Plusieurs raisons peuvent l’expliquer.
Principalement, le souvenir des contraintes dues à la
covid-19. C’est « un panier de crabes » qu’aucun politicien ne veut
rouvrir durant la campagne électorale.
Et on les comprend. Il s’est dit
et fait tellement choses, et qui n’étaient pas toujours pour le bien de la
population. Du coup on préfère garder ça sous le tapis.
1--On se souviendra entre autres du cafouillage dans les Centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD), qui a conduit à la mort de centaines de résidents, pas toujours à cause de la covid-19, mais parce qu’on les a abandonnés sans soin.
2--On se souviendra aussi des incohérences à propos du port
du masque. Tant qu’on en trouvait nulle part, on le déconseillait en disant
qu’il donnait un faux sentiment sécurité. Puis on a fait un virage à 180% dès
qu’ils sont devenus disponibles. Soudainement il devenait obligatoire de les
porter sous peine d’une amende salée.
3--Ajoutons à cela les fermetures et réouvertures à répétition
des commerces, acculant des centaines d’entre eux à la faillite. Et c’est sans
parler des incohérences et des exceptions à propos des heures d’ouverture et
des sections des magasins devant être fermées ou laissées ouvertes. On leur
imposait des règles qui changeaient si vite qu’il était devenu impossible de
les suivre.
4--Que dire aussi des multiples privations de libertés :
Interdiction de voir ses proches, ses parents malades, selon des règles si
compliquées, que personne ne les comprenait, pas même ceux qui les imposaient.
Et c’est sans parler des couvre-feux dont l’utilité n’a jamais été prouvée. Le comble de l’absurdité, durant ces couvre-feux, fût atteinte lorsque que le gouvernement a ordonné aux policiers de donner des contraventions à des
sans-abri. À cause de cela un sans-abri a été
retrouvé mort de froid dans une toilette de chantier. On peut imaginer qu’il
s’était caché là de peur d’avoir une contravention de 2 000 $.
5--Et finalement, la vaccination. Là encore les gens ont dû se plier à toutes
sortes de règles souvent arbitraires. Pour certains la vaccination était
obligatoire ce qui a fait perdre leur emploi et leur allocation de chômage à un
bon nombre d’entre-deux.
Alors le premier ministre Legault peut bien dire que cette violence est inacceptable. Il reste que ceux qui ont souffert se souviennent. Et ils voient que toutes les belles promesses des candidats désireux d’être élus, ne leur permettront jamais de rattraper tout ce qu’ils ont perdu. Et encore moins de retrouver leur pouvoir d’achat. Les riches seront encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres. Du coup certains profitent de la campagne électorale pour dire ce qu’ils ont sur le cœur, sachant que c’est le seul temps où les politiciens sont à l’écoute des citoyens. (Félix Leclerc disait « La veille des élections Il t’appelait son fiston. Le lend’main, comme de raison. Y avait oublié ton nom ») Malheureusement certains, les plus radicaux, utilisent la violence pour être entendus. Je ne suis pas d’accord, mais la classe politique devrait comprendre qu’il y a un problème et qu’elle est en partie responsable. En temps de pandémie, un gouvernement a le droit de décréter l’état d’urgence sanitaire et par la suite de gouverner par décret, autrement dit sans opposition. C’est légal, mais est-ce que c’est démocratique? Et en plus on nous demandait d’être docile.
Alors Messieurs Dames, politiciens qu'on nomme « Grand », si vous voulez qu’on vote pour vous, le 3 octobre 2022, il vous faudra trouver des solutions qui fonctionnent. Ce n’est que de cette façon que vous retrouverez la confiance du peuple.
Les problèmes sont nombreux, j’en conviens, mais derrière
chaque difficulté se cache une opportunité.
Par exemple :
a--Certains parmi les candidats parlent de baisse
d’impôt. À ce sujet j’ai une idée toute
simple, facile à introduire et qui bénéficierait a beaucoup de gens. Il suffit de relever le seuil d’imposition du
Québec de 2021 à 2022 de 15 728 $ à 20 000 $.
Cela permettrait une diminution d’impôt de 637 $ sans effet secondaire.
Ce qui est à mon avis, une meilleure solution que de donner un chèque ou une
allocation de 400 à 600 $. Certes, un chèque achète des votes, mais a comme
effet secondaire d’alimenter l’inflation. La preuve, c’est qu’en temps de
récession les gouvernements injectent de l’argent dans leurs infrastructures, pour
créer de l’emploi et relancer l’économie. Même si cela a pour effet de créer de
l’inflation.
b--Imposer une taxe de 25% sur les superprofits des
entreprises, notamment, des pétrolières. (Il faut réduire le coût de
l’énergie.) Une mesure qui aurait pour effet de remplir les coffres de l’État
plutôt que les poches des actionnaires. Une mesure qui forcerait les
pétrolières à diminuer leur marge profit. Ce qui ferait diminuer le prix de
l’essence à la pompe. Et par voie de
conséquence, le coût du transport et des marchandises transportées. Voilà une
mesure simple pour ramener l’inflation à un niveau que les gens pourraient
absorber.
Je n’ai pas toutes les solutions, mais il y a aussi
l’augmentation du prix des loyers qui pose problème. Ce n’est pas tout de
vouloir construire des logements à prix abordables. Il faut aussi imposer des
règles strictes qui interdisent d’augmenter un loyer au-delà d’un pourcentage
X.
Ne pouvant plus joindre les deux bouts, de plus en plus de
gens ne savent plus quoi prioriser. Retarder le paiement du loyer et risquer
l’éviction, ou réduire le panier d’épicerie et affamer ses enfants. Voilà à
quoi en est réduit un pourcentage grandissant de la population, pendant que
d’autres s’enrichissent. Avouez qu’il y a de quoi être en colère.
Plus simplement, cessez de nous vider les poches et vous n’aurez plus à promettre de nous en redonner un peu.
Quant à la santé, c’est pire que tout. Chaque changement
qu’on apporte au système de santé ne fait qu’empirer la situation. Et ce
nouveau changement à l’effet d’avoir un accès à un professionnel de la santé
plutôt qu’à un médecin de famille va encore empirer les choses. Voici
pourquoi. Les gens qui ont la chance
d’avoir un médecin de famille savent que lorsqu’ils présentent un problème de
santé, que leur médecin de famille ne peut pas soigner, celui-ci les réfère à
un à un spécialiste. En retour le
spécialiste procède aux examens et informe le médecin de famille pour un suivi
éventuel. La boucle est bouclée au bénéfice du patient. Dans le cas d’un
patient orphelin (un patient sans médecin de famille), même s’il est référé à
un spécialiste, à qui le spécialiste va-t-il communiquer le résultat de ses
examens? À une infirmière? À un pharmacien? Les deux sont des professionnels de
la santé, mais aucun des deux ne possède le dossier du patient. Du coup la
chaine de soins et brisée, au détriment du patient.
En terminant. Bien sûr il y a la protection du français. Et
c’est très important dans le contexte géographique du Québec, mais soyons
réalistes. Ceux qui crèvent de faim ont
d’autres soucis que la protection du français. Et pour beaucoup d’autres, je
n’ai jamais vu une réelle volonté de défendre leur langue. Il y a ceux qui
pensent, et j’en connais, que la langue des affaires au Québec c’est l’anglais.
Il y a aussi ceux qui trouvent que, tant qu’à choisir entre l’anglais et le
français, l’anglais est plus facile à apprendre et qu’il offre plus de
débouchés. Et finalement pour ceux qui baignent dans un environnement
multiculturel, depuis leur plus tendre enfance, le choix de la langue leur est
égal, attendu qu’ils parlent plusieurs langues.
Le 04-10-2022. La CAQ a été réélue et son chef, François Legault, dirigera un autre gouvernement majoritaire pour les quatre prochaines années. Félicitation! Car avec 41% du vote la CAQ a fait élire 90 députés sur 125, ce qui lui donne « 72% des sièges et 100% des pouvoirs ». Tout ça parce que le gouvernement Legault n’a pas tenu sa promesse de réformer le mode de scrutin.
Radio-Canada.ca |
Information, radio, télé, sports, art
19-10-2022 Parlant de démocratie, 14 députés
refusent maintenant de prêter serment au roi Charles III.
J’ai toujours eu un certain malaise avec le concept de prêter
serment à la monarchie Britannique.
1 prêter serment;
2 ne pas prêter serment.
Personnellement, je suis pour « ne pas prêter
serment », mais j’ai le respect des institutions.
Et pour moi le premier devoir d’un élu (peu importe la
province), est le respect des institutions canadiennes qui sont « PLUS
GRANDES que l’élu ».
Un élu, député, et à plus forte raison, s’il est chef d’une
formation politique se doit d’adhérer à ce principe constitutionnel de base
puisqu’il peut potentiellement devenir premier ministre d’une province
canadienne. Et le cas échéant où il deviendrait premier ministre, il serait mal
venu de demander à la population de respecter les lois alors que lui-même ne les respecte pas?
Voilà pourquoi ce refus de prêter serment doit donc être en
accord avec la constitution Canadienne. Ceci dit rien n’empêche de changer la
loi, mais selon les règles établies.
01-11-2022 L’Assemblée
nationale reste inflexible sur le serment au roi (msn.com)