Au Québec le déconfinement s’accélère, si bien qu’une
grande partie de l’économie est, ou s’apprête à réouvrir. Une décision paradoxale quand on pense que le
directeur de la santé publique lui-même, dit craindre une deuxième vague. Et d’autant plus qu’aux États-Unis et en
Europe, le nombre de nouveaux cas est à la hausse depuis une semaine, justement
à cause du déconfinement selon ce qu’on apprend.
Tout le monde semble
mettre la pression sur la réouverture. Alors,
on choisit d’ignorer les signes de résurgence de la pandémie vécue ailleurs.
Sommes-nous condamnés à toujours faire les mêmes erreurs? On aurait aussi pu y
aller de prudence comme au Texas? « Le Texas met les freins sur la réouverture de l'État »
Ce qui se passe est évident, et j’en ai déjà parlé, les
décisions que les gouvernements et la santé publique prennent pour nous, en
prétextant qu’elles sont dictées par la science, ont plus à voir avec ce qui se
fait ailleurs, et/ou pour répondre à des besoins sociaux économiques, que pour
des questions de santé publique.
Autre décision qui me laisse perplexe. À compter du 26 juin 2020, les données sur le
nombre de nouveaux cas et de décès de la covid-19 ne seront dorénavant pu
publiées quotidiennement, mais une fois par semaine, contrairement aux autres
provinces. Le Dr Arruda a beau dire
qu’une période plus longue donne un meilleur portrait de la réalité, et permet
de mieux voir la tendance, moi je n’y crois pas. Est-ce un manque de transparence? Quoi qu’il en soit, ça donne l’impression,
avec le déconfinement, que la pandémie est derrière nous, et qu’on peut laisser
tomber les mesures d’hygiène et de distanciation. C’est d’ailleurs ce qu’on voit un peu
partout. Le gouvernement britannique, a
lancé vendredi un appel à la prudence, et exhorté la population à respecter les
règles de distanciation physique. Ex. : Les plages anglaises bondées inquiètent
(27-06-2020 Québec recule: les données sur l’évolution de la pandémie seront publiées sur une base quotidienne)
Il y a deux mois, le Gouvernement se fixait un objectif de 14 mille tests de dépistage par jour. Cet objectif n’a jamais été atteint, selon les chiffres publiés sur le site de l’Institut National de Santé Publique du Québec J’ai avisé les autorités à plusieurs reprises, mais sans jamais avoir de réponse. Et avec le déconfinement, le nombre de tests a encore diminué, il varie entre 4 et 6 milles par jour. Un autre effet du déconfinement qui n’incite personne à vouloir passer un test de dépistage. Surtout que depuis le début de la pandémie, on nous répète que pour passer un test, il faut avoir des symptômes. Ce qui n’est pas vraiment une bonne idée sachant que les personnes asymptomatiques peuvent quand même transmettre le virus.
Les ainés.
J’en parlais dans mon dernier article Pandémie de coronavirus; incohérences et contradictions. « La pandémie a révélé une négligence dans certains établissements qu’on ose à peine imaginer. Certains mourant de faim et de déshydratation, quand ce n’était pas de la covid-19 ».
Il y a deux mois, le Gouvernement se fixait un objectif de 14 mille tests de dépistage par jour. Cet objectif n’a jamais été atteint, selon les chiffres publiés sur le site de l’Institut National de Santé Publique du Québec J’ai avisé les autorités à plusieurs reprises, mais sans jamais avoir de réponse. Et avec le déconfinement, le nombre de tests a encore diminué, il varie entre 4 et 6 milles par jour. Un autre effet du déconfinement qui n’incite personne à vouloir passer un test de dépistage. Surtout que depuis le début de la pandémie, on nous répète que pour passer un test, il faut avoir des symptômes. Ce qui n’est pas vraiment une bonne idée sachant que les personnes asymptomatiques peuvent quand même transmettre le virus.
Les ainés.
J’en parlais dans mon dernier article Pandémie de coronavirus; incohérences et contradictions. « La pandémie a révélé une négligence dans certains établissements qu’on ose à peine imaginer. Certains mourant de faim et de déshydratation, quand ce n’était pas de la covid-19 ».
Voilà maintenant que le Premier Ministre,
Justin Trudeau dit que les provinces ont échoué dans leurs responsabilités de
bien protéger les aînés pendant la pandémie. Une déclaration qui fait suite a
un rapport de l’Institut canadien d’information en santé. L’Institut a recensé que parmi 17 pays de
l’OCDE, le Canada a le pire bilan pour ce qui est des décès dus à la covid-19
dans les CHSLD. On append que le
pourcentage canadien est d’environ 81%, alors que dans les autres
pays il est d’environ 40 %.
Mise à jour du
08-07-2020 Pourquoi toujours suivre l’idée des autres
quand on pourrait suivre sa propre idée?
· Le
maire de Toronto, John Tory, imitant d’autres maires ailleurs dans le monde, a
décidé de rendre obligatoire le port du masque dans les transports publics, à
compter du 2 juillet prochain. Après le
port du couvre-visage obligatoire, viendra le port du masque obligatoire dans
les lieux publics intérieurs, afin de ralentir la propagation de la COVID-19.
· Pour
ne pas être en reste, c’est maintenant au tour Valérie Plante, mairesse de
Montréal d’emboîter le pas. Le port du masque sera donc obligatoire dans les
transports publics, ainsi que dans les lieux publics intérieurs, à compter du
27 juillet prochain.
Une telle décision force la main à d’autres maires en
banlieue de Montréal, dont Mascouche.
· Et
devinez quoi? Voilà que le directeur de
la santé publique du Québec se sent obligé d’élargir le cercle où le port du
masque sera obligatoire, même si le nombre de cas reste bien en dessous des 100
nouveaux cas par jour. Ce même bon DR
Arruda qui déconseillait le port du masque, en disant que cela donnait un faux
sentiment de protection, à un moment où le nombre de nouveau cas dépassait les 1000
par jour. Il n’est donc pas étonnant si certains remettent en
question les directives de la santé publique.
Personnellement je ne suis pas contre le port du masque
obligatoire, même si je suis d’accord avec ce que disait le DR Arruda. Le masque protège les autres, mais pas
soi-même, surtout lorsqu’on ne cesse de l’ajuster et qu’après on se touche le
visage.
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