jeudi 20 septembre 2018

La légalisation du cannabis pourquoi?

Eh oui, dès le 17 octobre prochain, le Canada deviendra le premier pays du G7 à légaliser le cannabis à usage récréatif. Le Canada rejoindra ainsi quelques endroits dans le monde où le cannabis est déjà légal.

Youpi! Mais pourquoi avons-nous fait ce choix? 

Posez la question et l’on vous abreuvera de réponses, toutes plus farfelues les unes que les autres. 

Moi j’ai une réponse à cette question, une seule. Remplacer le manque à gagner en taxe sur les produits du tabac. C’est aussi simple que ça.

Vous n’êtes pas sans savoir que les gens fument de moins en moins à force d’embûches de toutes sortes. Que ce soit par des campagnes de dénigrement, à cause de la diminution des endroits où l’on peut fumer et surtout à coup d’augmentations répétées. Taxés à environ 80%, les produits du tabac deviennent de plus en plus inabordables. 





Nos bons gouvernements ne veulent plus qu’on fume, pour notre santé, disent-ils. Bien sûr! On ne peut pas leur en vouloir.      
« Nul n’est contre la vertu ».


À moins que ce ne soit à cause du coût des soins de santé lié au tabagisme? Quoi qu’il en soit, moins de fumeur égal moins de revenu en taxe. Et ça il ne faut pas. On parle ici de milliards de dollars qu’il faut aller chercher ailleurs. Et pour se faire, nos gouvernements n’ont rien trouvé de mieux que de légaliser le cannabis. Une nouvelle étude commandée par Santé Canada prévoit que les Canadiens consommeront annuellement 926 tonnes de cannabis. De quoi remplacer une bonne partie du manque à gagner sur les produits du tabac. Une nouvelle qui fait bondir le cours des actions. Les investisseurs ont de quoi se réjouir.

Bien sûr, tout cela ne fait aucun sens d’un point de vue santé. Toutes les études le prouvent. Et même notre propre gouvernement nous met en garde contre ses effets. Voir : Risques de la consommation de cannabis pour la santé Particulièrement chez les jeunes.

Les autorités n’ont jamais pu enrayer ce fléau. Alors autant l’accepter et faire de l’argent avec. C’est ce que j’en conclus de la politique gouvernementale dans ce domaine. Alors on légifère on encadre et hop, ce qui était illégal tout d’un coup devient légal. Simple, mais il fallait y penser.

Remarquez que ce n’est rien de nouveau. C’est la même démarche que celle utilisée jadis pour reprendre à leur compte les loteries et les casinos. Les gouvernements, constatant leur impuissance face aux accros du jeu, et surtout en voyant tout cet argent lui passer sous le nez, ont en quelque sorte nationalisé cette industrie. 

Si vice il y a, qu’au moins il serve à remplir les coffres de l’État et donner au peuple ce qu’il veut, « du pain et des jeux ».

Voilà comment on transforme des commerces illégaux en entreprises florissantes pour financer des services. Parmi ceux-ci: les campagnes publicitaires destinées à mettre en garde contre l’abus du jeu, du tabac, de l’alcool et le petit dernier, le cannabis. En effet, Santé Canada investit 100 millions en éducation sur le cannabis  sur une période 6 ans. C’est une façon de se donner bonne conscience et avoir l’assentiment du peuple pour ce beau geste. 

Et l’air de rien, on remplace le manque à gagner de la taxe volontaire sur les produits du tabac. Nul n’est forcé de fumer et/ou de consommer du cannabis. 

Alors inutile de faire des chichis avec les questions morales.  Comme, par exemple, d’ouvrir des succursales à proximité des CEGEPS et des Universités. C’est ce qui se passe dans la région de Québec, dans le secteur Sainte-Foy, où La société Québécoise du Cannabis Québec (SQDC) s’apprête à y ouvrir une succursale. Pour s’en défendre, elle dit qu’elle respecte la distance sécuritaire des 250 mètres et ajoute que la vente est interdite aux mineurs, selon la loi. 

Ceci, on s’en doute, n’empêche pas un bon nombre de parents d’être inquiets pour leurs enfants, attendu que les deux tiers des cégépiens sont mineurs. Que les jeunes sont, par définition, friands d’expériences nouvelles, et qu’un interdit n’a jamais empêché un jeune, un tant soit peu débrouillard, de se procurer quelque chose. Ce serait même plutôt le contraire à cause de l’attrait du défendu. Lire : Le cannabis a volé mon fils. 

La société Québécoise du Cannabis Québec a, quant à elle, vue chez les jeunes un potentiel de vente dont elle ne saurait se passer. La fin justifie les moyens. Même si les risques pour la santé sont plus grands. Lire : Légalisation du cannabis : quelles conséquences pour les adolescents qui en abusent? 

Dans tous les pays où la vente de cannabis a été légalisée, sa consommation a augmentée.

Ceci étant dit, n’allez pas croire que vous pourrez consommer du cannabis quand vous voudrez et où vous voudrez dès le lendemain de sa légalisation. Le gouvernement a décidé d’interdire la possession et la consommation de cannabis sur les campus collégiaux. Certaines municipalités parlent de l’interdire dans les lieux publics. Et, on pouvait s’y attendre, beaucoup de propriétaires d’immeuble à logement veulent l’interdire aussi.  Tout ceci s’annonce si compliqué qu’on risque de semer la confusion et le chaos. Et finalement, gare à ceux qui conduiront sous l’effet du cannabis ou toute autre drogue, comme c’est le cas présentement pour ceux qui conduisent sous l’effet de l’alcool.


Mise à jour du 28 oct. 2018 : La marijuana et les incohérences d'Ottawa
Le premier ministre, Justin Trudeau, justifie la légalisation du cannabis en évoquant la protection des jeunes et le retrait des revenus des mains des criminels. « Il est plus facile pour un adolescent d’acheter un joint que d’acheter une bouteille de bière », déplore-t-il. Mais alors pourquoi fixer l’âge minimum à 18 ans? Ce faisant on ne protège pas les jeunes, on les force à continuer à acheter du cannabis sur le marché illicite.  Et au Québec c’est pire puisque le gouvernement de François Legault veut hausser l'âge légal à 21 ans. Les organisations criminelles n’ont donc pas à craindre des pertes de revenus.  Surtout quand on pense que la SQDC est déjà en rupture de stock sur de nombreux produits, seulement une semaine après son ouverture.


(p.v.199)

samedi 9 juin 2018

Le G7 Le Sommet économique des sept nations les plus industrialisées au monde

En voyant ce qui se passe à la Malbaie, je ne peux m’empêcher de penser au G7 de Montebello en 1981.  Que de souvenirs pour moi et, j’en suis sûr, pour tout le personnel du Château Montebello à cette époque.

J’ai moi-même eu le privilège d’assurer le bon fonctionnement de tout ce qui regardait la restauration, en tant que Maitre d’hôtel.  Fort heureusement j’étais entouré du meilleur personnel qui soit. 
Le G7 Au Château Montebello en 1981

Le G7 à la Malbaie en 2018


Un peu d’histoire :

D'abord le G5 de façon informelle, puis le G6 lors de sa création en 1975. Le premier sommet s’est déroulé en France à Rambouillet, sous l’initiative du Président Valérie Giscard d’Estaing, pour tenter de régler une crise pétrolière qui a débouchée sur une crise financière.  Il fallait trouver des moyens d’apporter une certaine stabilité financière et lutter contre le protectionnisme.

43 ans plus tard, qu’avons-nous réglé?

Le prix du pétrole atteint des sommets et c’est la crise financière qui nous guette si rien n’est fait.  Quant aux politiques protectionnistes, elles sont plus fortes que jamais. Je dirais même qu’on se dirige tout droit vers une guerre commerciale si les États-Unis continuent dans cette voie.

La preuve en est, le Sommet s’est conclu par un refus de la part du Président Trump, de signer le communiqué commun qui avait été élaboré à l'issue de la rencontre. Et au Premier Ministre Justin Trudeau d’affirmer que le Canada avait bien l'intention d'imposer à son tour des tarifs douaniers sur des produits importés des États-Unis, si l'administration Trump ne change pas d'idée quant à l'acier et à l'aluminium.

Mais au fait, comment l’administration d’un pays, le plus puissant du monde, peut-il laisser son président décider seul de surtaxes sur les importations? L’administration Trump s’imagine-t-elle que le Canada, l’Europe, la Chine, et d’autres pays se laisseront imposer des tarifs douaniers sans répliquer?

Au final ce protectionnisme aveugle n’est bon pour personne car il nous conduira à coup sûr à une récession à plus ou moins long terme. Une récession qui touchera également les États-Unis, faut-il le préciser?  Du coup ceux qui l’on porté au pouvoir pourraient bien être les premiers à réclamer son départ.

Mais revenons à nos moutons. De G6, le groupe est devenu le G7 avec l'intégration du Canada en 1976,  puis le G8 avec la Russie en 1997.  Mais à partir de l'annexion de la Crimée à la fédération de Russie, en mars 2014, les pays membres du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni + Union européenne) ont temporairement suspendu la Russie du groupe économique1.

Quant aux coûts liés à la sécurité pour ce genre d’évènement, ils augmentent de façon exponentielle. D’environ 40 millions de dollars américains qu’ils étaient en 2001, ils sont passés à 309,4 M$ en 2010.  Et l’on sait que pour ce G7 de la Malbaie les coûts sont estimés à environ 605 M$  Et c’est sans compter les dépenses encourues par les participants des pays qui se rendent au Canada pour l’évènement. 
Songez par exemple au coût du voyage du Président Trump avec sa suite à bord d’Air Force One.  « Quand l’avion vole, les dollars revolent ».
La question qui se pose est évidement de savoir si l’exercice est rentable?  Si je pense aux problèmes qui ont amenés la création de ces sommets, et qui ne sont toujours pas réglés 43 ans plus tard, je dirais que non.

Pensez à tout ce qu’on pourrait faire avec tout cet argent englouti dans un événement qui ne dure 2 jours et demi.

Cascade de réactions après la volte-face de Trump au G7

L’ex-directeur de la CIA, John Brennan, soutient que les « politiques protectionnistes et les bouffonneries [de Donald Trump] nuisent à la réputation mondiale du pays, ainsi qu’aux intérêts nationaux. » Il a lancé un message « aux alliés et aux amis » des États-Unis. « Soyez patients, M. Trump est une aberration temporaire. L’Amérique que vous avez connue reviendra », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ex-directeur du FBI, James Comey, affirme que « la relation de sécurité nationale avec le Canada est vitale et sauve des vies américaines. Elle s'est construite au fil de générations et revêt plus d'importance que toute personne ou dispute. »

Selon le premier Ministre, Justin Trudeau, le Président Trump se serait désolidarisé du communiqué final du G7 pour de ne pas montrer sa faiblesse avant le sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Si c’est le cas c'est un très mauvais calcul de sa part, selon moi.

D’abords parce que ce genre de stratégie à peu de chance de fonctionner. Ensuite parce qu’il s’isole, les autres du groupe des 7 maintiennent leur soutien à ce communiqué. 

Conséquence, l’Allemagne accuse le président américain de « détruire la confiance » avec ses tweets. 

Et la France « Nous avons passé deux jours à avoir un texte et des engagements. Nous nous y tenons, et quiconque les quitterait le dos tourné montre son incohérence et son inconsistance »

Selon Geir Lundestad, Secrétaire du comité Nobel entre 1990 et 2014, « Donald Trump est aujourd'hui en train de détruire les structures politiques et économiques que les États-Unis ont mis en place après 1945 et qui profitent à tous »

Mise à jour du 30-06-2018       La guerre commerciale avec les États-Unis se concrétise

Suite à l’imposition, par l’administration Trump, de tarifs douaniers supplémentaires sur l’acier (25%) et l’aluminium (10%) provenant du Canada.  Voilà qu’Ottawa s’apprête à lui rendre la pareille sur une liste de produits importés des États-Unis. 

Pour ces produits américains qui sont frappés de tarifs supplémentaires, le Gouvernement du Canada s’est assuré qu’on retrouve un produit de substitution chez nous ou dans un pays amis.

La valeur totale que le gouvernement Canadien impose avec cette liste est de 16 milliards 600 millions.  Soit une réplique dollar pour dollar de ce qui est imposé par l’administration Trump sur l’acier et l’aluminium canadien.

Une politique qui va dans le même sens de ce que l’Europe et la Chine s’apprêtent à faire en riposte aux tarifs douaniers supplémentaires imposés par la Maison Blanche.

De fait, en ce vendredi 6 juillet 2018, comme les États-Unis ont commencé à percevoir 25 % des droits de douane sur 34 milliards de dollars de marchandises importée de Chine.  Pékin a aussitôt répliqué par des droits identiques sur 34 milliards de dollars de marchandises importées des États-Unis.

Et malheureusement il semble que ce ne soit qu’un début puisque Donald Trump a averti que plus de 500 milliards de dollars de produits chinois pourraient être taxés. Ce qui représente la presque totalité des importations américaines en provenance de Chine.  Ce à quoi le ministère chinois du Commerce a répliqué  dans un communiqué. « Les États-Unis ont violé les règles de l'Organisation mondiale du commerce et lancé la plus grande guerre commerciale de l'histoire économique à ce jour ».

Reste l’Europe, mais l'on peut parier qu'elle fera la même chose si le Président des États-Unis va de l’avant avec ses menaces.  Tout comme le Canada et la Chine elle doit défendre les intérêts de sa population.
Pour l’économie en générale et les travailleurs touchés, ce sont des mesures qui font mal.  Déjà des compagnies comme le Groupe ADF de Terrebonne QC, spécialisé dans la fabrication de charpentes métalliques.  Celle-là même qui a participé à la construction du « One World Trade Center » de New York est touchée de plein fouet alors qu’elle a dû mettre à pieds 50 de ses 350 employés.

Pourquoi, continuer à déployer tant d’efforts dans des traités de libre échange qui ne nous protègent de rien?

Et finalement, comment éviter la récession alors que le Président Trump continu de frapper ses produits d’importation avec des nouvelles taxes?  Si son ambition est d’imposer sa volonté au monde il se trompe.  D’autres, avant lui, ont essayés mais se sont cassés le nez.  C’est ce que l’histoire nous enseigne.
(p.v.268)

jeudi 24 mai 2018

Le prix de l’essence

Rien que d’évoquer le sujet me fait sortir de mes gonds, et je ne suis pas le seul.  Pourquoi de telles augmentations en aussi peu de temps?  « Poses pas d’questions, pis t’auras pas d’menteries » du genre, on appréhende un éventuel problème d’approvisionnement, suite à une élection quelque part dans le monde. Certains n’hésitent pas à dire « C’EST DU VOL » 
Des exemples comme celui-ci,  je pourrais vous en citer plein mais à quoi bon puisque se serait des menteries.
  
La vérité c’est qu’à chaque fois que le prix du baril de pétrole augmente un tant soit peu sur les marchés mondiaux, tous les intermédiaires qui suivent en profitent pour augmenter leur marge de profit.

C’est ainsi que le prix de l’essence se détaillait mercredi 23 mai 2018 à :

Montréal :     1,50.9 (le régulier) et 1,66 (le super). Une augmentation de 14 ¢ dans une seule nuit.
Québec :       1,44.5
Sherbrooke : 1,35.4
Gatineau :     1,35.9

Que le prix de l’essence monte quand le prix du brut monte, c’est naturel.  Dans ce cas-ci le prix  du brut est beaucoup moins élevé qu’il y a quelques années et pourtant le prix de l’essence à la pompe atteint des sommets.  Selon ce que rapporte Radio Canda.

La seule explication possible, mais ça vous la connaissez déjà, c’est l’avidité incommensurable de tous ceux qui gravitent autour des produits pétroliers.

Et à Montréal, c’est pire qu’ailleurs.  Pour la journée du 23 mai, la marge de profit était de 15 ¢ par litre d’essence.  Si l’on prend la moyenne des 52 dernières semaines la marge de profit moyen par litre d’essence est de 13,1 ¢ à Montréal alors qu’à travers la province il est de 7 ¢.  C’est pratiquement le double.

« La Régie de l’énergie a stipulé (en 2015) que pour une station service qui est associée à un dépanneur et qui vend trois millions de litres d'essence et plus par année, 3,5 ¢ par litre en frais d’exploitation était suffisant ».   13,1 ¢ moins 3.5 ¢ reste 9,6 ¢ qui va remplir quelles poches?  Je ne peux pas vous le dire mais, comme vous, je sais de quelles poches ils viennent.

Selon Annie Gauthier, conseillère en communication et porte-parole de CAA-Québec, rien ne peut expliquer cette différence de profit alors que toutes les conditions, sont au contraire, réunies pour rendre le marché Montréalais plus compétitif : demande plus forte, plus de bannières et plus de stations-services.  Qu’est-ce qui se passe, on ne le sait pas.   

Moi je sais. Les responsables des stations-services visitent leurs concurrents,  parfois plusieurs fois par jour, et calquent leurs prix sur leurs compétiteurs.  Mais ça, faut pas le dire, c’est de la collusion.

Si vous posez la question au Bureau de la concurrence voici ce qu’on vous répondra : 

« En vertu de la loi sur la concurrence, le Bureau est tenu de mener ses enquêtes et de traiter l’information en sa possession confidentielle.  Je ne peux donc pas confirmer que nous enquêtons ou non sur le prix de l’essence à Montréal »

Que pouvons-nous faire, en tant que consommateur?  Demander l’aide des gouvernements pour enquêter et mettre de l’ordre?   Sachant que les taxes prélevées sont proportionnelles au prix, on comprend qu’ils ne se précipitent pas pour régler la question.  Pourtant ils devraient.

Si nos penseurs, ceux qui nous dirigent, savaient penser correctement, ils en arriveraient à la conclusion que ce qu’on dépense en plus pour l’essence est autant de moins qu’on peut dépenser pour des choses moins essentielles, comme les loisirs.  Hors, l’industrie du loisir rapporte en taxe tout autant que l’essence.  Et c’est sans parler des bienfaits des loisirs sur la santé. Voilà donc pourquoi les gouvernements devraient agir au plus vite.

Au lieu de ça, notre Premier Ministre du Québec, Philippe Couillard nous dit que c’est peut-être là une bonne occasion d’opérer le virage électrique. 

À ça je répondrais que quand les voitures électriques seront offertes à des prix comparables aux véhicules à moteurs, quand ces voitures seront aussi performantes et dotées d’une autonomie acceptable, et quand finalement l’infrastructure que ça suppose sera disponible, les gens opteront pour le virage électrique sans qu’on ait à les convaincre. 

Pour l’infrastructure, il s’agit ici des bornes de recharge.  Avec les plus performantes, celles qu’on appelle les bornes de recharge rapide de niveau 3 « GVduty3 » ça prend entre 20 minutes et 1 heure pour faire le plein.  Si vous devez vous arrêter pour diner ça va mais sinon, qu’elle perte de temps.   Certaines stations d’essence ne fournissent déjà pas, alors qu’il faut en moyenne 5 minutes pour faire le plein, imaginer si ça pend 1 heure par voiture.
Et puis ne vous y trompez pas, une fois que le virage aura été bien amorcé, on peut parier qu’il y aura une surtaxe pour remplacer la taxe sur l’essence.

À tout ceci, viendra s’ajouter la taxe sur le carbone. « À partir de l’an prochain, on ne pourra plus polluer gratuitement au Canada » , a dit le premier ministre Justin Trudeau. On ne sait pas encore quel en sera l’impact, mais tout le monde sait qu’à chaque fois qu’on impose une nouvelle taxe c’est notre pouvoir d’achat qui diminue. 
(p.v.278)