dimanche 17 décembre 2017

Régler un problème

Pour régler un problème, il faut d’abord admettre qu’il y a un problème.  Évidemment… me direz-vous!  Évidemment?  Pas tant que ça, à en juger par les exemples qui suivent.  Souvent l’on préfère se cacher la tête dans le sable plutôt que d’admettre, consciemment ou inconsciemment, qu’il y a un problème.
Prenez le cas d’un alcoolique ou d’un joueur.   Certains ont tout perdu et, malgré tout, ils continuent à dire qu’ils n’ont pas de problème.  Vous en connaissez  peut-être.  Qui n’en connait pas, dans sa famille ou parmi ses amis et connaissance?  Pour vous leur problème ne fait aucun doute, pas pour eux.  Alors, n’allez surtout pas leur dire qu’ils ont un problème car ils nieront tout.  Au mieux ils vous diront qu’ils contrôlent.  Aussi vous perdrez votre temps à vouloir les aider.  Du moins pas tant qu’eux-mêmes n’auront pas admis leur problème de dépendance et acceptent de se faire aider.
Pour ceux qui finissent par reconnaître qu’ils ont un problème, cela peut prendre des années. « Mieux vaut tard que jamais », c’est un pas dans la bonne direction mais ce n’est pas tout.  Il faut ensuite trouver la source du problème, la vraie, car sans elle rien ne sera jamais être réglé.  C’est ce qu’on verra dans les trois exemples qui suivent.
Premier exemple : Les Expos de Montréal.
Pour ceux qui ne connaissent pas, les Expos de Montréal étaient une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball de 1969 à 2004 ayant pour domicile la ville de Montréal, au Québec, Canada. Les Expos ont été la première franchise de baseball hors des Etats-Unis
Même si tous, à l’époque, s’entendaient pour dire qu’il y avait un problème, personne n’a creusé suffisamment pour en trouver la source.   Pour moi, la source du problème des Expos venait du fait que c’était une organisation anglaise, dirigée par des anglais, ou des québécois qui ne voulaient pas plus que leurs homologues anglais, entendre parler du fait français.  Les plus vieux se rappelleront que tout se passait en anglais, à commencer par les interviews.  Et tant pis pour ceux qui ne sont pas d’accord.  Combien de fois ais-je entendu des dirigeants de l’organisation, et même des commentateurs sportifs québécois, dire « Le baseball est un sport américain », sous-entendant par-là que personne ne pouvait jouer au baseball à leur niveau, surtout pas des québécois.  Avec un tel discours, il ne fallait pas s’attendre à ce que l’organisation fournisse les efforts nécessaires pour dénicher et éventuellement former les jeunes talents d’ici.  Et pourtant il y en avait, peu mais il y en avait.  Il y en aurait eu davantage si, une fois, on avait bien voulu donner la chance à l’un d’entre eux, un québécois pure laine, de développer son plein potentiel au sein d’une organisation qui le soutienne.  Les Expos auraient pu le faire jouer avec les meilleurs, au grand bonheur des partisans qui, en retour, auraient rempli le stade. Mais plus important encore, ceci aurait donné à des jeunes, le goût de développer leur potentiel dans l’espoir de pouvoir un jour évoluer avec le grand club des Expos de Montréal.
Si l’organisation des Expos avait compris la vraie source du problème et avait su intégrer quelques jeunes québécois talentueux, ils seraient toujours à Montréal.
Ce n’est pas ce qui s’est produit.  L’organisation des Expos a continué, jusqu’à la fin de son existence à Montréal, à mettre sous contrat des joueurs américains, payé en argent américain.  Comme l’argent américain coûtait plus cher, le marché montréalais n’avait pas toujours les moyens de se payer les meilleurs joueurs.  Du coup, chaque année l’équipe obtenait de piètres résultats. Pire, ses joueurs donnaient l’impression de vouloir en finir au plus vite à la fin de chaque de saison.  Ne faisant pas les séries ils pouvaient, plus vite, retourner chez eux.  Une telle attitude a fini par avoir un effet négatif qui s’est traduit par une foule de moins en moins nombreuse.  Quand les bonzes à la direction des Expos s’en sont aperçus,  certains ont prétexté que c’était à cause du Stade Olympique, pourtant vu par beaucoup comme un chef d'oeuvre d'architecture.  Et comme solution ils ont réclamé qu’on leur construise un nouveau stade au centre-ville de Montréal, avec l’argent de nos taxes. Heureusement, ça ne s’est pas fait. Le gouvernement, devant la grogne généralisée, a trouvé plus sage de rester à l’écart. Finalement le club a fini par être vendu.  Tout ça parce qu’on n’a jamais voulu reconnaitre la vraie source du problème.

Deuxième exemple : Uber.

Uber, anciennement UberCab, est une entreprise technologique américaine, qui développe et exploite des applications mobiles de mise en contact d'utilisateurs avec des conducteurs, réalisant des services de transport.  Des services taxi, pourrait-on dire.
L’industrie du taxi, là aussi il y a un problème.  Et je ne suis pas le seul à m’en être aperçu.  Les autorités bien pensantes vous diront que c’est à cause de la concurrence et de la technologie.  Ce n’est pas mon avis.  Selon moi, le vrai problème est dû à la montée en flèche du coût du taxi. Pourquoi?  À cause des exigences, à cause coût exorbitant du permis, à cause des taxes.  Cela fait que de moins en moins de gens peuvent utiliser ce service.  Et c’est précisément ce qui a fait naitre Uber.
Une entreprise, qui pour offrir des services à moindre coûts, devait nécessairement couper les coins ronds,  entre autre en éludant les taxes et autres exigences imposées aux entreprises déjà existantes. Il n’en fallait pas plus aux gouvernements pour déclarer cette nouvelle venue illégale. 
Des réunions ont bien sûr eu lieu entre la direction d’Uber,  celle des entreprises de taxi déjà existantes et les autorités gouvernementales mais sans succès. Finalement pour respecter l’offre et la demande, les autorités en place ont cru bon de mettre tout le monde sur un même pied d’égalité.  Résultat, le problème reste entier.  Des services inabordables pour une strate de la société.  Tout cela parce qu’on pas essayé de régler la vraie source du problème.
La solution simple aurait été que tous les décideurs mettent un peu d’eau dans leur vin.  Les gouvernements auraient pu baisser le coût du permis des taxis, et l’industrie du taxi baisser ses tarifs.  Résultat, les gens moins fortunés auraient à nouveaux pu utiliser des services abordables, augmentant ainsi le volume d’affaire et les taxes gouvernementales.  Finalement tout le monde y aurait trouvé son compte.

Troisième exemple :  Airbnb.

Dans le cas d’Airbnb, les tenants et aboutissants sont semblables à Uber. 
Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, en s’inscrivant sur Airbnb, l’entreprise établie un lien entre un propriétaire désireux de louer une chambre de sa maison privée ou son appartement avec une clientèle locale, nationale ou internationale.  Les modalités de location varient au cas par cas mais comme tout ceci se passe hors de tout contrôle, les prix de location sont évidemment beaucoup moins chers qu’une chambre d’hôtel, au  grand bonheur des locateurs et des clients.  Quant aux gouvernements, ils ne sont pas contre mais, on s’en doute,  à condition d’avoir le contrôle et de percevoir les taxes.  C’est pour cela que des villes comme Paris, par exemple, veulent rendre l’enregistrement obligatoire avant de louer son logement sur Airbnb.   Au bout du compte, comme dans le cas d’Uber, les exigences et les taxes vont se multiplier, les coûts vont augmenter et tout le monde y perdra.  Tout ça, encore une fois, parce qu’on ne cherche pas la vraie source du problème.  C’est difficile de trouver la source d’un problème qu’on ne cherche pas et encore plus de le régler.
On se demande parfois si les gens veulent vraiment régler leurs problèmes.
(p.v.132)

samedi 21 octobre 2017

Les scandales sexuels dans le monde du showbiz

Cela vous étonne? Pas moi...!  Il fallait que ça éclate un jour.

Suite au scandale sexuel qui fait grand bruit à Hollywood, après que le très puissant producteur Harvey Weinstein ait été accusé par plusieurs actrices de viol et de harcèlement sexuel.  C’est maintenant au Québec que le vent souffle.  Ou plutôt que la tempête gronde, si l’on considère l’influence des gens à qui l’on reproche des comportements sexuels, pour le moins, inappropriés.

Doit-on en conclure que le monde du showbiz est en crise? Disons que cela jette un pavé dans la mare d’une chose qu’on savait déjà, mais que personne n’osait dénoncer.  Pourquoi? La raison est simple, et toutes les victimes vous la donneront : « Ils détenaient notre carrière entre leurs mains. » D'autant que, comme le souligne la comédienne, Magalie Lépine-Blondeau , dans une publication sur Facebook  « L'extrême précarité d'emploi et la petitesse du milieu artistique québécois dissuadent de porter plainte contre les abus dont ils pourraient être victimes ? »   On est donc en présence d’un abus de pouvoir qui s’exerçait par le biais d’un abus sexuel.  Sans leur position d’autorité, ces gens ne seraient probablement pas arrivés à leurs fins. Ou ils auraient été dénoncés bien avant.
Mais les victimes n’étaient pas les seules à savoir, l’entourage aussi le savait, il est difficile d’imaginer le contraire.  Ces choses finissent par se voir.  Pourtant personne n’a rien fait.  L’argent rentrait et c’était tout ce qui comptait.  C’est  pour cela que, maintenant lorsque je les vois, tous, prendre leurs distances vis-à-vis des abuseurs, je me dis qu’eux-mêmes ne sont pas sans reproche non plus.

Ceci dit, ce genre d’abus venant de personnes en situation d’autorité, n’est pas exclusif au milieu artistique.  On le retrouve partout.  Un proverbe dit : « C’est l’occasion qui fait le larron ».  Qui n’a pas un jour subi une sorte d’abus de pouvoir  dans son milieu de travail ou ailleurs.  Pas forcément par le biais d’abus sexuel.   L’abus de pouvoir s’exerce de toutes sortes de manières.  Je me souviens d’un collègue de travail qui, un jour, avait répliqué à un client  (je ne sais pas ce que ce client lui avait dit, c’était une conversation téléphonique) : « Je peux vous envoyer un vérificateur fiscal dès demain si vous voulez! »).  C’était du bluff, mais sa position au sein de l’organisation lui permettait de faire croire aux gens qu’il avait du pouvoir et il n’hésitait pas à en abuser.
Mais revenons à ce que je disais « il fallait que ça éclate un jour. »

Je me souviens de cet imprésario, inutile de le nommer, qui faisait jadis la pluie et le beau temps dans le milieu artistique français.  Les femmes devaient pour percer dans le métier coucher avec lui, disait-on à l’époque.  Est-ce vrai? Disons qu’il n’y a pas de fumée sans feu.  Et ce qui se passait en France à cette époque n’était pas unique.   Il faudrait être naïf pour croire que ça ne se passait pas comme ça ailleurs et depuis toujours.  Il fallait donc qu’un jour ce genre de comportement, plus ou moins toléré, finisse par éclater quelque part.  Il se trouve que c’est chez nous en ce moment.  Je suis certains que beaucoup de gens espèrent que ça reste chez nous.  Car ce à quoi nous assistons en ce moment n’est que la pointe de l’iceberg, ne vous y trompez pas. 


Maintenant, n’allez pas croire que le traitement qu’on fera des allégations ou des accusations portées changeront quelque chose dans le comportement de ce genre d’individu.  Une fois le tapage médiatique apaisé, tout redeviendra progressivement comme avant.  Les abuseurs agiront probablement de façon plus discrète, ou en exerçant encore plus de pression pour maintenir la loi du silence mais rien n’y mettra fin totalement. 

Les pouvoirs en place peuvent bien nous promettre d’apporter des correctifs pour nous rassurer, de donner des cours d’éducation sexuels.  Au bout du compte ça ne changera pas grand-chose.  On ne change pas la nature profonde des gens du jour au lendemain. 
Et pour ceux qui sont présentement au pilori, je ne me fais pas de souci.  À part leur réputation il ne faut pas s’attendre à ce que les sanctions soient à la hauteur du préjudice subi.  Surtout quand on sait que, dans certains cas, les faits reprochés se sont déroulés sur plusieurs décennies.  Évidement tout ceci reste à prouver et avec tout leur argent, ils pourront se payer une bonne défense, soyez-en sûr.

Mise à jour le 24 oct. 2017

Le 21 octobre 2017 Mme Snyder faisait une déclaration sur Facebook disant être bouleversée, après que 9 femmes aient alléguées avoir été  victime d’inconduite sexuelle de la part de Gilbert Rozon.  « Comme vous je suis bouleversée, mes pensées vont aux victimes… » Elle ajoute : « Je m’engage à ne plus collaborer avec Juste pour rire et Salvail & co. aussi longtemps que Gilbert Rozon et Éric Salvail seront actionnaires ou propriétaires de ces entreprises. »

Qu’elle ait attendu tout ce temps pour porter plainte est compréhensible, mais on dirait qu’il lui a fallu des années et la déclaration de ces 9 femmes pour être bouleversée.

N’a-t-elle pas été bouleversée pour elle-même à l’époque où elle dit avoir été agressée ? Et surtout, pourquoi avoir attendu jusqu’à maintenant pour cesser toute collaboration avec son agresseur ?  C’est pour moi un mystère. À moins que, comme je le disais, « l’argent rentrait et c’était tout ce qui comptait. »
Quant au milieu artistique, tout le monde se dit surpris.  Difficile à croire.  Les comportements inappropriés finissent par se remarquer.  Surtout quand on sait que les faits reprochés ont durés des années.  Je serai tout aussi étonné qu’au moins une victime ne se soit jamais confiée. Pour Luc Plamondon, en tout cas, cela ne semble pas être une surprise puisque dans une entrevue il déclare : «Rozon, tout le monde le savait»  

Pour moi, quoi qu’on dise, cela ressemble plus à de l’aveuglement volontaire.  Beaucoup de gens pressentaient qu’ils perdraient beaucoup si l’information venait à se savoir, tant du côté des employeurs, que des comédiens, que des employés. On le voit, maintenant que le scandale a fini par éclater. Beaucoup de gens se retrouvent pris au dépourvu.  Et cela nous fait comprendre pourquoi cette situation à durée aussi longtemps.
Heureusement qu’une victime, quelque part, a choisi de briser le silence.
À LIRE AUSSI: 

Lise Payette, la toute première ministre de la Condition féminine du Québec reconnaît avoir tenté de dissuader Léa Clermont-Dion de porter plainte, mais elle affirme que c’était pour protéger la jeune femme et non le présumé agresseur.
Selon Léa Clermont-Dion il semblerait plutôt que ce soit pour protéger son agresseur.

«Elle me dit que j’ai fait du tort à un ami. Cet ami, c’est Michel Venne qui brigue la direction du journal Le Devoir. Par ma faute, il n’aura pas le poste, me dit-elle. J’ai “brisé cet homme, sa famille”. Elle me demande de me rétracter, car “après tout, je n’ai pas été violée”. Elle me demande de signer une lettre réfutant les faits.» Léa Clermont-Dion porte plainte contre Michel Venne pour agressions sexuelles
Quoi qu’il en soit cette histoire est une autre preuve, que jusqu’à aujourd’hui, les agressions sexuelles venant de personnes en situation d’autorité étaient répandues, connues, tolérées et qu’il valait mieux ne pas les dénoncer.

En conclusion, Il faut espérer que le mouvement de dénonciation #MoiAussi  obligera les agresseurs potentiels à mieux se tenir et ainsi faire évoluer les mentalités.

31-10-2017 : Sur la scène internationale on peut voir que les choses ne sont pas différentes.

LONDRES (Fondation Thomson Reuters) - Vingt-deux membres du personnel de l'organisation caritative Oxfam soupçonnés de harcèlement sexuel ont été renvoyés au cours de l'année écoulée, a annoncé mardi l'ONG, après la publication de témoignages dans la presse.


Agence France-Presse New York : De nouvelles accusations de harcèlement sexuel et de viol évoquent la part sombre de grands rôles interprétés par Kevin Spacey, d'American Beauty à House of Cards, et placent l'acteur américain dans une position de plus en plus compromise…


Aly Raisman, triple championne olympique de gymnastique, a accepté elle aussi de prendre la parole contre le docteur Larry Nassar, accusé de nombreuses agressions sexuelles sur de jeunes sportives.



18-11-2017  L’envers de la médaille.
Avec toute cette saga sur les présumées agressions sexuelles, il devient de plus en plus difficile de faire la part des choses.  On ne sait plus qui a dit quoi, qui a fait quoi, qui dit vrai?  Pour moi, seules les personnes abusées et leur abuseur ont une juste idée de la réalité.  En tout cas, pas tous ces démagogues qui, profitant de leur tribune, jouent à la vierge offensée. Attendez qu’on les attrape eux aussi. Bref, chacun y va de son interprétation et raconte un peu n’importe quoi à partir de brides d’information non vérifiée.  Il suffit qu’un Guy A. Lepage de ce monde, Monsieur parfait, lance la première pierre pour qu’aussitôt, une bande de « suiveux » renchérissent.  On se fie aux apparences et l’on condamne sans preuve, sans se soucier un instant des conséquences. Cela me fait penser à l’inquisition ou, plus récemment, à ces vieux films de cowboys où la foule se déchainait sur ce pauvre type qu’il faut pendre au bout d’une corde, sans procès, juste pour le spectacle.  Ce qui se passe en ce moment n’est guère mieux, en dépit de ceux qui prétendent que la société a évoluée depuis.
Oui il faut mettre fin à ces comportements d’abus, trop longtemps tolérés, mais pas n’importe comment ni par n’importe qui. 
(p.v. 369)

mardi 16 mai 2017

Donald Trump, un Président pas comme les autres

À quand la goutte qui fera déborder le vase???

 04-12-2020 La nièce de Trump croit que son oncle devrait aller en prison 


Mary Trump, une psychologue, auteure et fervente détractrice du président, rejette l’idée que de traduire en justice un ancien président aggraverait les divisions politiques du pays. 



26-04-2020 « Le président américain Donald Trump déclare qu’il serait intéressant de vérifier si l'injection de désinfectant dans le corps peut aider dans la lutte contre le coronavirus. »

18-12-2019 Donald Trump formellement mis en accusation 
Abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès. La goutte qui a fait déborder le vase.

« Un grand jour pour la Constitution des États-Unis, mais [un jour] triste pour l'Amérique que les activités irresponsables du président nous aient obligés à présenter des articles de mise en accusation. » Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants

13-01-2018 Le président Trump aurait déclaré, que les pays africains, Haïti et le Salvador sont des «pays de merde» (shithole countries). 

De tels propos sont difficiles à croire venant d’un chef d’État qui disait vouloir « Redonner sa grandeur à l'Amérique ». Et même si l’on commence s’habituer à ses déclarations chocs celle-ci, repousse les limites.
(shithole countries) lors d'une rencontre visant à trouver un terrain d'entente pour protéger les « Dreamers » d'Haïti, du Salvador et de certains pays d'Afrique.
« Pourquoi tous ces gens provenant de trous à rats viennent-ils ici? », aurait-il dit, lors de cette réunion, selon deux sources bien au fait qui se sont confiées au Washington Post.

Des propos qui soulèvent l’indignation générale.  Même chez certains membres du Parti républicain.
Ce comportement est inacceptable de la part du chef de notre nation », a lancé la représentante républicaine de l'Utah Mia Love, dont la famille est venue d'Haïti.

L'ex-premier ministre haïtien, Laurent Lamothe, sur Twitter « Honte à Trump! Le monde est aujourd'hui témoin d'une nouvelle bassesse avec cette remarque sur les pays de merde. Totalement inacceptable et par ailleurs déplacée, [la remarque] montre un manque de respect et d'ignorance jamais vu auparavant dans l'histoire récente des États-Unis par aucun président! Trop c'est trop!! »
Rupert Colville, porte-parole de l'ONU : Vous ne pouvez pas considérer des pays et des continents entiers comme des « trous à rats » dont les populations entières, qui ne sont pas blanches, ne sont donc pas les bienvenues.

Quant à l’ex-président du Mexique, Vicente Fox, il a senti le besoin de répliquer à Donald Trump sur le même ton en écrivant sur Twitter : « Votre bouche est le pire trou à rats du monde. Avec quelle autorité proclamez-vous qui est le bienvenu en Amérique et qui ne l'est pas? »

12-09-2017 La réaction de Donald Trump après le 11 septembre ressurgit et fait polémique

Le 11 septembre 1017, Donald Trump rendait hommage aux victimes de l’attentat du World Trade Center. Au même moment, sa réaction datée de 2001 a ressurgi sur les réseaux sociaux et indigné beaucoup d'internautes.
Le 11 septembre 2001, près de 3000 personnes perdent la vie dans un attentat terroriste sans précédent à New York. Les tours jumelles du World Trade Center s’effondrent sous les yeux du monde entier, en état de choc. Seize ans plus tard, lundi 11 septembre, Donald Trump a tenu un discours pour rendre hommage aux victimes et deux minutes de silence ont été observées sur les lieux du drame. Une attitude bien différente de celle qu’il avait en 2001. Un enregistrement audio de sa réaction juste après l'attentat a refait surface sur Internet et fait polémique.  
Interrogé par la chaîne de télévision UPN9, l’homme d’affaires avait livré ses premières impressions, lui qui avait l’habitude de voir les tours jumelles du haut de sa propre tour, la Trump Tower. Après plusieurs questions, le présentateur lui demande si son building a été touché par l’explosion des avions. Donald Trump répond : «  Le 40 Wall Street [la Trump Tower, NDLR] était le plus haut immeuble de downtown Manhattan avant le Wall Trade Center. Et puis ils ont construit le World Trade Center et il est devenu le deuxième plus haut du quartier. Maintenant c’est à nouveau le bâtiment le plus haut.  »
Je vous laisse apprécier.
02-06-2017 Retrait des Etats-Unis de l'Accord de Paris.

Après ses tentatives à défaire ce que le président Barack Obama a construit, voilà que Donald Trump s’en prend maintenant aux acquis sur le plan mondial. Le rejet de l’accord de Paris sur le réchauffement climatique n’est qu’un début, à mon avis.  Il est difficile de savoir quel est le but réel du président Trump mais sa façon de vouloir tout refaire à sa façon n’a rien de rassurant. Surtout lorsqu’on analyse les raisons invoquées. Le raisonnement de Trump est chancelant

16-05-2017 Décidément il ne se passe pas un jour sans que le Président Américain ne se place dans l’embarra.

Hier encore The New York Times sortait en Une, que M Trump aurait tenté ou demandé à James Comey, l’ancien directeur du FBI de mettre un frein à l’enquête du FBI sur l’ancien conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn qui a dû démissionner, tout d’abord, en raison de ses liens avec les russes mais aussi du fait qu’il avait menti au vice-président Pens.
Citons ce que M. Trump a dit, le 14 février dernier, lors d’une rencontre qui s’est tenue dans le bureau ovale.  Une rencontre en tête à tête, M Trump a eu la prudence de demander à tout le monde, dans le bureau ovale, de sortir. « J’EPÈRE QUE VOUS ALLEZ LAISSER TOMBER CETTE ENQUÊTTE SUR MICHAEL FLYNN.  C’EST UN BON GARS, IL N’A RIEN FAIT DE MAL. » 

La Maison Blanche a officiellement réagie en disant « LE PRÉSIDENT A LE PLUS GRAND RESPECT POUR LES POLICIERS ET LEURS ENTQUÊTES. CE QUI EST RAPPORTÉ N’EST PAS FIDÈLE À LA CONVERSATION ENTRE LE PRÉSIDENT ET M. COMEY. » Source Christian Latreille.
Y-a-t-il eu entrave à la justice? L'accumulation d'accusations d'obstruction à la justice, de collusion avec la Russie et de conflits d'intérêts à l'encontre du président américain pourraient déclencher une procédure de destitution, selon certains.

16-05-2017 « J’ai le droit absolu » de dévoiler des informations à la Russie, réplique Trump
Réagissant au tollé politique et médiatique soulevé par le Washington Post voulant qu'il ait révélé des informations classifiées sur le groupe armé État islamique (EI) au ministre russe des Affaires étrangères et à l'ambassadeur russe lors d'un entretien à la Maison-Blanche, Donald Trump rétorque qu'il était en droit de le faire. 


10-05-2017  Le congédiement controversé du Directeur du FBI James Comey

Le directeur du FBI était-il devenu une menace pour Trump?
Le Tout-Washington s'interroge sur les vraies raisons de ce renvoi exceptionnel. 
James Comey aurait appris la nouvelle à la télévision à Los Angeles où il se trouvait, mardi, pour une conférence.
Dans une longue lettre, l’assistant-procureur général de l’administration Trump, Rod J. Rosenstein, reproche à l’ex-directeur du FBI d’avoir mal géré l’enquête sur les courriels d’Hillary Clinton….
Aujourd’hui le président Trump se débarrasse de James Comey alors qu’il l’encensait il y a à peine quelques mois? Pourquoi ne pas l’avoir congédié lors de son arrivée à la Maison-Blanche en janvier? Certains, à Washington, pensent plutôt que c’est à cause de l’enquête du FBI sur les présumés liens de l’équipe Trump avec les Russes.

28-04-2017 Donald Trump : 100 jours de volte-face permanente

Depuis son arrivée à la Maison Blanche, les déclarations et les actes du président des Etats-Unis sont souvent en contradiction avec ses promesses de campagne. 
:
25-01-2017 Donald Trump multiplie la signature de décrets présidentiels

Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, déboulonnant avec une facilité désarmante l'héritage de Barack Obama et officialisant à la vitesse de l'éclair plusieurs de ses promesses électorales.  Abrogation de l'Obamacare, construction d'un mur à la frontière américano-mexicaine, relance du projet Keystone XL, retrait du Partenariat transpacifique, etc…
Le président des États-Unis, Donald Trump, exhibe le décret relançant les discussions sur l'oléoduc Keystone XL , à la Maison-Blanche. Photo : Reuters/Kevin Lamarque

(p.v.988)

Le 11-08-2022 : Les milliardaires les plus corrompus du monde (msn.com) par Philippine de Tinguy.