11-Mars-2021 date du premier anniversaire de la pandémie de covid-19

L’épidémie de covid-19 est maintenant considérée comme une pandémie, tel que déclaré par l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé), il y a 1 an.

Triste anniversaire s’il en est. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis cette déclaration de l’OMS. Beaucoup de gens sont morts (2 646 158 à l’échelle planétaire), quand d’autres se sont enrichis.  Mais la plupart des gens ont dû mettre leur vie entre parenthèses.

Sous le couvert des mesures sanitaires, les libertés individuelles en ont pris un sacré coup.  Entre l’interdiction des visites familiales, même durant le temps des fêtes, et le couvre-feu, on ne compte plus les restrictions (souvent discutables), que les gens doivent endurer depuis un an.  Heureusement des vaccins ont été trouvés et commencent à être administrés. 

Je dis heureusement parce que je ne sais pas combien de temps les gens pourraient encore endurer toutes ces privations qu’on leur impose.

Avec les vaccins, l’économie reprend tranquillement, et… j’ai cru pendant un temps que certaines choses allaient changer pour le mieux.  Mais à voir comment certains profitent de la situation, j’en doute de plus en plus.  Certains ont beaucoup perdu et semblent bien décidés à se refaire.

Un exemple parmi d’autres :

Au Québec. La flambée des prix dans certains secteurs, comme celui de la construction. Bien sûr il y a eu un problème d’approvisionnement à un certain moment, mais c’est pratiquement fini. Pour autant les prix continuent de monter.  Le prix du bois d’œuvre, pour n’en citer qu’un, a carrément doublé en un an ce qui fait augmenter le coût de l’immobilier. Résultat, l’accès à la propriété devient de plus en plus inaccessible.  Un problème qui en entraine un autre, puisque ceux qui ne peuvent plus accéder à la propriété doivent forcément rester en appartement.  Autant de loyers qui ne sont pas disponibles pour les nouveaux arrivants.  Une rareté de logement locatif dont la conséquence, on le voit, fait encore monter les prix de ceux-ci. Exemple: Ces locataires de Saint-Calixte-de-Kilkenny, une municipalité d'environ 6000 habitants, ont reçu récemment des avis d'augmentation de loyer de 300 à 400 $ (radio-canada.ca) en vue du 1er juillet.  Ainsi, les appartements de type « cinq et demi » passeraient d'environ 1000 $ à 1350 $ par mois. Et les loyers mensuels des maisons de ville grimperaient de 1450 $ à 1850 $. Et… ce que les gens doivent payer en plus pour leur loyer n’est plus disponible pour la nourriture et le reste.  C’est ainsi qu’on voit une tranche de population toujours plus grande qui dépend maintenant des banques alimentaires.  Quand ce n’est pas les refuges pour ceux qui se retrouvent à la rue.

Le télétravail, que certains voient comme une panacée a du bon, 2 ou 3 jours par semaine, mais plus ça risque de poser problème.  Il n’y a qu’à voir les effets néfastes de l’isolement sur le moral des gens. Des études démontrent, en effet, que la consommation d’alcool et de drogue a augmenté en raison du confinement.  Et avec ça, la violence envers les femmes et les enfants. Quand les enfants allaient régulièrement à l’école, c’était plus facile pour les enseignants de déceler d’éventuels cas de violence, ce n’est plus le cas en restant à la maison.

En terminant, je veux souligner la « Cérémonie hommage aux victimes » du Gouvernement Legault.  En mémoire des 10 526 personnes qui ont perdu la vie à cause de ce virus depuis mars 2020.  Collectivement nous avons un devoir de mémoire envers nos chers disparus.

Un grand merci à tous ces travailleurs et travailleuses de la santé qui ont travaillé sans relâche, certains allant jusqu’à donner leur vie pour en sauver d’autres.