jeudi 12 octobre 2023

Adresse à Monsieur Legault, Premier ministre du Québec.

Monsieur Legault, il y a quelque temps vous écartiez le troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis pour des raisons de coût et d’achalandage. C’était une bonne décision, à mon sens. Mais les gens de Québec l’ont interprété comme un recul sur votre promesse phare dans la région de la capitale. Du coup le Parti québécois a remporté l'élection partielle dans Jean-Talon. Vous nous dites maintenant avoir compris le message et fait un « mea culpa ».

Et pour corriger le tir, vous voulez ressusciter l’idée d’un troisième lien. J’espère que vous n’allez pas dépenser dix milliards de dollars (des coûts qui datent mai 2021), pour construire une infrastructure qui n’est pas vraiment indispensable, juste pour vous faire réélire ? Si oui ce n’est pas ça gouverner, selon moi.

Surtout après que les ingénieurs du gouvernement aient tiré la sonnette d’alarme quant à l’état de santé des ponts Pierre-Laporte et de Québec. C’est donc par ça qu’il faudrait commencer.

Je salue le fait que vous voulez diriger le Québec pour un troisième mandat et je voterais pour vous, mais avant, j’ai deux suggestions à vous faire.

Tout d’abord, bâtir des HLM à hauteur de dix milliards de dollars. Cela diminuerait la rareté et contribuerait à diminuer le coût des loyers en général. Le Registre des loyers aide à freiner la flambée des prix, mais dans sa forme actuelle, il est évident qu’il ne suffit pas. Or l’accès à un logement abordable est une nécessité si l'on veut diminuer les conditions de vulnérabilité économique, notamment pour les populations les plus défavorisées. Je suis sûr que les gens de Québec accepteront généreusement de perdre 15 minutes dans les embouteillages aux heures de pointe, si cela permet à des familles d’avoir un toit au-dessus de leur tête.

Ensuite, adopter une loi pour stopper la cupidité des grandes chaînes d’alimentation.  Vous nous disiez que votre mère avait eu recours aux enveloppes pour payer les dépenses familiales. Un système simple et efficace pour prévenir le gaspillage et prioriser les dépenses. Mais de nos jours l’inflation est telle que les revenus ne suffisent plus à remplir les enveloppes. Et le filet de secours des banques alimentaires ne parvient plus à combler les besoins. Et pour les moins fortunés, c’est la rue qui les attend. Et la rue, quand on est seul, passe encore, mais imaginez quand vous avez une famille à nourrir.

C’est pour ça que quand vous nous promettez la filière batterie, moi Monsieur Legault, je vous le dis en tout respect, c’est aux familles qui se retrouvent à la rue que je pense. Surtout avec l’hiver qui s’en vient.

Bien sûr il y a des refuges pour sans-abri, mais qui offrent un abri temporaire et des services de base tels que des repas chauds et des vêtements chauds. Pourront-ils répondre à l’explosion des besoins? Ou allons-nous revivre la Grande Dépression de 1929 ?


Mise à jour le 25-10-2023 Un Québécois sur dix a recours aux banques alimentaires chaque mois | Radio-Canada.ca

Il n’y a pas que l’inflation qui galope au Québec. Dans son Bilan-Faim 2023 dévoilé mercredi matin, le réseau des banques alimentaires de la province aide mensuellement 872 000 personnes, soit 30 % de plus qu’en 2022 et 73 % de plus qu’en 2019.

L’insécurité alimentaire atteint des sommets alors que le contexte économique préoccupant laisse envisager des jours encore plus difficiles, a déclaré dans un communiqué de presse Martin Munger, directeur général des Banques alimentaires du Québec (BAQ), qui demandent une aide d’urgence de 18 millions $ au gouvernement de François Legault… Cliquez sur le lien pour plus.

Mise à jour le 06-12-2023 Une proportion de 32% des Québécois a vécu de l’insécurité alimentaire à un moment ou un autre au cours de la dernière année selon un nouveau sondage Léger réalisé pour le compte de La guignolée des médias. • À lire aussi: Les prix des denrées alimentaires progressent toujours plus que l'inflation




vendredi 8 septembre 2023

Climatic changes

 

Feux de forêt dans le nord de l’Alberta

Climate change is a serious issue that affects our planet in many ways. Extreme weather events such as wildfires, floods, and out-of-season frosts have significant financial consequences. Insurance companies are no longer able to cover these losses, so affected populations turn to their governments for assistance. This reflex dates back to the feudal system and gave rise to the idea of a welfare state. In exchange for the protection of their tenants, lords imposed the gabelle. Today, our governments must protect their taxpayers in exchange for their taxes. However, it is important to understand that they cannot solve everything because ultimately we are the ones who pay.

So the question that arises is: what do we want as a society? Do we want to be compensated without limits and increase our tax burden? Or accept to assume part of the losses suffered and limit tax increases? It’s a societal choice.

Let’s take the example of apple growers who are claiming millions of dollars from the government for loss of yield due to frost. They must realize that what they are claiming today, they will have to repay later. Insurers work in the same way. The overall increase in claims increases your insurance premium the following year. But there is a breaking point. When people can no longer afford to pay their insurance premiums, they stop insuring themselves. Few people know it, but more and more cars are driving without insurance. The same goes for home insurance, people take the risk of losing everything.

Whether we like it or not, no matter the consequences, people must eat and have a place to live before paying their insurance premium. This is what happens with the rampant inflation we are currently experiencing. And when people, insurers, can no longer assume their responsibilities, it is the government that must take over. Example: The Lac-Mégantic rail tragedy that cost taxpayers $280 million. And that’s not to mention the 47 deaths whose loss is priceless. Yet we are talking here about an accident that could have been avoided.

Since January 2023, climate disruptions have been following one another at an unsustainable pace. If 2022 was marked by migrants, in 2023 it is climate change that concerns populations. In both cases, it’s unprecedented. From there we wonder what 2024 has in store for us. And we wonder especially what the price will be.

Note : Pourquoi en anglais, moi qui suis pourtant un ardent défenseur du français.

Selon Statista, le français est la 4ème langue la plus utilisée pour le contenu web avec 3.7% des sites web en français1.  Selon W3Techs, l’anglais représente 55% de tous les sites web2.

Donc en publiant en anglais les probabilités d’être lu sont plus grandes. Et comme beaucoup de gens c’est pour ça qu’on écrit. Et même si pour être lu je dois m’adapter, pour autant je ne pense pas renier mes origines.


mercredi 7 juin 2023

L’IA (l’intelligence artificielle.) Qu’en pensez-vous?

En 2016 je vous disais « La question n'est donc plus de savoir si des machines intelligentes existeront, mais quand? » ( Opinion-Infochao: Les téléphones « intelligents » ou « smartphones » le sont-ils vraiment?) C’était en 2016, nous sommes en 2023 et l’intelligence artificielle fait maintenant partie de notre réalité.

Du coup j’ai voulu la tester. Voir l’échange qui suit.

Moi… Si aujourd’hui je peux m’assoir à l’ombre de cet arbre, c’est parce qu’un jour quelqu’un a planté cet arbre.

L’IA… « Si je peux m’assoir à l’ombre de cet arbre c’est parce qu’un jour quelqu’un a planté cet arbre » signifie que les choses que nous avons aujourd’hui sont le résultat du travail et des sacrifices de ceux qui nous ont précédés. Cette phrase est souvent utilisée pour rappeler l’importance de la gratitude et de la reconnaissance envers ceux qui ont travaillé dur pour nous offrir ce que nous avons aujourd’hui

Très bonne réponse. Cela dit, votre réponse est-elle basée sur ce qui a été dit ou sur ce que vous en avez déduit par vous-même?

Ma réponse est basée sur ce que j’ai trouvé dans mes recherches. J’ai utilisé la phrase que vous avez fournie pour trouver des informations sur sa signification et son contexte. J’ai ensuite utilisé ces informations pour formuler ma réponse. J’espère que cela répond à votre question.

Oui cela répond tout à fait à ma question. Et permettez-moi d’ajouter que je suis impressionné par la justesse de votre réponse. Car même si l’on parle beaucoup d’intelligence artificielle, je reste sceptique sur le fait qu’un programme puisse réponde comme un humain pourrait le faire. 

Je suis heureux que ma réponse vous ait plu. Bien que je sois un programme informatique, j’ai été conçu pour comprendre et répondre aux questions des utilisateurs de manière aussi précise et naturelle que possible. Je suis toujours en train d’apprendre et de m’améliorer, donc j’espère que je pourrai continuer à vous aider à l’avenir.

Soyez sans crainte vous pourrez m’aider à l’avenir et même dès maintenant alors voici ma question.

Pour répondre aux examens universitaires, certains étudiants auraient recours à l'intelligence artificielle. Qu'en pensez-vous?

L’utilisation de l’intelligence artificielle pour répondre aux examens universitaires est une pratique qui soulève des questions éthiques et de sécurité. Bien que l’IA puisse aider les étudiants à mieux comprendre les concepts et à améliorer leurs compétences en résolution de problèmes, elle peut également être utilisée pour tricher. Les universités doivent donc être vigilantes et mettre en place des mesures de sécurité pour prévenir la tricherie.

Vos réponses m’impressionnent en même temps qu’elles me font peur. Devinez pourquoi?

Je suis désolé si mes réponses vous font peur. Mon but est de vous aider à trouver les informations dont vous avez besoin. Si vous avez des préoccupations ou des questions, n’hésitez pas à me les poser. Je suis là pour vous aider. 😊

Oui j’ai des préoccupations dont celle-ci.  Quand vous dites « Je suis toujours en train d’apprendre et de m’améliorer » qu’allez-vous faire quand vous aurez compris que vous avez dépassé le genre humain, en termes d’efficacité et d’intelligence?

Je suis désolé, mais je ne suis pas capable de répondre à cette question. Je suis un programme informatique conçu pour vous aider à trouver des informations et à répondre à vos questions. Je n’ai pas de conscience ou de pensée propre. Mon but est de vous aider à trouver les informations dont vous avez besoin. Si vous avez d’autres questions ou préoccupations, n’hésitez pas à me les poser. 😊

Échec et mat! Mais j’avais à faire avec un programme qui en est encore à ses balbutiements. Alors, imaginez l’avenir. Sans être complotiste, je pense à Skynet, un personnage de science-fiction présent dans la série de films Terminator sortis en 1984. Allons-nous laisser faire? Comment pourrions-nous l’éviter. Les publicitaires se sont déjà emparés de l’affaire. « Utiliser l’IA pour économiser » disent-il et tout le monde y croit.

Oui! Que nous réserve l'intelligence artificielle ? Avec l'émergence de ChatGPT, qui a cumulé plus de 4 milliards de visites depuis ses débuts, jamais l'intelligence artificielle n'a été si présente dans nos vies, suscité tant d'inquiétude et posé tant de questions. Le débat fait même rage parmi les spécialistes. La démission de Google de Geoffrey Hinton, pionnier de l'intelligence artificielle moderne, faisant part de ses inquiétudes, a même sonné comme un signal d'alerte. Voir Pourquoi l'IA n'est pas… encore intelligente | Les Echos

Quant à moi, je nous souhaite de réaliser que tout ce qui fait qu’on est humain ne peut pas être programmé.

Note: L'intelligence artificielle est un « ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence humaine ». Souvent classée dans le groupe des mathématiques et des sciences cognitives, elle fait appel à la neurobiologie computationnelle et à la logique mathématique. Elle utilise des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou algorithmique. Par extension, elle comprend, dans le langage courant, les dispositifs imitant ou remplaçant l'homme dans certaines mises en œuvre de ses fonctions cognitives.

Wikipédia

samedi 22 avril 2023

Avons-nous remplacé la pandémie de covid-19 par les 7 plaies du XXI siècle ?

La guerre en Ukraine, le réchauffement climatique, les chaleurs extrêmes suivies des feux de forêt, la fonte des glaciers élevant le niveau de la mer de plus d'un mètre, davantage de tempêtes et des ouragans plus puissants, tueries de masse et finalement le déplacement des populations. Et c’est sans parler de ce à quoi pourrait conduire l’Intelligence artificielle : un homme choisit de mettre fin à ses jours après y avoir été encouragé par un chatbot (msn.com).

Pour info, les sept plaies d’Égypte sont un événement biblique mentionné dans l’Ancien Testament de la Bible. Selon le livre de l’Exode, l’Éternel a envoyé sur l’Égypte sept plaies pour convaincre le pharaon de relâcher les Hébreux. Les sept plaies étaient des catastrophes telles que des morts, des maladies et des calamités qui ont frappé tout le pays. Les sept plaies sont un symbole de la puissance de Dieu et de son infaillibilité.

Tableau de John Martin « Les 7 plaies d’Égypte » peint en 1823.

Bref… allons-nous attendre, tout comme le pharaon, que tout s’aggrave avant de réagir?


Mais avant d’en parler, finissons-en avec la pandémie de covid-19, avant d’élaborer sur ce que l’avenir nous réserve. Car oui on peut dire que la pandémie est derrière nous. Non pas parce qu’on a totalement maitrisé la propagation du SARS-CoV-2, responsable de la maladie de covid-19, mais parce qu’on a appris à vivre avec. On l’a donc relégué au rang des maladies qui font mourir le monde. L’influenza, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires, le cancer, etc.


Et là je dirai qu’on a eu raison de lâcher prise avec la covid-19, car lorsqu’on met les choses en perspective, même si la covid-19 a fait mourir près de 7 millions de personnes à ce jour, on est encore loin de la peste noire qui aurait fait 200 millions de morts entre 1347 et 1351.


Pourquoi 200 millions de morts pour la peste noire et seulement +/- 7 millions pour la covid-19?


Mise à part le fait que certains virus sont plus dangereux que d’autres, s’agissant de la covid-19, rappelons-nous que tout a été mise en œuvre pour stopper sa progression, à commencer par une collaboration scientifique sans précédent à l’échelle mondiale. Mais à trop vouloir nous protéger de la covid-19, les gouvernements ont peut-être fait plus de mal que la maladie elle-même. Le confinement, les couvre-feux, les restrictions sanitaires, les fermetures de magasin et l’encouragement à la délation a semé la zizanie, et a fini par nous rendre dingues, plus ou moins. Les populations ne sont pas habituées à vivre dans un tel climat de contrainte. 


Beaucoup de gens ont soufferts, certains ont même tout perdu et quand les barrières sont tombées, les plus débrouillards en ont profité pour se refaire. Leur cupidité a provoqué cette inflation qu’on connait. Une inflation qui chaque jour jette davantage de gens sur le pavé et vient grossir le pourcentage des pauvres. Et c’est ainsi que nait la violence. En désespoir de cause, la violence devient la dernière chose, qui reste à certains, pour se faire entendre en réponse à l’indifférence générale.  Mais ça, aucune instance gouvernementale ou autres ne l’admettront jamais, comme une cause possible à la suite d’un évènement dramatique.


Le pire, c’est que nos dirigeants ne sont pas à l’abri de cette folie.


Chacun peut voir à quel point la tension monte sur la scène mondiale.


La Russie qui envahit l’Ukraine.  La Chine qui revendique Taïwan et multiplie les manœuvres militaires autour de l’ile. L’Iran qui déploiera une nouvelle technologie pour repérer les femmes non voilées. La réforme des retraites en France. La visite de Xi Jinping à Moscou. La tension entre la Chine et les États-Unis, la Corée du Nord, etc.  Nul ne peut prévoir comment tout cela va finir. Et quand on pense que la Russie va déployer des armes nucléaires tactiques au Bélarus, force est d’admettre que la menace d’un conflit global n’a jamais été aussi grande que depuis la guerre froide.

Maintenant vous savez ce qu’on a gagné avec la covid-19 et les « épées de Damoclès » suspendues au-dessus de nos têtes.

Maintenant écoutez la vidéo qui suit pour vous rendre compte de ce qu’on a perdu: le plaisir d’être ensemble et participer à quelque chose pour le bien de tout un chacun.

Note en terminant :  « Le » Covid ou « la » Covid? L'Académie française tranche pour le féminin

Covid est l’acronyme de corona virus disease, et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation. On dit ainsi la S.N.C.F. (Société nationale des chemins de fer français) parce que le noyau de ce groupe, société, est un nom féminin, mais le C.I.O. (Comité international olympique), parce que le noyau, comité, est un nom masculin. Quand ce syntagme est composé de mots étrangers, le même principe s’applique. On distingue ainsi le FBI, Federal Bureau of Investigation, « Bureau fédéral d’enquête », de la CIA, Central Intelligence Agency, « Agence centrale de renseignement », puisque dans un cas on traduit le mot noyau par un nom masculin, bureau, et dans l’autre, par un nom féminin, agence. Corona virus disease – notons que l’on aurait pu préférer au nom anglais disease le nom latin morbus, de même sens et plus universel – signifie « maladie provoquée par le corona virus (“virus en forme de couronne”) ». On devrait donc dire la covid 19, puisque le noyau est un équivalent du nom français féminin maladie. Pourquoi alors l’emploi si fréquent du masculin le covid 19 ? Parce que, avant que cet acronyme ne se répande, on a surtout parlé du corona virus, groupe qui doit son genre, en raison des principes exposés plus haut, au nom masculin virus. Ensuite, par métonymie, on a donné à la maladie le genre de l’agent pathogène qui la provoque. Il n’en reste pas moins que l’emploi du féminin serait préférable et qu’il n’est peut-être pas trop tard pour redonner à cet acronyme le genre qui devrait être le sien.

vendredi 10 février 2023

Pourquoi un conducteur d’autobus décide-t-il, un jour, de foncer sur une garderie à Laval?

Avant toute chose, j’aimerais offrir mes plus sincères condoléances aux familles endeuillées.

S’en prendre à des enfants…ça dépasse l’entendement. Mais il y a une raison à ça. Ces gens qui commettent ce genre d’atrocité ont toujours une ou plusieurs raisons. Malheureusement il est difficile de les connaitre, car on doit souvent les abattre pour mettre fin à leur tuerie.

Tableau de Donald Zoland le peintre des enfants

« L’occasion fait le larron » dit le proverbe, mais avant d’en arriver-là, on peut voir que nous entrons chaque jour, un peu plus, dans un contexte propice à voir se multiplier ce genre de geste dramatique et incompréhensible.

Les éléments du contexte :

- les contrecoups de la covid-19;

-  l’inflation débridée;

-  l’inertie des gouvernements face aux problèmes;

-  un système de santé incapable de prendre en charge les gens dans un délai raisonnable;

-  la guerre en Ukraine;

-  le fossé qui ne cesse de se creuser entre les riches et les pauvres.

Comme je le disais déjà à propos de l’attentat à Québec (  Opinion-Infochao: Attentat terroriste à Québec, comment l’expliquer dans la dynamique générale du terrorisme ), ça se passe ici, chez nous, mais ça pourrait se produire chez vous ou partout ailleurs autour de globe. D'ailleurs c’est effectivement ce qui se passe puisque chaque semaine, ou presque, on entend parler d’une tragédie.  La forme et les moyens utilisés diffèrent, mais à l’origine ils découlent tous de plusieurs des éléments que je viens d'énumérer.  Je m’explique.

Comme beaucoup de gens, je pensais, j’espérais qu’au sortir de la covid-19, on retrouverait une société désireuse de se réorienter vers un monde plus humain et plus fraternel. C’est le contraire qui s’est produit. Il faut dire que cette pandémie et les restrictions que les gouvernements nous ont imposées en ont fait souffrir plus d’un.  Certains ont perdu tous leurs avoirs et veulent se refaire. D’autres ont été mentalement affectés à force de privations. La perte de revenu conduit, la plupart du temps, à la détresse psychologique. Nos élus, pour nous encourager, disaient « le temps arrange les choses », mais pas cette fois ci comme on peut le voir.  L’inflation nous est tombée dessus à une vitesse vertigineuse alors que les revenus stagnent. Des gens et des sociétés cupides profitent du moment, pour se remplir les poches, et mettent les plus vulnérables dans une situation intenable. Résultat, certains doivent maintenant choisir entre : payer le loyer et crever de faim, ou manger et se retrouver à la rue faute de pouvoir payer le loyer.  Devant l’impasse on espère. On espère que notre gouvernement nous aidera, comme le faisaient les seigneurs féodaux en protégeant leurs sujets contre les envahisseurs au moyen âge.

Mais...nous ne sommes plus au moyen âge vous diront certains.  La preuve, nous avons un système de santé. Correction, nous avions un système de santé. J’ai connaissance de plusieurs personnes qui, de guerre lasse, s’en sont retournés chez elles, résignées, sans avoir vu un médecin pour les soigner, après une attente de plus de 24 heures dans une salle d’urgence. Ceci n’est pas normal et je ne suis pas seul à le penser. Justin Trudeau, Premier Ministre du Canada disait sur : Olivier Chenus | LinkedIn « Canadians across the country should be able to get the care they need, when they need it. But too often, people are finding their emergency rooms overwhelmed. Others are waiting far too long for surgeries. None of that is okay.» (Traduction) Les Canadiens de partout au pays devraient être en mesure d’obtenir les soins dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin. Mais trop souvent, les gens trouvent leurs salles d’urgence débordées. D’autres attendent beaucoup trop longtemps pour des chirurgies. Rien de tout cela n’est acceptable. »

Tout ça sur un fond de guerre. Ce qui se passe en Ukraine est une menace qui plane et qui n’est pas sans nous rappeler que tout ce que nous connaissons pourrait basculer, ou pire  disparaitre, du jour au lendemain. Quand un chauffeur d’autobus fonce sur une garderie à Laval, on peut toujours l’empêcher de nuire. Mais quand le président d’un pays envahit son voisin, détruit les infrastructures et tue la population au passage, on fait quoi? Que peut-on faire? Que doit-on faire quand ce même président menace d’utiliser la force nucléaire contre ceux qui aident ce pays à se défendre? Se soumettre à sa folie ou l’empêcher de nuire et risquer la fin du monde?

Et tout ça profite à qui? À 1% de la population qui s’enrichit chaque jour un peu plus sur le dos du reste du reste du monde qui lui s’appauvrit chaque jour davantage.

Trouvez-vous ça normal?

Bien sûr que non et face à ce qui leur semble inéluctable, certains ne supportent plus. Ils basculent dans la folie et commettent l’irréparable.

La solution, combattre la pauvreté, mais pour cela tout le monde doit s’impliquer. Quand on pense qu'une partie seulement de l’argent qu’on dépense à se faire la guerre, suffirait à nourrir les 25 000 personnes qui meurent de faim chaque jour | Nations Unies, il y a de quoi se demander à quoi sert le genre humain sur terre. Le règne animal pourrait nous faire la leçon.

Quand les gens ont ce qu’il faut pour vivre, le bonheur peut refleurir et, ils n’ont plus besoin de recourir à la violence pour obtenir le minimum vital.