samedi 9 avril 2022

Suite et fin sur la covid-19.

Pourquoi la fin? Non pas parce que la pandémie est finie, mais parce que personne ne veut plus en entendre parler, à commencer par notre premier ministre François Legault. Une déclaration de Legault sur la COVID-19 fait réagir à l'Assemblée nationale (msn.com) Du moins si l’on en juge par sa dernière déclaration, après avoir lui-même contracté la covid-19 et s’en être remis. Une déclaration qui en a d’ailleurs fâché plus d’un et créé un malaise à l’Assemblée nationale. La COVID-19 est « un rhume, à peu près » quand on est adéquatement vacciné.  Tant mieux si pour lui ça n’a été qu’un rhume, mais ce n’est pas comme ça pour tout le monde, même pour ceux qui sont adéquatement vaccinés. J’en sais quelque chose.

Une déclaration qui démontre une méconnaissance, navrante, des effets possibles de la maladie et un manque flagrant d’empathie envers tous ceux qui, même adéquatement vaccinés, finissent par en mourir. C’est triste… venant d’un premier ministre.  Et c’est d’autant plus fâchant d’entendre ça de la bouche de quelqu’un qui, jusqu’à tout récemment, prônait la ligne dure en matière de protection sanitaire, allant jusqu’à imposer des couvre-feux. De quelqu’un qui depuis plus de 2 ans gouverne par décret, écartant ainsi les oppositions, grâce à une loi sur les mesures sanitaires. Tout ça pour un rhume?  C’est assez pour semer la confusion sur l’utilité de « ses » restrictions, dès lors qu’on est adéquatement vaccinés.   

Personnellement, pour avoir suivi l’évolution du virus dès son apparition au Québec je peux dire qu’effectivement, depuis le début de la pandémie, on a dit et fait un peu n’importe quoi. Toutes les mesures qui ont été mises en place n’ont effectivement pas changé grand-chose. Quoi qu’en disent tous ceux qui s’auto-proclament expert en la matière.

Au début, on faisait ce que les autorités nous disaient de faire « nous ordonnaient de faire » devrais-je dire, en pensant que ça irait mieux, « Ça va bien aller! » Mais soyons objectifs, avec le temps, à cause des changements de cap, des contradictions, des exceptions, des décisions politiques, et j’en passe, ont a jamais réussi à enrayer aucune des six vagues de la covid-19.  Comme quoi tous les sacrifices qu’on nous a imposés ont fait plus de mal sur la santé mentale que de bien sur la santé physique.

Remarquez que les politiciens ne sont pas les seuls en cause puisque même les scientifiques n’ont jamais pu s’entendre sur plusieurs points.

Prenons les vaccins : on a d’abord dit que c’était des vaccins à 2 doses. Puis le doc Anthony Fauci, conseiller médical en chef du président des États-Unis est venu dire que c’était des vaccins à 3 doses. Finalement on s’est retrouvé avec deux écoles de pensée. Du coup, et dépendant de comment on les définit, on peut avoir une 3e ou une 4e dose de rappel. 

Pour ce qui est du temps d’attente entre chaque dose, elle non plus n’a jamais cessé de changer : en fonction de la disponibilité, des recommandations de la santé publique, et à la limite, au gré des administrations gouvernementales. Par exemple, Pfizer, au début, recommandait une deuxième dose, 3 semaines après la première dose. Malheureusement, faute d’avoir suffisamment de vaccin disponible, les gouvernements des pays ont commencé à allonger le temps d’attente entre les doses. Le temps pouvant varier de 3 semaines à six mois. Un temps d’attente qui a fini par changer lui aussi, au fur à mesure que les vaccins sont devenus disponibles en plus grand nombre.  Au Canada il appartient aux provinces de gérer la vaccination, par groupe d’âge, de condition de santé et du milieu de vie. Une approche constamment remise en question, par les uns et les autres pour s’ajuster au rythme des vagues, nous dit-on.  Reste qu’en en fin de compte cette approche changeante a grandement diminué l’efficacité de la lutte à la pandémie.

Je m’en voudrais de conclure sur la vaccination sans parler du vaccin québécois Medicago. Pour qu’une invention ait du succès, il ne faut pas seulement que le produit soit bon et/ou utile, il faut aussi qu’il soit inventé à un moment ou on en a besoin. C’est le cas du vaccin Medicago. Approuvé par Santé Canada, mais bloqué par l’OMS, non pas à cause de son efficacité, mais part le fait que la biomédicale appartient de façon minoritaire au cigarettier Philip Morris. On me contredira peut-être, mais je peux vous assurer que si le vaccin Medicago avait été le premier à sortir, l’OMS n’aurait jamais bloqué le vaccin québécois. Mais comme Medicago a été le dernier à franchir la ligne d’arrivée, après que la plupart du monde ait été vacciné, il était facile de l’écarter. Bref, une autre décision discutable qui prouve qu’on ne fait pas ce qu’on devrait faire pour en finir plus rapidement avec la pandémie.

On pourrait aussi parler de l’utilisation des plexiglas qu’on a imposés au début de la pandémie et qu’on a conservés même après que les experts en ventilation ont clairement démontré qu’ils entravaient la circulation de l’air. Les travailleurs pensaient et pensent toujours à tort qu’ils sont à l’abri derrière leur barrière de plexiglas. C’est faux. Prenez la fumée de cigarette.  Un plexiglas ne vous empêche pas de la sentir. C’est la preuve qu’un plexiglas ne vous protège pas. C’est la même chose pour le SRAS-CoV-2 qui est un virus aérosol, un plexiglas ne vous en protège pas, même si vous ne le voyez pas, même si vous ne le sentez pas. Au contraire vous allez y être plus longuement exposé, puisque les plexiglas freinent la circulation d’air.  

Et que dire du port du masque. Au moins, contrairement aux plexiglas, ils n’augmentent pas le risque de contagion. Par contre, de prétendre qu’ils diminuent la contagion de 46 % comme certains le disent, j’en doute. Dans une salle d’opération peut-être puisque le masque est manipulé d’une manière qui évite la contamination.  Ce n’est pas le cas chez le commun des mortels.  Il suffit de regarder les gens sortir leur masque de leur poche et se l’installer, avant d’entrer quelque part, et de le remettre dans leur poche en sortant puis recommencer le même manège avant d’entrer dans un autre endroit. Comme pour le plexiglas, le masque donne un faux sentiment de protection. Ça me fait toujours sourire quand j’entends des gens dire, je préfère garder le masque pour me protéger. Ils n’ont toujours pas compris que c’est surtout les autres qu’ils protègent.  À plus forte raison si les autres ne portent pas de masque.

Si d’entrée de jeu j’ai dit « fin de la covid-19 », c’est aussi parce les statistiques colligées sur la pandémie sont de moins en moins fiables. Un bon nombre d'administrations gouvernementales, qui au début se faisait un devoir de rapporter leurs cas de covid-19, de décès, d’hospitalisation et de guérison, sur une base quotidienne ne le font plus maintenant que sporadiquement. Et j’ai aussi pu constater qu’il y avait de plus en plus d’erreurs dans les données qui sont rapportées.  Ex. quand le nombre de décès diminue d’une journée à l’autre c’est forcément à cause d’une erreur.  Et c’est regrettable parce que ce laisser-aller survient à un moment où les vagues sont de plus en plus fortes, selon certains indices, dont le nombre de décès, même s’il est difficile de mesurer jusqu’à quel point. Dans bien des cas, on a abandonné les tests de dépistage PCR, lesquels donnaient une meilleure idée de la progression de la pandémie.

Après plus de deux ans de contraintes de toutes sortes, on nous dit maintenant qu’on doit apprendre à vivre avec le virus, et on laisse tomber les mesures sanitaires, même s’il n’y a pas longtemps on nous disait qu’on ne s’en sortirait pas sans elles.

Merci à tous, chers lecteurs, et je vous laisse avec cette chanson de circonstance. Puisse-t-elle vous raccrocher à l’essentiel.  https://www.youtube.com/watch?v=_vBtwQGP_mw 

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Mise à jour 07-06-2022 Le Québec a dépensé tout près de 15 milliards de dollars pour combattre la pandémie de COVID-19 Plus du tiers des dépenses pandémiques dans des contrats «gré à gré» (msn.com)

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