C’est fascinant cette omerta
générale à propos du phénomène OVNI. Cette
loi du silence est bien la seule chose sur laquelle tous les gouvernements de
tous les pays du monde s’entendent.
C’est le président Franklin
Delano Roosevelt qui le premier, en 1942, a décrété un embargo sur
l’information et faisait ainsi du phénomène OVNI un secret d’état.
Je me suis souvent poser la
question. Pourquoi ne nous dit-on rien?
Il n’y a probablement pas de
réponse unique et définitive. Toutefois,
une réponse s’impose d’elle-même. En admettant
l’existence des OVNIS, on risquerait de déclencher des évènements aussi inattendus
qu’incontrôlables.
Ronald Reagan, 40e
Président des Etats-Unis (de qui je garde un très bon souvenir), affirmait avoir vu un OVNI en 1974. Et même s’il n’a jamais osé le dire devant
une caméra, cette observation a influencé ses discours comme cette déclaration
du 4 décembre, 1985 « Si soudain une menace planait sur le monde venant
d’une autre espèce, d’une autre planète,
d’un autre univers, nous mettrions de côté tout ce qui nous éloigne les uns des
autres ».
Il est effectivement
probable que dans un premier temps cela nous rapprocherait les uns des autres
face à la crainte qu’engendre l’inconnu.
Mais dans un deuxième temps,
il est aussi probable que cela remettrait en question toutes nos valeurs et nos
croyances religieuses. Et parlant de religion,
même si elle peut être un instrument de pouvoir, ce qui fait qu’elle est
souvent à la source de nombreux conflits, paradoxalement elle nous empêche
aussi de sombrer dans le chaos en bien des circonstances.
Toutes les religions ont
peur, car si tout d’un coup on découvrait que ça ne s’est pas passé comme nous
le croyons. D’où on vient, pourquoi,
etc… se serait la catastrophe.
De même qu’il faudrait certainement
revoir nos modèles politiques et économiques.
Soudainement tout ce qu’on
sait, tout ce qu’on croyait et tout ce à quoi nous tenons, pourrait bien être
remis en question. Des bouleversements gigantesques seraient à prévoir.
Et devant l’incertitude des
réactions possibles, les politiques ont choisi la prudence. N’oublions pas que la plus grande crainte des
politiciens est de perdre le pouvoir.
Alors on classe le phénomène sous « secret défense » et on
passe à autre chose, quelque chose de plus concret, de plus immédiat.
L’exécutif est au courant,
mais on ne nous dit rien. C’est sa
fonction d’être au courant, mais c’est aussi sa fonction de ne rien dire. C’est
un secret que seules les plus hautes autorités ont le droit de connaitre. Et ce
n’est pas près de changer car, comme l’a dit Jimmy Carter à la maison blanche,
alors qu’il était le 39e Président des États-Unis « toute
information relevant de la sécurité nationale doit rester
confidentielle. »
Mais derrière le silence
officiel, on sait qu’ils étudient le phénomène. Pourquoi perdrait-on du temps à
étudier quelque chose qui n’existe pas? Étudier un phénomène est une preuve de son existence.
Et quand des gens aussi
crédible que Nobutaka Machimura,
secrétaire et porte-parole du gouvernement japonais, affirmait en 2007 que les
OVNIS sont bien réels et qu’il faut prendre le sujet au sérieux. Quand l’ancien
ministre de la défense du Canada, Paul Hellyer, s’exprime lors d’une conférence
sur les OVNIS en 2013 à Washington, et dit « les Américains et le monde
entier ont le droit de savoir ce qui se passe. Les OVNIS sont aussi réels que
les avions qui volent au-dessus de nos têtes. » Quand Claudie Haignere, ancienne astronaute
française, ancienne Ministre et scientifique de renom, nous dit « Si l’on ne
dit rien, c’est qu’il y a quelque chose à cacher ». Forcément on s’interroge.
Quoi qu’il en soit, à chacun
son idée, mais qu’on soit septique ou pas sur le phénomène ovnien, on ne peut
ignorer une logique qui penche en faveur de leur existence.
Et même si beaucoup de
reportages commettent l’erreur d’exploiter le côté sensationnaliste de la chose,
ce qui en bout de ligne leur fait perdre toute crédibilité, on ne peut pas
ignorer tous ces gens qui comme Jean-Gabriel Greslé, ancien pilote de chasse, comme
Jean-Pierre Petit, astrophysicien, ancien chercheur à l’observatoire de
Marseille avant d’être au CNRS. Des astronautes sur les missions GEMINI 4 en
1965, GEMINI 7, la même année, GEMINI 10 en 1966, APOLLO 11 en 1969, Missions
SKYLAB en 1973, et bien d’autres, des gens qui sont tout sauf des farfelus,
nous fournissent des témoignages qui démontrent que les OVNIS sont une évidence.
Nous serions de mauvaise foi en rejetant tout du revers de la main.
Certains ont payé le prix
fort pour avoir insisté à vouloir nous informer de ce qu’ils ont vu. Manifester un intérêt pour les OVNIS, c’est
courir le risque de se marginaliser, de s’exposer aux quolibets, à
l’indifférence, voir à hypothéquer sa carrière. C’est pour cette dernière
raison que plusieurs ont attendus d’être à la retraite pour parler. Car qu’on
soit scientifique, politicien, journaliste ou militaire, aucun domaine
n’échappe aux tabous OVNI.
Pour
nous faire comprendre cette réalité des OVNIS, mettons les choses en
perspective.
Deux conditions s’imposent
d’emblée :
·
l’apparition de la vie et;
·
le stade d’évolution.
Pour ce qui est de l’apparition
de la vie, nous en somme la preuve vivante.
Mais si nous terriens sommes apparus au cours de l’évolution de notre
planète, nous, quantité infinitésimal, face à l’univers qu’on dit infini,
pourquoi serions-nous les seuls?
Quand on pense au nombre
d’étoiles, juste dans notre galaxie, la voie lactée, (environ
234 milliards selon l’évaluation la plus récente),
certaines sont forcément pourvues d’un système planétaire semblable au
notre. Combien? 1 milliard, 2 milliard,
plus? Impossible de le dire. Quoi qu’il en soit, les probabilités font qu’il
devrait y en avoir suffisamment qui remplissent toutes les conditions pour que la
vie se soit développée. Et si la vie s’est développée ailleurs, avec le temps,
l’aboutissement logique veut que la vie intelligente soit également apparue.
Ce qui nous amène à notre
deuxième condition, le stade d’évolution.
Sur terre les scientifiques
estiment que la séparation entre la lignée humaine et les autres primates
remonte à 7 ou 10 millions d'années. Tous ne s’entendent pas sur les chiffres. La
raison pour laquelle ils ne s’entendent pas sur le début de l’homme est que les
critères utilisés pour le définir, peuvent être strictement phylogéniques,
anthropologiques, culturels, voire philosophiques…
Mon but n’est pas ici
d’affirmer ou d’infirmer que la lignée humaine remonte effectivement à 7 ou 10
millions d'années. Cette imprécision
dans les chiffres ne change pas grand-chose, comparée à l’âge de la terre 4,54 milliards d'années , et encore moins comparée à l’âge de notre galaxie, la
voie lactée : 13,2 milliards d'années. Ce qu’on doit retenir de ça, c’est
qu’une planète située dans un espace propice verra éventuellement la vie se
développer au cours de son histoire.
Ainsi, nous pouvons faire un
parallèle entre nous humains et une autre espèce, d’une autre planète, d’un autre univers, qui
serait disons deux fois plus ancienne que la nôtre.
Hors, et même si nous ne comprenons
toujours pas comment nos ancêtres ont pu ériger à leur époque les pyramides d’Égypte, les statues de l’Ile
de Pâques ou encore des monuments comme Stonehenge. Il reste que l’accroissement des
connaissances et des technologies s’est vraiment accéléré ces 120 dernières
années.
Nous avons été sur la lune,
nous pouvons envoyer des sondes aux confins de notre système solaire, etc... Bien sûr il y a le facteur temps qui pose
problème, mais essayez d’imaginer quel sera notre niveau de connaissance, et la
technologie disponible dans mille ans d’ici, si bien évidement, aucun cataclysme ne
survient d’ici là.
En 2015, nous avons beaucoup
de mal à croire que des gens venus d’ailleurs puissent nous visiter. C’est un
phénomène qui échappe à la compréhension humaine. Tout d’abord à cause du facteur temps, mais
aussi à cause de leurs prouesses qui défient toutes les lois que nous
connaissons à l’heure actuelle. Quand on les voit se déplacer à des vitesses
vertigineuses, sans provoquer la moindre onde de choc, quand on les voit
changer de direction aussi brusquement, ou encore aller sous l’eau aussi vite
que dans l’air, on a peine à croire les gens qui nous rapportent ces faits.
Mais dans mille ans d’ici, si
les choses continuent d’évoluer au rythme de ces 120 dernières années, qui sait
ce que nous serons capable de faire. Ce
qui parait incroyable maintenant sur le déplacement des OVNIS, sera peut-être quelque chose que nous saurons
faire.
En attendant, et pour
expliquer leur passivité apparente, peut-être que leur but n’est que de nous observer
sans intervenir, pour ne pas nous perturber.
Un jour, je l’espère, nous
saurons.
(p.v.1517)