Les voitures sans conducteur, les voitures intelligentes,
diront certains. Elles existent déjà et
fonctionnent grâce à une série de capteurs qui scrutent la route et les
obstacles en permanence. Elles sont équipées
principalement de trois types de capteurs : les lidars, les radars à rayon
laser, permettant de voir la route en 3D, mais peu précis par temps de pluie ou
de neige. Aussi doit-on leur adjoindre
un système de caméras vidéo et de radars, moins précis mais indispensables pour
affiner la détection. Et finalement d’un ordinateur, pour interpréter l’ensemble des
données fournies par les capteurs et prendre les décisions de conduite en
fonction de l’itinéraire à suivre. À ce
stade on peut dire que c’est l’ordinateur qui conduit, puisqu’il commande aux
organes de la voiture de tourner, de freiner et tout ce qui est nécessaire pour
vous mener à bon port.
Mais, comme vous le savez, ces voitures bien qu’elles
existent ne sont pas encore offertes au grand public. La raison étant qu’elles nécessitent encore
une intervention humaine pour de nombreuses actions. N’empêche qu’elles sont sur la bonne route, si
je puis dire. Et comme avant-goût à ce
qui s’en vient, mentionnons ce qui existe déjà sur certaines voitures de série
comme : le système de freinage anticollision, la caméra et le radar de
recul ainsi que l’aide au stationnement, prenant les commandes pour garer la
voiture automatiquement.
Imaginez, le soir,
après une soirée chez des amis, vous êtes fatigué et un peu pompette. Une fois derrière le volant il vous suffira
de programmer votre parcours et appuyer sur « pilote automatique »
avant de rentrer chez vous en toute tranquillité. N’est-ce
pas fantastique? Et c’est sans parler du
risque zéro de vous faire arrêter pour conduite avec facultés affaiblies.
Mise en garde : Ce scénario bien que séduisant est, il va sans dire, l’exemple d’un mauvais comportement. Comme vous pouvez le lire dans « Voitures autonomes : un sondage inquiétant sur les futures habitudes des Canadiens »
Voudrez-vous une voiture autonome ? Bien sûr ! Diront la
plupart. De mon côté j’ai de sérieuses
appréhensions. Entre autre parce que, plus
j’en apprends sur comment ça marche et plus je me rends compte que
l’amélioration des systèmes d’exploitation sont de plus en plus gourmand de nos
informations personnelles. « C’est
pour mieux vous servir » nous dit-on. Ce que j’entends c’est « C’est
pour mieux vous servir mon enfant » et ça me fait penser à l’histoire
« Le Petit Chaperon rouge » vous connaissez? Mais oui vous connaissez. Tout le monde connait cette histoire. Alors, que répondit compère loup après que le
Petit Chaperon rouge lui ait demandé « Ma mère-grand, que vous avez de
grandes dents ! » Eh oui, chers lecteurs, la technologie, ça vous dévore
littéralement.
Ceci dit, n’allez pas croire pour autant que je suis
contre la technologique. J’aime la
technologie, de façon générale. Un autre
problème avec celle-ci, c’est l’attrait qu’elle offre à tous ces pirates
informatiques en mal de défi. La plupart
ne sont pas dangereux, mais il y a les autres.
Ceux qui n’hésitent pas à voler votre identité, grâce aux informations
que vous fournissez constamment, pour soi-disant mieux faire fonctionner vos
appareils. Le pire c’est que la plupart
des gens n’en ont même pas conscience.
Forcément, on vous endort en vous rabâchant, à chaque
fois que quelque chose de nouveau sort sur le marché, que c’est plus simple et ça
vous offre une meilleure sécurité, etc. Tous
des arguments de vente. Mais dans les
faits, qu’en est-il? Ceux qui se sont
déjà fait voler leur identité vous le diront.
La technologie, aussi pratique et attrayante qu’elle soit ne vous garantit
pas de tout.
Les exemples qui suivent devraient nous empêcher de
foncer tête baissée avec tout ce qu’on nous propose.
Qui n’a pas entendu
parler du piratage informatique et des
manipulations exercées sur les réseaux sociaux et qui aurait contribuées, selon
certains, à faire élire le président des États-Unis. Ex. : Comment les données de Facebook ont aidé Trump à se faire élire
Les cartes à puce. Les cartes
bancaires offrant les technologies PayPass (cartes de crédit) et Flash (cartes
Interac) utilisent le procédé d’identification par radiofréquence. Vous pouvez vous en servir pour payer un
achat sans contact et sans avoir besoin d’entrer votre NIP. Le problème c’est qu’un fraudeur peut, en
s’approchant de vous muni d’un lecteur, saisir les informations de votre carte
bancaire grâce aux ondes radio émises par la puce RFID (radio frequency identification).
Petite astuce pour contrer ce genre de
fraude, utiliser un étui anti-RFID
(porte-cartes, portefeuille, etc.), lequel est généralement muni d’une
pellicule d’aluminium destinée à bloquer le signal émis par la puce. Lire :
FAUT-IL CRAINDRE LE PIRATAGE DES CARTES DE CRÉDIT PAYPASS?
Vous vous souvenez aussi, j’en suis sûr, de la mystérieuse disparition
du Vol MH370 de la Malaysia Airlines, en mars 2014? On n’a jamais vraiment su ce qui s’est passé
ni ce qui est arrivé aux 239 personnes qui se trouvaient à bord. Plusieurs théories ont été avancées,
certaines plus plausibles que d’autres.
Et l’une d’entre elles, justement, parle de piratage des commandes de
l’appareil. Même si cette théorie est
peu probable elle ne peut pas non plus être complètement écartée. Lire : Tout sur la mystérieuse disparition du Vol MH370 de la Malaysia Airlines
au paragraphe Hackers?
Mais pour en revenir à l’automobile, puisque c’est de cela qu’il est question. Prenez l’odomètre, par exemple. Il n’est plus possible de savoir, sans l’ombre d’un doute, s’il affiche le kilométrage réel, sur les véhicules d’occasion. Vous devez vous en remettre à l’honnêteté du vendeur. Or vous savez, comme moi, qu’on ne peut pas à tous, leur donner le Bon Dieu sans confession.
Quoi qu’il en soit, retenons au moins que, toute technologie peut potentiellement être piratée. Et en ce qui me concerne, je n’aimerais pas qu’un « hacker » prenne le contrôle de ma voiture, alors que je me croyais en sécurité sur le chemin du retour à la maison, après cette soirée chez des amis dont je vous parlais.
En même temps, la technologie existe et on aurait tort de s’en priver, d’autant qu’elle est là pour rester et progresser même. Mais gardons à l’esprit que la technologie, même si elle nous sert bien, la plupart du temps, peut aussi être utilisée contre nous. Conclusion, cessons d’être naïfs en gobant tout ce que nous racontent les vendeurs du temple.
au paragraphe Hackers?
Mais pour en revenir à l’automobile, puisque c’est de cela qu’il est question. Prenez l’odomètre, par exemple. Il n’est plus possible de savoir, sans l’ombre d’un doute, s’il affiche le kilométrage réel, sur les véhicules d’occasion. Vous devez vous en remettre à l’honnêteté du vendeur. Or vous savez, comme moi, qu’on ne peut pas à tous, leur donner le Bon Dieu sans confession.
Quoi qu’il en soit, retenons au moins que, toute technologie peut potentiellement être piratée. Et en ce qui me concerne, je n’aimerais pas qu’un « hacker » prenne le contrôle de ma voiture, alors que je me croyais en sécurité sur le chemin du retour à la maison, après cette soirée chez des amis dont je vous parlais.
En même temps, la technologie existe et on aurait tort de s’en priver, d’autant qu’elle est là pour rester et progresser même. Mais gardons à l’esprit que la technologie, même si elle nous sert bien, la plupart du temps, peut aussi être utilisée contre nous. Conclusion, cessons d’être naïfs en gobant tout ce que nous racontent les vendeurs du temple.
L’autonomie des véhicules de 0 à 5
L’autonomie des véhicules passe par un barème en cinq étapes, précisément défini par l’Organisation Internationale des Constructeurs Automobiles (http://www.oica.net/OICA). Le niveau 0 incarne le stade où le conducteur est totalement maître du véhicule. Les constructeurs n’ont, pour l’instant, atteint « que » le niveau 3. Finalement le niveau 5 est un véhicule 100% autonome.
Lire aussi: Bien comprendre les divers niveaux d’autonomie des véhicules
(p.v.1519)
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