vendredi 19 avril 2013

L’augmentation exponentielle du coût de la vie

Accommodements raisonnables, augmentations raisonnables ? À vous de choisir!
Mais dans un cas comme dans l’autre, que fait-on quand le raisonnable n’est plus?

Personnellement j’aimerais, comme beaucoup d’entre vous je suppose, que les augmentations restent raisonnables mais ça n’est pas toujours le cas. La vie c’est comme ça, l’on a pas toujours ce qu’on veut.
Avez-vous remarqué que, depuis quelques années, les prix à la consommation augmentent d’une façon qui aurait été inconcevable jusqu’à il y a 5 ou 6 ans. La marche des prix s'accélère ce qui réduit d'autant le pouvoir d'achat des ménages dont le revenu disponible progresse plus lentement.
L’essence a probablement donné le coup d’envoi à cette augmentation effrénée. Il fût un temps, lorsque l’essence subissait une augmentation, c’était de 1, 2, voir 3 cents au maximum. Maintenant c’est de 10, 20, voir 30 cents, pourquoi? Pourquoi le prix à la pompe a-t-il doublé en moins 10 ans.  On est loin du raisonnable, loin de l’augmentation moyenne du coût de la vie.

Même chose pour les produits alimentaires de base : pain, lait, légumes, fruits, sucre, etc., il n’est pas rare que du jour au lendemain, l’un de ces items subisse une augmentation d’un dollar ou plus, pourquoi?
Un exemple :
Le prix du sucre en format 2 kg : prix régulier chez Metro $ 3.39, prix régulier chez Maxi, $ 1.88, laissé en spécial à $ 1.41.  Des différences de prix qui défient toute concurrence.   Tellement que Canadien Tire et Wal-Mart se lancent dans l’alimentation? Est-ce parce qu’ils ont senti que le potentiel de profit à réaliser est meilleur que dans leurs lignes de ventes traditionnelles ? Une chose est sûre,  nous devons manger pour vivre, peu importe le prix.


Personne ne dit rien, personne ne fait rien. Pas nos dirigeants en tout cas. Sont-ils trop occupés à se dénigrer entre eux pour s’occuper des problèmes pour lesquels ils ont été élus?
Quand allons-nous réagir?
Les gens ordinaires doivent concentrer toutes leurs énergies à joindre les deux bouts, pendant que les politiciens vivent dans un monde parallèle, déconnectés de cette réalité. J’en veux pour preuve, les sujets qu’ils abordent, au Québec : la souveraineté, l’indépendance, etc., tous des sujets que personne ne veux plus. 


Le danger à plus ou moins long terme, c’est que si personne ne fait rien, nous allons rejoindre plusieurs pays en termes de criminalité. Il faut bien comprendre qu’en même temps que les prix augmentent, le pouvoir d’achat diminue et les gens s’appauvrissent. Des gens qui, contre leur volonté, seront appelés par instinct de survie à commettre toute sorte de vol et autres larcins, ne serait-ce que pour nourrir leurs enfants.
Mis à jour. En 2015 la tendance se poursuit: Les salaires ne suivent pas la hausse des prix
« Cette année, les chèques de paie des travailleurs québécois ont augmenté en moyenne de 2,4 % alors que les prix des aliments ont progressé de 4,1 % en moyenne, selon deux études séparées du Conseil du patronat du Québec et du Food Institute de l’Université Guelph en Ontario. »

Certains attribuent ces hausses aux changements climatiques.  Selon mes observations l’avidité du secteur de l’alimentation à plus à voir avec ces augmentations que le réchauffement climatique. Sinon comment expliquer qu’a chaque semaine des bannières comme : Metro, Loblaws et tous les autres peuvent se permettre de faire des spéciaux avec des réductions de plus de 50%  sur certains articles? Et même avec de telles réductions ils font encore de l’argent, car n’allez pas croire qu’ils vendent à perte. L’explication de ces augmentations réside donc dans le fait que ce sont les marges de profit qui augmentent et non les produits à la source.  Les fournisseurs de ces chaines de magasins vous le confirmeront.

Pour les nostalgiques, une maison du catalogue de Noël de Montgomery Ward de 1934
(P.V.238)