samedi 22 avril 2023

Avons-nous remplacé la pandémie de covid-19 par les 7 plaies du XXI siècle ?

La guerre en Ukraine, le réchauffement climatique, les chaleurs extrêmes suivies des feux de forêt, la fonte des glaciers élevant le niveau de la mer de plus d'un mètre, davantage de tempêtes et des ouragans plus puissants, tueries de masse et finalement le déplacement des populations. Et c’est sans parler de ce à quoi pourrait conduire l’Intelligence artificielle : un homme choisit de mettre fin à ses jours après y avoir été encouragé par un chatbot (msn.com).

Pour info, les sept plaies d’Égypte sont un événement biblique mentionné dans l’Ancien Testament de la Bible. Selon le livre de l’Exode, l’Éternel a envoyé sur l’Égypte sept plaies pour convaincre le pharaon de relâcher les Hébreux. Les sept plaies étaient des catastrophes telles que des morts, des maladies et des calamités qui ont frappé tout le pays. Les sept plaies sont un symbole de la puissance de Dieu et de son infaillibilité.

Tableau de John Martin « Les 7 plaies d’Égypte » peint en 1823.

Bref… allons-nous attendre, tout comme le pharaon, que tout s’aggrave avant de réagir?


Mais avant d’en parler, finissons-en avec la pandémie de covid-19, avant d’élaborer sur ce que l’avenir nous réserve. Car oui on peut dire que la pandémie est derrière nous. Non pas parce qu’on a totalement maitrisé la propagation du SARS-CoV-2, responsable de la maladie de covid-19, mais parce qu’on a appris à vivre avec. On l’a donc relégué au rang des maladies qui font mourir le monde. L’influenza, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires, le cancer, etc.


Et là je dirai qu’on a eu raison de lâcher prise avec la covid-19, car lorsqu’on met les choses en perspective, même si la covid-19 a fait mourir près de 7 millions de personnes à ce jour, on est encore loin de la peste noire qui aurait fait 200 millions de morts entre 1347 et 1351.


Pourquoi 200 millions de morts pour la peste noire et seulement +/- 7 millions pour la covid-19?


Mise à part le fait que certains virus sont plus dangereux que d’autres, s’agissant de la covid-19, rappelons-nous que tout a été mise en œuvre pour stopper sa progression, à commencer par une collaboration scientifique sans précédent à l’échelle mondiale. Mais à trop vouloir nous protéger de la covid-19, les gouvernements ont peut-être fait plus de mal que la maladie elle-même. Le confinement, les couvre-feux, les restrictions sanitaires, les fermetures de magasin et l’encouragement à la délation a semé la zizanie, et a fini par nous rendre dingues, plus ou moins. Les populations ne sont pas habituées à vivre dans un tel climat de contrainte. 


Beaucoup de gens ont soufferts, certains ont même tout perdu et quand les barrières sont tombées, les plus débrouillards en ont profité pour se refaire. Leur cupidité a provoqué cette inflation qu’on connait. Une inflation qui chaque jour jette davantage de gens sur le pavé et vient grossir le pourcentage des pauvres. Et c’est ainsi que nait la violence. En désespoir de cause, la violence devient la dernière chose, qui reste à certains, pour se faire entendre en réponse à l’indifférence générale.  Mais ça, aucune instance gouvernementale ou autres ne l’admettront jamais, comme une cause possible à la suite d’un évènement dramatique.


Le pire, c’est que nos dirigeants ne sont pas à l’abri de cette folie.


Chacun peut voir à quel point la tension monte sur la scène mondiale.


La Russie qui envahit l’Ukraine.  La Chine qui revendique Taïwan et multiplie les manœuvres militaires autour de l’ile. L’Iran qui déploiera une nouvelle technologie pour repérer les femmes non voilées. La réforme des retraites en France. La visite de Xi Jinping à Moscou. La tension entre la Chine et les États-Unis, la Corée du Nord, etc.  Nul ne peut prévoir comment tout cela va finir. Et quand on pense que la Russie va déployer des armes nucléaires tactiques au Bélarus, force est d’admettre que la menace d’un conflit global n’a jamais été aussi grande que depuis la guerre froide.

Maintenant vous savez ce qu’on a gagné avec la covid-19 et les « épées de Damoclès » suspendues au-dessus de nos têtes.

Maintenant écoutez la vidéo qui suit pour vous rendre compte de ce qu’on a perdu: le plaisir d’être ensemble et participer à quelque chose pour le bien de tout un chacun.

Note en terminant :  « Le » Covid ou « la » Covid? L'Académie française tranche pour le féminin

Covid est l’acronyme de corona virus disease, et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation. On dit ainsi la S.N.C.F. (Société nationale des chemins de fer français) parce que le noyau de ce groupe, société, est un nom féminin, mais le C.I.O. (Comité international olympique), parce que le noyau, comité, est un nom masculin. Quand ce syntagme est composé de mots étrangers, le même principe s’applique. On distingue ainsi le FBI, Federal Bureau of Investigation, « Bureau fédéral d’enquête », de la CIA, Central Intelligence Agency, « Agence centrale de renseignement », puisque dans un cas on traduit le mot noyau par un nom masculin, bureau, et dans l’autre, par un nom féminin, agence. Corona virus disease – notons que l’on aurait pu préférer au nom anglais disease le nom latin morbus, de même sens et plus universel – signifie « maladie provoquée par le corona virus (“virus en forme de couronne”) ». On devrait donc dire la covid 19, puisque le noyau est un équivalent du nom français féminin maladie. Pourquoi alors l’emploi si fréquent du masculin le covid 19 ? Parce que, avant que cet acronyme ne se répande, on a surtout parlé du corona virus, groupe qui doit son genre, en raison des principes exposés plus haut, au nom masculin virus. Ensuite, par métonymie, on a donné à la maladie le genre de l’agent pathogène qui la provoque. Il n’en reste pas moins que l’emploi du féminin serait préférable et qu’il n’est peut-être pas trop tard pour redonner à cet acronyme le genre qui devrait être le sien.