien que
la Russie ne voudra pas s’attaquer à d’autres pays après l’Ukraine. Qui plus
est, outre la Russie, d’autres pays pourraient profiter de l’instabilité
générale pour s’attaquer leurs voisins.
Tous les signes convergent dans cette direction. L’inflation, menant à
la grogne, de celle-ci à la monté du populisme et finalement à l’extrémisme.
Parlant d’extrémistes, l’attentat contre Donald Trump est un bon exemple de ce
que certains sont prêts à faire, peu importe l’issue.
Comment en sommes arrivés là?
Et si c’était à cause de la
vie que nous menons? La perte des valeurs traditionnelles, la course aux biens
matériels et une vie de plus en plus débridée? Tout à un prix. Et si ce prix
était la covid-19, envoyé pour nous rappeler à l’ordre et nous faire réfléchir sur
nos actions?
Rappel sur
la covid-19. Le 5
mai 2023, l’OMS a déclaré que la covid-19 n’était plus une urgence sanitaire.
Elle aurait fait 7 millions de morts à travers le monde, mais le directeur
général de l’OMS parle d’un bilan sous-estimé. Ce serait plutôt autour de 20
millions.) Cela parait beaucoup, mais c’est peu en comparaison avec peste noire
qui entre 1347 et 1351 aurait fait 200 millions de morts, décimant environ 40%
de la population terrestre.
L’après-Covid. Après deux ans de privations de toutes sortes et une économie qui
tournait au ralenti, les gens avaient hâte de reprendre le cours de leur vie.
Et comme beaucoup de mes concitoyens, je pensais que l’après-Covid marquerait
le départ vers un monde meilleur. Mais tout le monde a déchanté en voyant que
la reprise des affaires a fait exploser les prix. Et comme si ce n’était pas
assez, certains fournisseurs dans le secteur de la construction ont cherché à
maximiser leurs profits en retenant leur marchandise, prétextant des bris dans
la chaîne d’approvisionnement. Le secteur de l’alimentation, flairant la bonne
affaire, a emboîté le pas. Dans cette perte de contrôle général, les
propriétaires d’habitations locatives ont eux aussi profité de la situation
pour augmenter le prix des loyers.
Le dernier clou dans le
cercueil a été l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Déclenchée le 24
février 2022, elle a eu pour effet immédiat de faire bondir le prix de
l’essence. Mais quand certains s’enrichissent, d’autres se retrouvent à la rue.
De nouveaux pauvres, au destin sans issue et prêts à faire n’importe quoi, sont
apparus. Cet appauvrissement général se retrouve un peu partout, et il est très
difficile de prévoir la suite des événements. Certains évoquent déjà une
possible guerre civile aux États-Unis et en France. D’autres conflits
potentiels pourraient même s’ajouter à la guerre qui a éclaté le 7 octobre
2023, après une attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza
dans le sud d’Israël. En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas,
au pouvoir à Gaza depuis 2007, et a lancé une offensive militaire qui a fait
jusqu’à présent 38 243 morts, en majorité des civils.
Finalement, les menaces
chinoises pesant sur Taïwan sont pour Pékin l’occasion de faire tomber
l’île dans son escarcelle autoritaire et de démanteler les alliances
américaines dans la région. Le projet de Pékin de conquérir Taïwan par la force
si nécessaire répond à plusieurs raisons historiques, stratégiques et
géopolitiques.
Nous assistons ainsi à une
montée progressive vers ce conflit mondial redouté par tous, dont je parlais
dès le début.
Mise à jour 21-07-2024 : Coup
de tonnerre: Biden jette l'éponge (msn.com)
Joe Biden va soutenir Kamala Harris pour le remplacer lors de l'élection présidentielle de novembre. C'était la bonne chose à faire.
L'histoire retiendra que Joe Biden voulait le bien des Américains et de l’Amérique. « Sans équivalent dans l’histoire moderne » des États-Unis, aux dires de Kamala Harris.
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